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Le Staff de Terra Nova vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d'année I love you Tel est pris qui croyait prendre... [PV] - Page 2 3780596192
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 Tel est pris qui croyait prendre... [PV]

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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre... [PV]   Tel est pris qui croyait prendre... [PV] - Page 2 EmptyMar 7 Fév - 7:13


- "De toute façon j'ai pas trop le choix. J'espère au moins que tu en vaux le coup pour me poser autant de conditions qui me paraissent futiles… comme le fait de t'appeler tout le temps… enfin bref." releva-t'elle.

Il se retint de confirmer le fait que le coup, il le valait largement. Mais son ego n'en était plus à ça prêt ce soir, il pouvait bien laisser passer la remarque. Il se contenta de sourire, se disant que finalement ses conditions avaient été plutôt bien accueillie. De toute façon la jeune femme était indépendante et semblait être du même avis que lui sur le sujet.

Il savoura les mains de la jeune femme qui découvraient son dos avec douceur tandis qu'elle lui mordillait le lobe de l'oreille sensuellement. Il n'en fallut pas plus à l'escroc pour se recentrer sur son sujet, à savoir Blackwell. Mais elle ne semblait pas l'entendre de cette oreille:

- "Je tiens à rajouter des conditions à notre contrat également, premièrement si tu veux travailler avec moi je veux que tu ais un minimum d'intérêt pour ce que je traite, deuxièmement je ne veux pas que tu me vois comme ta chose et troisièmement ne me parle plus jamais de mon père..." dit-elle

Il écarta son visage du sien, lui lançant un regard accusateur:

- "Hey, estime-toi heureuse que j'accepte ce partenariat... Comme tu présentes le truc on dirait que tu me fais une fleur en travaillant avec moi..." dit-il, un brin vexé.

Il tira une cigarette de son jeans au sol et se l'alluma, les sourcils froncés. Il avait l'impression de rentrer à nouveau en négociation et le sexe pourrait attendre plus tard. Malgré son attirance évidente pour elle, il s'en méfiait ce qui était au fond plutôt judicieux. Dans chaque parole qu'elle prononçait il avait l'impression de distinguer des petits caractères en embuscade, prêts à fondre sur lui.

- "Bon ok, pour le bien de notre petit accord, je veux bien avoir un minimum d'attention pour ce que tu fais dans ton travail... Mais je suis pas physicien moi, alors on passera sur les petits détails techniques pleins de phrases interminables ok?" concéda-t'il.

Il tira une bouffée, balançant négligemment des cendres sur le tapis tandis qu'il réfléchissait à la condition numéro deux, à savoir le fait qu'elle ne soit pas sa chose. Complexe... Il ne voulait pas d'une relation en théorie, et les quelques filles faciles qu'il avait honorées de sa présence lui suffisaient largement. Mais en gardant le fait qu'il voulait garder sa liberté intacte à l'esprit, cela ne signifiait pas pour autant que Blackwell était une "chose". Bien au contraire, elle le lui avait déjà prouvé... Mais qu'est-ce qu'elle était exactement pour lui? Il n'en avait aucune idée...

- "Et il va de soi que tu n'es pas ma chose, Sofia... Bien que l'idée soit tentante, j'avoue... " dit-il avec un sourire.

Si son visage montrait l'amusement son regard, lui, témoignait de sa sincérité. Le fait qu'il l'ait appelé par son prénom pour la première fois était aussi un signe, lui qui d'habitude se contentait des noms de famille. Une étape semblait franchie, pour son plus grand (dé)plaisir.

- "Et pour ton père, je m'excuse ok? C'est pas de ma faute moi si c'est un salopard de première... Et puis entre nous, à ce sujet, faudrait peut-être que tu l'acceptes parce que vu comme je t'ai eue tout à l'heure en parlant de lui c'est loin d'être une cicatrice fermée..." termina-t'il.

Il tira encore quelques bouffées sur sa cigarette puis la jeta par dessus son épaule sans se soucier de l'intérieur de Sofia. Après tout il en avait vu d'autre et ce ne serait pas une brûlure sur le sol qui lui ferait du tort. D'ailleurs, il se demanda comment la jeune femme allait expliquer à son coloc ce qu'il s'était passé...

Il soupira puis se frotta les mains d'un air enjoué en jetant un regard entendu à la jeune femme:

- "Bon, maintenant que nous sommes les deux d'accords, ne reste plus qu'à reprendre là où nous en étions..."

Il lui sourit et se rapprocha d'elle jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent à nouveau et qu'il profite de la tendresse de son étreinte. La retenant dans ses bras puissants il la couche sur le matelas moelleux avant de s'allonger sur elle.

Ses mains se firent plus baladeuses et se glissèrent sous son t-shirt pour s'attarder sur sa poitrine. Il continua de l'embrasser passionnément, s'écartant un bref instant des lèvres de la physicienne pour lui retirer son haut qu'il jeta négligemment dans un coin. Il l'observa un instant en se mordillant la lèvre appréciant ce qui se dévoilait à sa vue, avant de lui sauter dessus, des idées perverses plein la tête.

Leur petit manège reprit, leurs corps enlacés se découvrant passionnément, le désir de faire plus intime connaissance montant à un rythme effréné. Niko retira ses derniers vêtements et fit de même avec ceux de la jeune femme, prêt à passer aux choses sérieuses. Mais avant...

- "Il y a quand même un truc qui me chiffonne... Ton coloc là? C'est ton.. heu... copain? Non parce que la soirée à été déjà assez riche en surprise sans qu'en plus je finisse dans une armoire à me cacher d'un amoureux éploré qui a une hache à la main..." dit-il, mi-amusé, mi-inquiet.

Après tout avec la jeune femme, mieux valait s'attendre à tout...
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre... [PV]   Tel est pris qui croyait prendre... [PV] - Page 2 EmptyMar 7 Fév - 12:47

L'ego du jeune homme lui fit presque penser qu'elle aurait pu appelé les militaires pour capturer ce malotru et le mettre aux fers le temps qu'on lui trouve un jugement adéquat. Le commandait aurait été heureux que la scientifique en armement lui donne un prisonnier qu'il aurait pu exploité de manière abusive avant de le donner à la demoiselle pour qu'elle teste sur lui des protocoles jugés inhumains pour créer de nouvelles armes toujours plus performante et dévastatrice.
Elle était en temps normal la force dominante de leur accord puisqu'il ne pouvait pas fonctionner sans elle, sans la technologie qu'elle pouvait lui offrir il ne pourrait pas faire ses combines avec des clients pour le moins des plus malhonnêtes sans aucun doute. Peu importe le dominant et le dominé à vrai dire puisque leur organisation naissante ne pouvait fonctionner sans l'autre, alors elle ne prit plus la peine de penser à de telles absurdités pour profiter du moment présent.

Sa cigarette ou enfin le reste de sa cigarette partit sur le sol de sa chambre qu'elle avait pour habitude de laisser en bon état. C'était un vrai sans gêne ! Si elle avait eu le pouvoir de se lever, la bouche du jeune aurait été remplis avec les cendres qu'il avait laissé sur son tapis le forçant à s'excuser en les lui faisant avaler peu à peu pour qu'il retienne la leçon… enfin son caractère lui aurait permis un tel acte de cruauté sauf que cette fois-ci tout allait être différent. Pour une fois, elle était totalement sereine et détendue entre ses bras musclés, la serrant assez pour lui faire sentir son assurance et lui exprimer un peu de douceur dans une atmosphère il y a peu encore hostile et inamical. Qu'était-elle en train de faire ? Céder à un homme qu'elle venait de rencontrer ? Céder à un "bad boy" juste pour se sentir humaine et normale ? Non ce n'était rien de tout ça, elle savait juste que c'était comme cela et que sa raison était submergée par les messages que sa partie libidinale lui envoyait depuis son inconscient.
Nikolaï semblait totalement intéressé par le corps de la physicienne qui n'avait jamais eu de relations aussi poussées avec quelqu'un du sexe opposé pour la simple et bonne raison qu'elle n'en avait jamais ressentis le besoin auparavant car en 2149 elle était plutôt la fille marginale et au banc de la société, les intellos comme on les appelait ou les gosses de riches. Selon certaines légendes urbaines, la première fois était inoubliable… magique selon certains termes employés à outrance par des jeunes filles à son époque. Elle n'était que trop effrayée par rapport à son envie de connaitre cette fusion physique pour en voir enfin les couleurs et les détails pour voir si elle allait subir une transformation dans l'immédiat ou bien sur le long terme.
Finalement elle fut sortis de ses pensées par le voix de celui qui transformerait peut être sa vie.

« Ah mon colocataire n'est pas mon petit ami, je n'en ai pas eu beaucoup tu sais et avant toi j'étais assez réticente à ce qu'on me touche… »

Inférieure dans un domaine… c'était plutôt gênant d'avouer son incompétence dans un domaine même si ce domaine ici présent n'était pas difficile à travailler et selon les rumeurs il était facile d'y briller. Elle caressa du regard Niko' avant que ses mains ne viennent lui caresser tendrement le visage et qu'elle ne profite du relief de son corps musclé avec ses douces petites mains parcourant les muscles de son torse avec un petit sourire satisfait… elle qui ne voyait pas l'intérêt d'un homme avec un beau physique, elle comprenait dorénavant les autres jeunes femmes primant sur le physique malgré le fait que ce qui lui plaisait chez le voleur était majoritairement son caractère et sa personnalité.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre... [PV]   Tel est pris qui croyait prendre... [PV] - Page 2 EmptyMer 8 Fév - 6:30


- "Ah mon colocataire n'est pas mon petit ami, je n'en ai pas eu beaucoup tu sais et avant toi j'étais assez réticente à ce qu'on me touche…" répondit-elle

Niko lui sourit tandis qu'elle lui caressait le visage d'une main. Au moins il n'avait pas de soucis à se faire du côté de son coloc, c'était déjà ça. Pas besoin donc de garder son pistolet à portée de main et il le fit glisser négligemment du lit d'un léger coup de pied.

- "Ha ben je suis un sacré veinard alors..." souffla-t'il.

L'escroc passa de la contemplation à l'action, retrouvant bien vite le doux contact des lèvres de la jeune femme, s'abandonnant à ses caresses et son étreinte. Sa bouche, délaissant celle de la physicienne, se promenèrent sur son corps jusqu'à se concentrer sur sa poitrine, ses mains caressant chaque parcelle de son corps.

Se laissant aller et guider par le feeling évident entre les deux partenaires, le russe fut ramené à la réalité par la dernier phrase de Sofia. Il s'arrêta et leva vers elle un regard qui symbolisait sa prise de conscience:

- "Avant toi j'étais assez réticente à ce qu'on me touche…" répéta-t'il. "Est-ce que... Si je comprends bien... tu es.. heu.. vierge?" demanda-t'il sans trop y croire.

La réponse qu'il lu sur le visage de la jeune femme le conforta néanmoins dans cette possibilité qui venait de se muer en certitude. Un sourire victorieux prit bien malgré lui place sur ses lèvres, trahissant le sentiment qui l'habitait.

- "Non... Sérieux? T'es en train de me dire que toi, la femme si froide et sûre d'elle, toujours prête à tu es pucelle? C'est juste... heu... pas normal!" dit-il, amusé et abasourdi.

La surprise était énorme, et pour plein de raisons. Déjà Sofia était une jeune beauté qui devait sans doute attirer constamment l'attention sur elle. C'était un fait, en 2149 ou 85 millions d'années dans le passé, l'homme et la femme étaient fait pour se tourner autours. Il avait de la peine à croire qu'à vingt-trois ans, la physicienne n'ait jamais été aussi proche d'un homme avant lui. Décidément, c'était de la vrai science-fiction...

Mais d'un côté, l'idée lui plaisait. Après tout il était incontestablement supérieure à elle dans un domaine, sans qu'elle ne puisse le nier. Et même si ce domaine bien particulier n'était pas forcément utile dans le partenariat qu'ils venaient de mettre sur pied, c'était toujours un petit avantage psychologique.

Enfin il était flatté, ce qui en soi n'était pas si difficile. D'un ego plutôt surdimensionné, le fait que Sofia l'ait choisit pour sa première fois était sacrément gratifiant. Sûrement avait-elle aussi senti que quelque chose de spécial les unissait, les reliait l'un à l'autre. Ils étaient au moins autant attirés que repoussés l'un vers l'autre. Avec en arrière plein la possibilité d'un bonheur qui ne semblait plus si utopique.

- "Et tu m'as choisis moi pour ta première fois?" dit-il en posant un doigt sur son torse. "T'es sûr que tu n'es pas sous alcool ou un truc du genre toi hein? Parce que je sais pas si tu as remarqué mais la romance et tout ces trucs à la con, c'est pas mon truc..." dit-il, un brin emballé.

Comment pouvait-il lui offrir une première fois mémorable alors que lui-même n'en avait pas vraiment eu? Son premier rapport sexuel? A seize ans, avec une pute dans une ruelle malfamée de Smolensk... Si le plaisir avait été au rendez-vous, la tendresse, elle, s'était révélée totalement absente.

Il s'était peu à peu habitué à ces rapports avec des filles faciles dans les courbes compensaient largement leur manque de discussion. Embrumé par l'alcool, parfois sous drogues, la baise était devenu une habitude, rien de plus. Un rituel nécessaire pour son bien-être mais néanmoins pas forcément exceptionnel.

Mais avec Sofia c'était la possibilité de faire l'amour avec tendresse, en étant à l'écoute des désirs et des besoins de sa partenaire. Et dans ce domaine du sexe, également nouveau pour lui, il ne savait pas s'il serait à la hauteur. Après tout seul son plaisir avait compté jusqu'à présent, pourrait-il également en donner? La simple idée de se livrer autant à la jeune femme était de nature à lui faire peur.

Et c'est sans doute guidé par cette peur tapie tout au fond de lui, dans son coeur, qu'il reprit la parole:

- "Mais je veux dire... Tu voyais pas un truc genre avec des pétales de roses, de la musique douce et des bougies dans tous les coins? Tu sais le genre d'ambiance bien malsaine et cliché au possible... T'es une femme quoi, c'est votre truc ça non" reprit-il.

Ça sonnait vraiment comme une excuse à la con, mais ce n'en était pas une. Il souhaitait réellement que la jeune femme soit à l'aise et certaine de son coup. Sans quoi il semblait évident que leur petite entente pourrait pâtir d'une éventuelle relation qui tournerait mal. Niko n'était pas réellement certain de vouloir se lancer dans une histoire avec la jeune femme si cela causait sa perte.

Et pourtant, malgré son goût prononcé pour l'illégalité, il restait un homme. Un homme qui avait devant lui une jeune beauté qui représentait ce qu'il avait toujours imaginé en songeant à la femme parfaite. Et pour la première fois depuis bien longtemps, il eut l'impression de se comporter en imbécile de première.

Il lui sourit et passa une main dans ses cheveux avant de lui caresser la joue avec douceur. Après tout ce n'était pas à lui d'interférer dans sa décision de perdre sa virginité. C'était son problème à elle seule, tout comme le choix de la personne avec qui ça se ferait. Mais, en revanche, il pouvait au moins la forcer à réfléchir d'avantage sur cet acte.

- "Je suis un vrai con parfois, je sais... Mais tu comprends j'aimerais être certain que c'est bien ce que tu veux... Tu sais il paraît que c'est important pour les femmes la première fois, alors... Je voudrais pas la gâcher, en résumé! Je ne suis pas vraiment un gentleman, tu vois..." dit-il.

Si ses mots pouvaient laisser croire qu'il ne souhaiter pas coucher avec elle, son regard en revanche témoignait du désir qui le brûlait pour la jeune femme. Après tout, qu'elle soit vierge ou non et quel que soit sa réponse, il lui semblait désormais comme évident qu'il s'attachait à elle. Et peu à peu, il faisait sauter chaque barrière qu'il avait astucieusement dressée entre lui et les femmes pour se protéger de leur mauvaise influence...
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre... [PV]   Tel est pris qui croyait prendre... [PV] - Page 2 EmptyMer 8 Fév - 16:40

A croire qu'il faisait tout pour lui paraitre inhumain… rajoutant toujours de nouveaux éléments ne jouant pas en sa faveur, se dessiner un portrait de la sorte n'avait qu'un seul but la repousser de toutes ses forces. Pourtant elle avait cru que leur attirance était réciproque mais visiblement le fait d'être le premier lui posait un sérieux problème de conscience. Tous les propos sortis tout droit de sa bouche n'avait fait qu'augmenter la rage intérieure de la demoiselle qui déjà dans une posture défavorable, offrant presque ses faveurs à un voleur ayant tenté de la voler il n'y a pas si peu osant pratiquement la juger sur les apparences. Elle froide ? Peut être bien que oui. Mais comme toutes les femmes, elle avait attendu le moment idéal pour pouvoir fusionner son être avec quelqu'un d'autre, mais comme tout idéal ce n'était qu'un rêve et non la réalité ! Après tout elle souhaitait garder la face et l'insolence dont il faisait preuve à son égard alors qu'elle lui avait évité de se retrouver face aux militaires de la colonie lui avait paru totalement déplacée et hors de propos tout à coup.
La cerise sur le gâteau fut de faire une différence entre homme et femme alors que depuis un bon moment les femmes militaient pour leur indépendance ainsi que pour la levée de tout ces préjugés sur leur compte. Après tout homme ou femme on restait des êtres humains partageant la même planète et vivant dans une même société. Comme la plupart des hommes Nikolaï se révélait être un de ces hommes dont elle évitait la route la plupart du temps car trop centré sur leur propre petite personne ! Oui, elle aurait bien souhaité quelque chose de magique au plus profond d'elle même comme toute personne normalement constituée et même si la magie n'était pas au rendez vous, son plaisir aurait été réel si au moins il avait eu la politesse de la respecter un minimum sans lui faire autant de commentaire.

La déception coula tel des gouttes de pluies larmes du ciel. A quoi bon ? L'espoir n'avait été donné aux hommes que pour les détruire à petit feu… elle avait eu l'idiotie de le croire différent et proche d'elle à la fois, quelle singulière erreur ! Elle qui se vantait d'avoir de hauts diplômes et de bons précepteurs, son esprit rationnel n'avait même pas eu l'intelligence de voir plus loin que son propre désir exprimé par son "ça" intérieur présent dans son inconscient comme le disait Freud dans son étude de la psyché. Les seules barrières face au désir étaient le sur-moi et le moi permettant de lutter contre les pulsions animales se trouvant dans nos âmes.
Le regard du russe lui semblait pourtant si sincère à son égard… non, il devait s'agir d'une ruse pour l'appâter ! Il était le stéréotype même du Don Juan des temps modernes, un homme souhaitant combler toutes les femmes du monde et qui ne respectait que sa propre personne.
Refusant de croire que cette soirée fut un réel échec pour sa personne, elle se contenta de penser qu'elle avait au moins réussi à avoir un partenariat avec ce malotru pour pouvoir continuer en toute sérénité ses travaux de grande envergure.

« Ecoute je suis fatiguée et là j'en ai marre de tes réflexions ! Je suis comme je suis et je n'y peux rien c'est tout ! Que je sois une femme ou toi un homme, on aspire tous à la même chose le bonheur. Sauf que tu es braqué sur tes idées et ta petite personne que tu souhaites satisfaire. Maintenant sors de chez moi avant que je hurle pour appeler les militaires ! »


Un sentiment de tristesse jusqu'alors si rare fit de nouveau son apparition dans le coeur "pur" de la brunette qui garda tout de même un visage stricte face à celui qui venait de la mettre dans une rage folle. Elle n'avait jamais été très bonne actrice et il devait surement savoir qu'elle était loin d'être insensible et froide comme elle le laissait paraitre aux premiers abords. En cet instant de rage sanguinaire, elle ne voulait que se retrouver seule pour faire disparaitre cette océan de rage contenu dans son esprit et évacué ce trop plein de passion inutile dorénavant. Pourquoi vouloir sortir de sa condition ? Cette erreur lui avait été fatale.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre... [PV]   Tel est pris qui croyait prendre... [PV] - Page 2 EmptyJeu 9 Fév - 12:19


Visiblement ses remarques envers la jeune femme passaient mal, très mal. Il se mordit la lèvre en observant sa réaction, constatant qu'il était allé trop loin. Il ferma les yeux et soupira; décidément il était un vrai imbécile. Il ne voulait pas la blesser ou la vexer, loin de là. Mais il n'avait pu garder son étonnement pour lui et comme bien souvent cela c'était révélé de mauvais goût.

Le russe avait l'impression d'avoir fait voler en éclat la promesse d'une belle histoire qui valait vraiment la peine d'être vécue. Et la pointe de tristesse enveloppée de colère de la physicienne le toucha bien plus qu'il n'aurait pu l'avouer. Mais à force de trop vouloir jouer avec le feu...

- "Ecoute je suis fatiguée et là j'en ai marre de tes réflexions ! Je suis comme je suis et je n'y peux rien c'est tout ! Que je sois une femme ou toi un homme, on aspire tous à la même chose le bonheur. Sauf que tu es braqué sur tes idées et ta petite personne que tu souhaites satisfaire. Maintenant sors de chez moi avant que je hurle pour appeler les militaires." dit-elle

Niko soupira doucement puis acquiesça à regret. Elle avait raison, il ne pouvait le nier. La réaction de Sofia n'était que la conséquence logique de son manque de tact et des remarques désagréables dont il la couvrait.

Cela ne lui avait jamais semblé anormal de se comporter ainsi, après tout la jeune femme l'avait torturée il y avait peu. Mais ce n'était que l'acte d'une personne qui ne demandait sans doute qu'à être aimée et appréciée pour ce qu'elle était: une physicienne brillante, intelligente et d'une beauté remarquable.

- "Hors de question..." dit-il doucement.

Voilà, tout était résumé en une seule phrase. Non, il n'en avait pas envie... Non, il ne souhaitait pas quitter la présence envoûtante de la jeune femme et retourner à ses petites affaires, incapable de trouver le sommeil. Et non, il ne souhaitait pas tout gâcher à cause de son ego ou simplement de son esprit taquin.

Il leva le regard vers elle, l'un de ceux où l'arrogance et la fierté étaient absents pour ne laisser place qu'à la douceur et au sentiment. A défaut de trouver des mots justes et ainsi se livrer d'une façon dont il n'était pas coutumier, peut-être que ce qu'il passait par son regard suffirait à lui faire comprendre qu'il tenait à elle?

Mais la possibilité de se retrouver au frais parce que Sofia avait appelé les gardes ne lui plaisait pas non plus des masses. Au moins s'il partait, peut-être pourrait-il la revoir? Sûrement même... En prison, en revanche, il n'y avait que peu d'espoir qu'elle ne lui amène des oranges. La logique voulait donc qu'il suive la demande de la jeune femme et débarrasser le plancher.

Finalement, après un soupir de capitulation, il se leva et entreprit de se rhabiller sans prononcer une seule phrase sarcastique ou ironique comme à son habitude. Au lieu de cela, il l'a caressa d'un regard doux tandis qu'il achevait de passer ses derniers vêtements. Sa chemise était bonne à jeter, lacérée et imbibée de sang qu'elle était. Mais au moins, sa veste en cuir permettrait de la camoufler le temps qu'il ne rentre chez lui et prenne une bonne douche... Seul...

Une fois qu'il fut prêt au départ, il passa son sac en bandoulière et se rapprocha d'elle. Il s'assit à ses côté et lui passa une main douce sur la joue, profitant de ce contact si agréable dont il devenait gentiment accro bien malgré lui.

- "Je m'incline et je pars..." souffla-t'il. "Mais je veux te revoir Sofia... Ce que je n'arrive pas à dire, c'est que je tiens à toi, je crois bien...."

Il lui fit un petit clin d'oeil puis approcha ses lèvres des siennes et l'embrassa passionnément, avec toute la tendresse dont il pouvait faire preuve. La encore il espérait que le jeu de leurs lèvres suffirait à lui faire comprendre ce qu'il avait décidément de la peine à dire...

Puis, à regret, il se leva et prit la direction de la sortie. Au dernier moment, sur le pas de la chambre de la jeune femme, il s'arrêta et se tourna une nouvelle fois vers elle:

- "J'habite au numéro 13, quartier sud... Je suis souvent à la maison en début de soirée, ou alors au bar... Si le coeur t'en dit, tu es la bienvenue..." dit-il

Et voila, un nouveau cap, encore, était franchi. Le fait qu'il lui donne son adresse et l'invite chez lui pouvait sembler anodin mais il n'en était rien. Il tenait vraiment à sa tranquillité et n'invitait que rarement des gens en sa demeure, qu'il considérait comme son jardin personnel.

Il tourna le regard vers la porte d'entrée du bungalow et y repéra sur un porte-manteau la blouse de travail de Sofia. Une idée lui vint à l'esprit pour la forcer à le revoir, bien qu'il gageait qu'elle en avait autant envie que lui malgré le fait qu'elle le mettait à la porte. Mais il lui faudrait un peu de temps...

- "Dis-moi, avant que tu ne me jettes dehors, peut-être que tu m'offrirais un café? C'est ce que les gens normaux font, parait-il..." termina-t'il avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre... [PV]   Tel est pris qui croyait prendre... [PV] - Page 2 EmptyJeu 9 Fév - 14:56

En tout premier lieu, sa fatigue lui dicta de se coucher immédiatement pour pouvoir récupérer de cette soirée éprouvante tandis que sa raison lui ordonnait presque de rester éveiller pour que le malotru ne fasse pas plus de dégâts chez elle. Entre autre, malgré son état de fatigue presque alarmant elle devait nettoyer tout ce qu'il y avait au sol pour que William le professeur de la colonie ne se pose pas de question quant à l'éventualité qu'un criminel fut entré ici et qu'elle lui cachait quelque chose. Son regard parcourra donc la pièce d'un regard las avant de remarquer toutes les bribes de verres au sol ainsi que les cendres de cigarette et l'objet du crime lui même sur son tapis en partie consumer par les braises ardentes de ce plaisir réduisant la vie à néant en détruisant les cellules des poumons.
Vu le milieu social d'où venait sans aucun doute son partenaire, ça n'aurait pas du l'étonner qu'il consomme diverses drogues même si elles étaient légales comme le tabac… la santé comme les sciences physiques était un domaine très important pour développer une société donnée ainsi que lui permettre une longévité impressionnante. Le milieu populaire livrait ces pauvres jeunes à des pratiques de plus douteuses comme fumer avant leur majorité ou bien devenir alcoolique avant même d'avoir vécu une vie convenable… ces gens là ne laisseraient rien derrière eux à part désolation et déraison à son avis. Même si il y avait certaines exceptions à cette observation comme les grands hommes changeant le monde tout en consommant des substances qu'elle jugeait comme des poisons légers.

Abandonnant l'idée de tout nettoyer, elle tenta de se concentrer sur son sommeil mais Nikolaï n'était visiblement pas de cet avis ! Tout d'abord son caractère d'inconscient le mena à refuser d'écouter tranquillement et calmement la scientifique et de quitter les yeux sans faire d'histoire. Son regard changea du tout au tout après quelques instants, elle fut presque touchée par la teinte sentimentale qu'elle crut percevoir au plus profond de son regard sauf qu'il s'agissait d'un professionnel en face d'elle et pas d'un simple homme sans qualification dans ce qui était de cacher ses réelles intentions. Mensonge ou réalité ? Sa façon de la regarder et la dévorer du regard était peut être un piège visant à lui faire baisser sa garde pour profiter pleinement d'elle. Or elle le semblait plus sincère que jamais malgré les doutes assaillant de toute part son coeur de demoiselle en détresse.
La vue du corps parfait du beau blond dérangea l'héritière des Blackwell qui ne put s'empêcher de regarder tout en réprimant un petit sourire de satisfaction… et même si elle avait un bon contrôle sur ses gestes, son coeur battait la chamade à lui en briser la cage thoracique !
La suite l'étonna à nouveau ! Lui qu'elle prenait pour un homme à femme se révélait être bien plus complexe que ça en dévoilant une part de lui donc elle ignorait tout. Son attitude des plus étranges interloqua la physicienne qui fut flattée et énervée à la fois du fait qu'il retourne sa veste. Avant même qu'elle ne puisse faire signe de protestation en l'insultant, il s'assit à côté d'elle l'admirant de nouveau s'approchant de nouveau d'elle pour échanger un magnifique baiser. Qu'il arrête… si elle n'avait pas besoin de quelque c'était bien d'un homme s'accrochant à sa fausse liberté et tentant de la séduire par tous les moyens… de la mauvaise foi, oui oui, il lui parut claire qu'elle mentait en n'avouant pas aimer son contact près d'elle.

Il reprit la route pour sortir de sa chambre, de sa maison et de sa vie sentimentale jusqu'à ce qu'il ne se retourne à deux reprises pour tenter de s'accrocher à elle tel un lierre à un chêne. Elle venait de l'engueuler et pourtant il voulait prendre un café ? Il se prenait pour qui ?!

« Attends attends ! D'abord tu me dis que tu veux garder ta "liberté" que tu ne veux pas que je te contacte souvent alors que tu t'obstines visiblement à rester ici, chose que tu m'as demandé de ne pas faire enfin j'ai cru comprendre ça dans "ne m'appelle pas dix fois par jour". Tu m'as posé tes conditions comme si j'étais un vulgaire objet sans volonté et tu dis tenir à moi ? Le verbe "croire", oui je pense que tu l'as bien utilisé et que tu t'es bien trompé. Et désolé pour toi, je ne suis pas dans le norme, je suis froide tu sais ? »


Son ton ironique et plein de rage lui permit de libérer une partie de ce qu'elle avait sur le coeur la fatiguant encore plus. Son corps nu resta sous les draps, espérant juste qu'elle puisse un jour trouver le bonheur utopique auquel elle aspirait tellement depuis son arrivé ici car quelle femme ne voulait pas trouver cette personne qui voyait en vous la plus belle personne sur cette planète… en outre, elle souhaitait juste le voir disparaitre pour qu'elle puisse enfin tenter de l'oublier.
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MessageSujet: Re: Tel est pris qui croyait prendre... [PV]   Tel est pris qui croyait prendre... [PV] - Page 2 EmptyJeu 9 Fév - 19:04


- "Attends attends ! D'abord tu me dis que tu veux garder ta "liberté" que tu ne veux pas que je te contacte souvent alors que tu t'obstines visiblement à rester ici, chose que tu m'as demandé de ne pas faire enfin j'ai cru comprendre ça dans "ne m'appelle pas dix fois par jour". Tu m'as posé tes conditions comme si j'étais un vulgaire objet sans volonté et tu dis tenir à moi ? Le verbe "croire", oui je pense que tu l'as bien utilisé et que tu t'es bien trompé. Et désolé pour toi, je ne suis pas dans le norme, je suis froide tu sais?" cracha-t'elle.

Niko haussa un sourcil en réponse, ne sachant pas que répondre à tant d'arguments. Il haussa les épaules et écartant un peu les avants-bras:

- "Ouais mais ça c'est parce que je suis un mec compliqué..." dit-il avec un léger sourire au coin des lèvres.

Il n'avait pas envie de se prendre la tête maintenant, et encore moins avec Blackwell. Décidément, dès qu'il était question de sentiment il était à la traîne et négociait mal le truc. Si en plus c'était avec la jeune femme, il ne pouvait clairement pas gagner sur ce terrain.

Il l'aimait bien mais n'arrivait pas à le lui montrer... Peut-être parce qu'il n'y tenait pas réellement, au fond? C'est clair ça lui faisait peur et puis son bon sens lui commandait de fuir au plus vite cette maison et la jeune femme, de se contenter de leur simple partenariat. Mais quelque part au fond de lui il avait cette irrémédiable envie de partager sa compagnie, même pour une bonne bagarre.

Mais s'il se résigna à s'aventurer sur ce terrain, en revanche il pouvait faire en sorte de l'attirer sur le sien. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres tandis que ses yeux reprenaient un éclat malicieux:

- "Bon ben j'imagine que je vais devoir me le servir tout seul, ce café..." dit-il en tournant les talons.

Il se dirigea vers la cuisine, bien en ordre comme il fallait s'y attendre. Il se dirigea vers la machine à café et s'en tira rapidement un, jetant un regard vers l'entrée de la chambre de Blackwell. Cette dernière semblait ne pas vouloir daigner le surveiller. Elle ne voyait sans doute pas ce qu'il pouvait faire de mal dans le cuisine, et en effet il n'avait pas grand chose à y faire. Le russe termina son café et posa la tasse sur la table.

- "Atroce, ton café.. Bon, on se voit dans disons... hum... trois jours au bar? Vers les 23 heure?" dit-il sans se soucier de sa réponse.

En s'introduisant chez elle il avait remarqué la carte d'accès au labo de la jeune femme, épinglée sur sa blouse. Il la décrocha d'une main habile et la glissa dans sa propre veste. Il sourit en imaginant la fureur de la jeune femme demain en se rendant compte qu'elle avait disparue. Il ne lui faudrait sans doute pas longtemps pour se rendre compte qu'il la lui avait volé et alors elle viendrait à lui. Peut-être qu'il ne passerait pas un moment des plus agréable mais au moins ce serait en sa compagnie...

- "A bientôt, chipie..."

Il ouvrit la porte et se laissa bercer par un courant d'air frais qui faisait le plus grand bien. Le soleil allait bientôt se lever et il avait bien l'intention d'aller dormir et récupérer de cette soirée riche en évènement. Il franchit le seuil et referma la porte derrière lui avec sa fausse carte d'accès qu'il s'était codée pour les besoins du cambriolage et s'engagea dans l'allée.

Il tira la carte du labo de la jeune femme avec un air satisfait sur le visage:

- "A très bientôt, même... " souffla-t'il d'un air amusé.

La journée allait s'annoncer sans doute encore plus intéressante que la nuit qui venait de s'écouler...
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