Une journée au lit, elle n’avait rien eu de spéciale et elle était en congé après tout ses jours de travail. Elle avait du être obligé de prendre un jour de congé. Une journée passait dans un lit en reprenant des forces. Elle s’était finalement réveillée vers les 20h, le temps de se lever et de s’habiller pour prendre un peu l’air. La jeune femme avait décidé de voir comment tout se déroulait… Elle avait mis un haut rouge, avec une jacket noir, accompagné d’un jeans. La jeune femme avait même passé un peu de temps à se mettre un brin de rouge à lèvres, d’un rouge discret qui faisait ressortir son haut. Elle glissa quelques terras dans sa poche par prévention, si elle finissait au bar à boire quelque verre avec des amis. Elle était parti pour passer un moment dehors. Elle s’était diriger sur la place principale où quelques soldats avaient fini leur ronde. Il y avait d’ailleurs deux de ses amis qui était là. La jeune femme sourit et leur proposa d’aller boire un verre. Arrivée au bar, la jeune femme ne fit pas du tout attention au gens qui se trouvait là. Elle s’était assise et avait commencé à boire un verre d’alcool, tirant une légère grimace qui fit rire ses collègues, puis ils lui expliquèrent la journée. Un peu plus tard, un autre de ses collègues arriva en lui disant qu’il la cherchait et lui demanda de le suivre. Elle posa des terras sur la table pour dire qu’elle payait la tournée. Ils levèrent un verre à sa sortie. Savannah discuta légèrement avec ce soldat qui l’emmenait vers une des barrières. Elle lui avait posé des questions de quoi il s’agissait. Elle avait cru que c’était une histoire d’infirmerie ou encore avec le commandant. Elle avait une fois de plus trop naïve. Le jeune homme, Jefferson, se présenta à elle une fois arrivée vers les barrières. Elle s’appuya à une pour l’écouter. Elle ne savait pas tellement ce qui était entrain de se passer. Il se rapprocha d’elle pour lui mettre une main sur sa nuque. Il lui dit qu’il ressentait des choses pour elle et qu’il voulait qu’il aie un rencard. Il était amoureux d’elle, voir fou d’elle. Savannah fut très vite prise au dépourvu. Quoi ? C’était quoi cette histoire ? La jeune femme fit un « o » de la bouche. Elle aurait voulu lui répondre, sauf qu’il s’approcha d’elle pour l’embrasser. Elle détourna sa tête de côté pour que ses lèvres rencontrent sa joue. En détourant sa tête, elle vit un homme. Il lui fallut plusieurs clignements de yeux pour se rendre compte que c’était Raphaël.

« Jefferson. On est pas seul. Tu pourrais reculer. »

Le jeune homme était un nouveau. Il n’avait pas tellement de pouvoir par rapport à Raphaël qui avait un plus grand statut que lui. Elle se pinça les lèvres. Son cœur avait légèrement accéléré en le voyant, repensant à leur nuit. Elle devint légèrement stresser. Il lui fallut temps pour comprendre ce qui allait se passer. Jefferson prit la parole pour lui demander de partir et de les laisser les deux. Savannah écarquilla légèrement des yeux. Elle devait halluciner non ? Il l’avait pourtant bien fait. Son regard jonglait entre lui et Raphaël.

Une confrontation ? Pour elle ? La jeune femme ne voulait pas se faire des films, mais pourquoi avait-il un regard déterminé et pourquoi l’avoir fait aussi rapidement partir ? Elle s’en serait très bien débrouiller. Elle avait regarder la scène avec tout les détails qui soit. Rien ne lui échappa. Le soldat leva son bras pour lui en envoyer une belle et il s’arrêta. Les mots enchaînés par Raphaël l’avait mis K.O. en moins de seconde qu’il aurait fallut pour que la jeune femme se débarrasse de lui en étant un peu plus douce et gentille. Elle avait des déclarations. Savannah était jeune et pleine de vie. Malgré son caractère, la jeune femme était bien apprécier des garçons. La jeune femme sourit légèrement toujours appuyé contre les troncs d’arbre qui faisait les défenses de la colonie. Elle regardait Raphaël, qui la regarda et changea tout de suite de masque. Il passa d’un visage noire à un visage plus détendu ? Il venait de s’énerver à cause d’elle. La jeune femme regarda le soldat disparaître pour accorder toute son attention sur lui. Sa remarque la fit sourire franchement. Elle était contente de le voir, elle remarqua sa nouvelle allure. Il semblait différent. Des habits convenable et propres, on aurait jamais dit qu’il aurait passé 4 ans dans une jungle. Elle avait du mal à se dire que c’était vraiment le cas.

« Oui, je compatis le pauvre. Il avait du mettre son courage à deux mains pour me dire tout ça. Je pense pas qu’il va revenir me voir de sitôt en tout cas. »

Son regard s’encra dans le sien. Sa respiration et ses battements de cœur s’accéléraient petit à petit. Des images revinrent dans sa tête, où il l’embrassait la jeune femme court-circuita ses pensés, comme elle l’avait fait quand le soldat Anderson avait été blessé. Elle réussit plus ou moins à oublier ce qui s’était passé, en se centrant sur le patient et non sur lui. Elle détourna le regard pour regarder les alentours. Il la remercia pour ce qu’elle avait fait. Elle avait réussi à le faire tenir bon en attendant qu’il arrive et pendant qu’elle le transportait pour aller à l’infirmerie. Elle zappa un peu cette étape. Elle était en jour de repos aujourd’hui. Elle leva de nouveau les yeux pour le regarder.

« De rien, c’est la moindre des choses. »

Savannah avait envie de détendre légèrement l’atmosphère. Elle imaginait qu’il devait être assez proche du soldat pour qu’il aie une radio pour causer avec lui. Et elle, dans l’histoire, ben était juste la soldat placé sur le terrain. C’était son boulot. Il devait être inquiet pour lui. C’était aussi pour ça qu’elle voulut plaisanter, sauf qu’elle n’avait pas du tout fait attention aux doubles sens. Elle savait qu’il n’allait sûrement pas rester longtemps… Donc c’était sur ça qu’elle blaguait et non sur le fait de vraiment appartenir sur le possessif. La jeune femme était vraiment un cas social.

« C’est mon travail. Mais d’ailleurs, tu as dit mon interne, depuis quand je t’appartiens ? Ah savoir hein. »

La jeune femme resta interloquer avec sa réaction. C’était la première fois qu’elle se retrouvait dans cette situation. Elle l’appréciait beaucoup. La jeune femme l’avait bien compris son cœur qui accélérait et son regard qui arrivait à lui arracher n’importe quoi. La jeune femme sourit de plus belle. Elle le trouvait vraiment mignon, chou, à croquer. Il voulait qu’il la laisse tranquille. La jeune femme perdit son sourire en voyant qu’il faisait fausse route. Il semblait vouloir retourner le chercher. Elle s’avança pour le rattraper et prendre son poignet. Elle laissa sa main bien fermement, ne voulant le voir chercher un inconnu, qu’elle ne connaissait même pas et avec qui elle ne voulait rien. Savannah prit l’initiative de mettre une main sur son cou pour déposer ses lèvres sur les siennes et l’embrasser, sur sa bouche rapidement et brièvement. Elle n’avait pas l’habitude d’embrasser les personnes et elle ne savait pas si elle l’intéressait, oui. Mais dans quel mesure, elle se basait sur une nuit où elle avait dormi contre lui et il l’avait embrassé sur le moment. Elle recula d’un pas ou deux pas, en arrière. Elle avait l’impression d’avoir commis une bêtise.

« Non… C’est pas… Mon copain. Il… Il était juste venu me dire qu’il m’aimait… J’allais le repousser.»

Savannah avait juste une envie de coller ses mains sur son visage pour se cacher de lui. Elle avait vraiment honte. Il faudrait qu’elle s’achète un dictionnaire pour apprendre à communiquer, sans mettre les gens mal à l’aise. Savannah était pas le genre de fille à sortir avec une personne en apprenant à l’aimer. Elle avait toujours voulu rencontrer l’amour. Elle voulait savoir ce que cela faisait et… La jeune femme le fuyait du regard, un moment, n’osant le regarder. Puis, elle le regarda lui souriant naturellement.

« Mais si tu veux aller le chercher, il y a pas de problème. Je serais plus là pour l’accueillir. Il vaut mieux être accompagné. Et on va dire que cette semaine, je serais votre interne pour monsieur Anderson. »

Elle essayait de le détendre un peu. Rien qu’un peu. Cela la calmerait aussi un peu. Il était obligé de la perturbée autant avec son regard, sa simple présence. Elle se demanda intérieurement combien de temps il allait rester ici. Une semaine, juste le temps de rétablissement de son patient ? La jeune femme voyait plein d’opportunité. Il pourrait lui apprendre des petits trucs. Il faudrait qu’elle voit sa sœur à l’infirmerie, mais c’était pas le problème. Son regard croisa le sien pour ne plus le lâcher. Il était vraiment un modèle.

Qu’est-ce qu’elle faisait ! C’était son supérieur et elle n’arrivait pas à le prendre et à avoir un échange normale avec lui. Ses yeux se baissèrent. La jeune femme s’en voulait d’avoir bégayer et encore d’avoir dit qu’il pouvait aller le chercher. C’était absurde. La jeune femme n’écoutait plus la raison. Son cœur lui dictait et prenait possession de ses affaires. Il avança pour briser la distance qui les séparait. Instinctivement, la jeune femme recula de quelque pas puis s’arrêta pour qu’elle se retrouve entre lui et les défenses. Pendant ce moment, Savannah n’avait plus réussi à lâcher son regard. Elle avait l’impression qu’il était sur la même longueur d’onde. Son cœur s’accéléra pour lui taper contre la poitrine. Sa peau devenait légèrement moite par le stress émotionnel qu’elle était entrain de vivre. Il ne faisait que de la regarder pourtant. Son esprit lui disait de filer et de mettre un terme à tout ceci. Il était mon supérieur cette semaine. Sa main alla se loger dans le creux de ses reins pour la prendre contre lui. La jeune femme se laissa faire. Elle avait perdu le contrôle de son calme irréfutable. Son visage s’approchait du sien, Au simple contact de ses lèvres, elle le regarda avec tendresse. Il lui dit qu’il n’irait pas le chercher. La jeune femme se sentait de plus en plus émoustiller. Il déposa ses lèvres pour l’embrasser. C’était un baiser qu’elle n’arrivait pas à comprendre. Il était intense et indescriptible pour la jeune femme. Ses yeux se fermèrent pour y répondre. Ses sentiments prirent le dessus. Elle répondit avec toute sa tendresse. Elle oublia complètement ce qui pouvait se dérouler autour. Ce n’était que elle et lui. Au bout d’un moment, il se sépara d’elle, ses yeux se rouvrant petit à petit. Il lui dit qu’il s’excuserait pas. Savannah sourit de plus belle. La première fois qu’il l’avait fait. Il s’était excusé. La jeune femme n’avait pas envie de l’excuser car elle, le voulait également. Ce n’était pas un crime pour elle. Perturbée par ce qui venait de se passer et par la distance qui prenait à chaque fois. La jeune femme ne savait pas comment réagir à ça. Est-ce que c’était normal ? Allait-il avancer ensemble pour un avenir. La jeune femme ne pensa pas à la suite. Légèrement stressée, par ses sentiments et par ce qui se passait par là. Savannah commença à débattre un discours.

« T’en mieux, tu n’as pas à t’excuser, aucunement. On a passé la nuit ensemble dans un arbre. On s’est embrassé, ensuite t’es parti et tu es revenu, tu as sauvé une vie… Et on recommence à nouveau à s’embrasser, après que tu es chassé le soldat. C’est normale…. Enfin, normalement tordu. Ou, non. C’est perturbant ! Tu es perturbant. »

La jeune femme était presque dans une mini crise hystérie, touché par le syndrome. Elle ne faisait que parler. Il la rendait nerveuse, incontrôlable. Il arrivait à la calmer en un instant. La jeune femme ne se rendait pas tout à fait compte des sentiments qu’elle éprouvait. C’était la première fois… Et surtout, cela avait été longtemps mis de côté. Sa main se mit sur sa bouche par réflexe pour stopper le débit d’information. Elle avait dit des choses qu’elle n’aurait pas du dire. La jeune femme changea tout de suite de sujet. Comme elle l’avait si bien fait la première fois. Elle recula légèrement pour s’adosser contre la défense de la colonie. Le troncs épousait parfaitement ses fesses et ses mains se mirent dessus pour essayer de stopper la boule d’énergie.

« Mais dit moi, tu t’es reposé au moins ? Dormi ? Tu dois être au meilleur de tes formes s’il arrivait quelque chose à l’infirmerie. Tu as fais ? »

Attendez deux minutes, non dix minutes. Le cœur de Savannah battait à tout rompre. Elle avait l’impression qu’il allait exploser. La jeune femme n’était pas calme. Elle avait sortit tout un monologue car il la perturbait. Oui. Tout semblait pourtant réel, normale, pourtant ce mot ne correspondait totalement. Rien ne pouvait expliquer ce qu’elle était entrain de vivre. Elle prenait de plus en plus conscience qu’il n’était pas qu’un simple ami et elle le considérait non plus pas comme son frère. Il prit la parole pour lui dire que c’était plutôt elle qui le perturbait. Cela ne la calma pas et ne la rassura pas. Il sembla reprendre la parole, pour lui parler de sa douche. La jeune femme ne put résister à avoir une image de lui sous la douche pendant un long moment. Elle rougit brusquement. En plus, ses mains de chaque côté de sa tête, qui prenait appui sur le tronc, faisait qu’elle n’avait pas d’échappatoire. Son regard alla rencontrer le siens avec ses pommettes de couleur rougeâtre. Elle avait chaud et elle n’arrivait plus à assimiler quelque chose. Il approcha son visage du sien. Elle ressentait comme des palpitations. Savannah avait envie de le connaître et d’être avec lui. Elle voulait ressentir ce sentiment de bonheur. Son sourire s’installa sur son visage en se pinçant la lèvre inférieur.

« Oui, au plus haut point, que cela devrait être interdit. »

Elle avait prononcé ses mots en prenant le soin de bien les articuler pour ne pas bégayer. Elle ne devait plus le faire. C’était tellement enfantin. La jeune femme laissa ses mains sur son tronc pour ne pas faire une bourde. Pourtant, inconsciemment, elle mit sa main sur sa chemise pour la tenir, ne voulant le voir partir de si vite, comme la dernière fois. Des images de lui revinrent dans sa tête, au moment, où elle voulut prendre la parole. Elle venait de le dire inconsciemment.

« Moi aussi, je prends des douchhh… Merde. J’ai pas dit ça. »

Savannah ne put s’empêcher de rire à sa remarque. Elle se foutait de sa propre tronche. Non, comment avait-elle pu dire ça. Son autre main frotta une larme qui était sorti, tellement qu’elle avait ri sur le cou. Sa main se prit pour le rapprocher d’elle, légèrement plus. Elle déposa un baiser sur le coin de ses lèvres pour retrouver légèrement son calme.

« Fallait pas me parler de douche. Bon… Mon histoire. Elle n’a rien de magique ou de spéciale. Ma mère et mon père sont des médecins. Ils travaillent dans un hopital de l’état pour aider et sauver les démunis. Moi et ma sœur ont a voulu suivre l’exemple. Ma sœur a 10 ans de plus que moi, c’est d’ailleurs elle qui m’apprends ce que je dois savoir, même si on est en froid en ce moment… C’est grâce à elle si je suis à Terra Nova, elle était doué. On lui a accordé de prendre une personne. Mes parents ne voulant pas venir. Elle voulait m’offrir une vie meilleure. J’ai arrêté mes cours là-bas pour venir ici, où j’appris la suite, jusqu’à être muter à cause de mon caractère…»

La jeune femme hésita à continuer. Il n’avait pas à savoir pourquoi il y avait cette rumeur sur elle. Elle n’était pas inhumaine. Elle se protégeait du mieux qu’elle pouvait. Elle avait tellement de gens qu’elle aimait partir, mourir de faim, de maladie ou tout simplement ils en avait fini avec la vie. Cela l’avait marqué. Elle s’était tut durant des années, en observant et en se coupant de la communication, que cela devenait légèrement dure des fois de reprendre le fil. La jeune femme sourit.

« Le reste sera un mystère. Faudra que tu le découvres. Laisse-moi deviner pour toi. Comme tu es un génie… un médecin en trauma avec du talent. Tu t’es fait recruté pour Terra Nova. Tu es venu. Tu as essuyé une attaque de carnosaure et tu as décidé de vivre dans la jungle, pour te trouver parmi nous aujourd’hui, à cause d’un ami au quel tu tiens énormément…. J’ai trop parlé. »

Comment avait-elle pu parler autant sans être déstabilisé ? Elle avait tout simplement fui son regard pour bouger une main, comme un italien, pendant qu’elle parlait. Du coup, elle se focalisait pas sur Raphaël sous la douche ou dans une position non-catholique. La jeune femme repris des couleurs rouges à penser à nouveau à ça. C’est pas vrai. Comment il faisait pour rentrer dans sa tête.

Bizarrement la jeune femme l’écouta sans plus rajouter à son histoire. Elle ne l’avait jamais vu ou considérer comme un enfant de riche. La jeune femme voulut rajouté aussi quelques mots sur sa nationalité, mais elle ne fit rien. Elle écouta son histoire. Il enleva ses mains pour les mettre dans ses poches. Son regard avait changé d’un seul coup. Elle avait entendu parler de la guerre et à quel point cela pouvait marquer une personne. Si on y envoyait un homme, il revenait marquer au fer rouge à jamais. C’était comme ça et pas autrement. Il y avait des choses qu’on ne pouvait pas guérir. Il leur fallait du temps. La jeune femme voulut mettre sa main pour l’apaiser, sur sa joue. Elle se leva pour se reposer quand il reprit la suite de ses paroles. La jeune femme avait du mal à se retrouver. Elle entendit le mot femme. La jeune femme savait que c’était bien trop beau. Elle était quoi ? Une distraction ? La jeune femme avait toujours vu le couple marié de ses parents faire un couple d’âme sœur. Ils étaient fait l’un pour l’autre. Savannah ouvrit sa bouche pour la refermer. Elle était perdu. Il avait préféré être honnête avec elle pour sa femme. Elle l’aurait appris un jour au l’autre. Il valait mieux que ce soit de sa bouche. La jeune femme le regarda puis elle prit le soin de lâcher sa chemise pour lui rendre sa liberté. Ses mains se crispèrent contre le bois… Elle essayait de prendre son courage à deux mains.

« Je suis vraiment désolé pour ta femme, cela doit être horrible de perdre sa moitié… »

Savannah continua et finit sa phrase dans une chuchotement à peine auditif. Elle avait un regard en bas. Elle était perdue sur le moment. Il l’avait embrassé. Quand il lui disait ça, il voulait être honnête et… Quand il lui disait ça, il voulait lui faire passer un message qui voulait dire qu’il était sérieux dans une relation. La jeune femme arrêta de penser. Elle avait toujours été honnête et sincère. Il se trouvait prêt d’elle. Ses chuchotements se répandirent dans la nuit, légèrement plus fort.

« La seule et unique personne. Elle doit te manquer. »

Elle se décida de relever son menton pour le regarder. La jeune femme avait besoin de savoir ce qu’elle était vraiment ? Il avait rembarré un homme. Elle l’avait embrassé et il l’avait fait à son tour ? Ils jouaient à quoi exactement ? Savannah détourna son regard pour ne pas regarder son regard. Son baiser d’avant, elle ne l’avait pas imaginer. Elle reprit la parole.


« Et moi. Je suis juste la fille qui te perturbe, un jeu ? »

Oui, elle avait employé le terme de jeu. La jeune femme se souvenait de la contrainte pour lequel son futur beau-frère l’avait embrassé. C’était sur une pulsion. Une simple pulsion. Savannah était une fille jolie. Elle le savait. Il y avait des regards qui la suivirent quand elle marchait. C’était une marque qui voulait dire : « Je te regarde, tu es belle ». Elle était peut-être une simple tentation qui lui faisait prendre conscience pour sa femme. Ses souvenirs lui firent tourner la tête, légèrement. Elle avait souvent facilement mal à la tête depuis qu’elle avait reçu ce caillou quand elle était tombé. Elle n’avait pas consulté. Savannah lui sourit tout de même. Elle était prête à assumer, elle rajouta une phrase.

« Si c’est ça. Je te laisse partir. Je ne suis pas une boîte à musique, que tu ouvres seulement pour écouter la mélodie et la met de côté la journée. »

La jeune femme avait peur de sa réaction. C’était vrai. Elle n’avait pas une grande estime de l’homme en générale. Depuis l’accident avec le fiancé de sa sœur, Savannah avait beaucoup de mal à faire confiance. C’était pour cette raison qu’elle voulait ressentir ce qu’on appelle de l’amour, celui avec un grand A. La jeune femme savait plus ou moins qu’elle avait des sentiments pour lui. La jeune femme avait envie de le garder tout prêt d’elle et de ne plus le laisser partir. Son regard et sa voix s’était un vrai enchantement. Il rivalisait avec les sirènes de la mythologie et… Et. Il y avait ses baisers. La jeune femme ne savait pas comment réagir. C’est alors qu’elle entendit un non. Elle n’osa toujours pas relever son regard vers lui. Il lui dit les premières raisons. Il voulait être franc avec elle pourquoi ? C’est alors qu’il dit un car. La jeune femme leva légèrement son regard pour regarder ses lèvres. Il lui dit qu’elle n’était pas un jouer. Elle présentait quelque chose pour lui, mais quoi elle en avait aucune idée. Le jeune homme maladroit ? Savannah avait du mal à le croire. Il était parfait. Il ne pouvait pas être autant maladroite que elle. Un mot la choqua d’ailleurs innocente. Elle aurait acquiescé un sourire mais elle était trop occupé à écouter ce qu’il disait sa tête redescendu comme un chien qui se soumettait. Elle n’aurait jamais du lui dire ça. C’était sûr. Il vint au soldat, qu’il avait viré quelques instants auparavant. Il avait été pire qu’elle sur ce coup. Elle aurait pas su l’arrêter. Une pensée coupait par sa main qui relevait son menton. Je levais les yeux décidant à affronter son regard. La jeune femme y fait face. Un sourire se redessina sur ses lèvres. Elle mit sa main sur sa main qui avait relevé son menton pour l’embrasser passionnément pour la toute première fois. Savannah avait vraiment franchi le cap. Elle s’était approché de lui, sans relâcher son regard. Ses lèvres avait caressé les siennes dans un premier temps pour l’embrasser pleinement. C’était à cet instant qu’elle comprit vraiment ses sentiments. La jeune femme était tombée sur lui, comme ses sentiments. Son cœur battait à tout rompre quand il était dans les parages. Et après… Un seul de ses mots ou un de ses regards arrivaient à la changer. La jeune femme l’aimait. Elle n’avait pourtant pas envie de se faire rejeter. Son baiser transmit sa passion, sa tendresse et son envie. Elle mit sa main dans ses cheveux pour qu’elle se balade et entremêle. Il lui fallut un moment pour se rendre compte, qu’elle avait perdu le contrôle avec ses mots. Elle stoppa le baiser, en laissant sa main qui avait glisser du bout de ses doigts sur sa nuque. Elle s’était mise sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Elle eut envie de répondre, mais ce ne fut pas aussi fructueux.

« Je… heu… me suis un peu… emporté. Désolée, je n’aurais pas du douter. Et, j’aime bien te voir jaloux.»

La jeune femme acquiesça un sourire. C’était à la fois perturbant et révélateur. Cela lui disait que ça la dérangeait pas. Avec son baiser, cela voulait dire aussi, qu’elle avait aimé le fait qu’elle n’avait pas le droit d’être regarder par d’autre homme. Et la manière dont il l’avait rembarré, elle avait adoré. Elle ne le provoquerait pas et ne jouerait pas la dessus, mais cela lui faisait plaisir de se sentir désirer. Savannah passa son autre main pour caresser son visage et la mettre derrière sa nuque pour rejoindre sa congénère. Elle se rapprocha de lui pour se serrer contre lui. Son odeur lui avait manqué. Elle était moins prononcé, vu qu’il était propre. La jeune femme rajouta une phrase assez comique.

« Tu sens plus la jungle. Tu veux pas te rouler un peu part terre pour être comme dans cet arbre. Pis après on irait habiter dans un arbre d’un verger, pour fuir mes assaillants. »

Savannah ne résista pas de rire. Elle avait aimé ses moments avec lui. C’était sûr et certain. Elle ne voulait pas le lâcher . Est-ce qu’elle était possessive. La jeune femme l’était juste sur le moment. Il venait de lui dire tellement de chose. Cela lui avait fait plaisir. Elle compatissait pour sa femme, mais ses sentiments pour lui était bien là. Elle n’avait pas envie de culpabiliser. Le chemin était libre, avec des mines. Mais libre…

Un sentiment d'appartenance... Dès qu'elle fit sa remarque sur sa jalousie. Il lui secoua la tête. Le jeune femme trouvait ça mignon et adorable. Il avait répondu à son baiser avant. Elle souriait heureuse de la situation. Elle lui avait dit alors sa remarque sur son odeur et sa blague par la même occasion. Il avait ri à l'unisson. Ils leur en fallaient peu pour rire. Il fallait l'avouer, mais c'était des moments partagés et unique. La jeune femme connaissait un nouveau sentiment. On va dire qu'elle était sur un nuage. Absolument personne n'arriverait à venir gâcher ce moment. Il joua à son jeu intentionnellement. Il lui posa une question, qu'elle n'eut pas le temps de placer un mot et, très franchement, cela ne servait strictement à rien. Un simple regard suffisait. La jeune femme se laissa reculer pour se retrouver à nouveau plaquer contre la barrière. Une de ses mains au creux de ses reins la rapprochait de lui et une sa nuque pour maintenir le baiser. Ils s'embrassèrent à nouveau. C'était irréfutable. La jeune femme aimait sentir ses lèvre sur la sienne. Elle aimait leur échange. Il rompit le baiser en premier pour coller son front contre le sien et le sien contre lui. Il lui dit de ne pas sauter sur le premier venue, il ne pourrait être jaloux sur la longueur. Un sourire large de bonheur répondit premièrement, puis se fut sa voix qui était douce et tendre.

« je ne drague personne. C'est eux. Mais promis, je mettrais un post-it pour dire danger ne vous approchez pas elle mord. »

Savannah jamais a cours d'humour ? Jamais. Elle arrivait toujours à vous sortir une phrase qui n'avait rien à voir avec le contexte ou un peu perdu. Elle se demandait par contre s'il voulait que le monde sache qu'il embrasse une interne. Elle se demandait s'il était prêt à l'assumer publiquement. Savannah s'en fichait. Il lui fallut pas beaucoup de temps pour rajouter une autre chose. 

« Juste un conseil, je sais pas comment je réagirais si une autre s'approche de toi. Donc ne va pas trop voir ailleurs et si cela arrive. Je préfère connaitre la vérité. »

Sa main continua de s'emmêler dans ses cheveux. C'était vrai aussi que la douche lui allait mieux. La jeune femme remarqua alors qu'il n'avait pas d'endroit ou aller pour dormir et encore mois combien de temps. La jeune femme se risqua à la question. 

« D'ailleurs, je sais pas si tu vas rester à la colonie longtemps, si tu as besoin d'un endroit pour dormir un peu, je pense pas que cela gênerait Taylor, siii... Tuu... Venais dormir chez nous. Car je pense pas que tu puisses dormir tout le temps dans l'infirmerie. »

Sa manière d’être, sa manière de se tenir, sa manière de la regarder, il avait le pouvoir de faire ce qu’il voulait d’elle avec son sourire avec ses lèvres. La jeune femme était sous son charme. Il la nargua avec le commentaire de travailler avec le sexe opposé. La jeune femme sourit, accompagné d’un rictus. Un simple rictus s’était installé dans l’air pour le regarder en secouant à son tour sa tête à sa bêtise. Il lui demandait si son envie de le voir partir était là ou si c’était lui qui ne puisse pas rester. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle n’avait pas envie de prendre une décision pour lui et elle voulait le voir de ses propres yeux. Il lui dit que cela dépendait dans quel lit. Il se trouvait. La jeune femme n’avait jamais passé un cap avec un homme. Il avait été le premier avec qui elle avait dormi. Elle voulait qu’il soit le premier et le seul. Si cela pouvait être possible… La jeune femme répondit à son baiser. Il lui avoua qu’il s’était abimé le dos sur la chaise. Oh le pauvre. La jeune ne résista pas à rire pourquoi ? Parce qu’elle n’avait pas pu s’empêcher avec l’image qu’elle avait eut. Sa voix résonna avec un sourire.

« Oui, c’est sûr que dormir avec moi dans un arbre. Ça t’a moins abimé le dos. Oui, j’ai un lit, qui est assez grand pour deux personnes. »

La jeune femme ne résista pas à déplacer sa main de ses cheveux pour aller sur son visage mettre son pouce sur ses lèvres, regardant son doigt passé sur ses lèvres. Elle releva ses yeux pour échanger un regard doux et mystérieux. Elle déplaça sa main pour la mettre sur sa nuque, son pouce était remonté sur son visage.

« Si cela tient à moi, je préférais dormir avec toi, temps que je le peux. De plus, il faut pas négliger que, les chaises, elles t’attaquent ton dos. Comment tu veux bien t’occuper d’un patient, si tu es à moitié cassé. »

La jeune femme avait envie de rajouté une phrase qu’elle avait entendu dire sa sœur, mais elle se retient. Elle voulait pas faire de sous-entendu ou quoi ce soit en disant qu’elle pourrait s’occuper de lui pour lui faire un massage. Aujourd’hui, elle se doutait et comprenait ce que sa sœur avait dit à son fiancé. Savannah devait être plus ingénieuse. Elle le prit pour l’approcher d’elle. Elle embrassait ses lèvres pour laisser sa main sur son coup et le rapprocher d’elle. Elle glissa son autre main sur sa nuque pour nouer ses bras autour de son cou, rompant son baiser pour approcher sa bouche de son oreille. Savannah n’avait pas oublié son souffle contre son oreille. Elle prit un malin plaisir à lui murmurer ses mots.

« De plus, mon lit est très confortable et il est possessif quand il veut. L’essayer, c’est l’adopter, convaincu ?»

Elle avait envie d’essayer ce qu’on faisait dans les films. La jeune femme glissa sa tête sur son coup pour y déposer un baiser. Sa respiration accélérait. Son cœur augmentait la cadence. Elle essayait d’être sûr d’elle. Même si, elle n’avait aucune idée de comment il fallait si prendre. Elle prenait des exemples. Son envie d’essayer était une vraie tentation. Elle stoppa son baiser pour embrasser son menton et ses lèvres, en déposant seulement les siennes. Elle le narguait à son tour.

Que ? Quoi ? Comment ? Hein ? Qu’est-ce qui se passait exactement ? Elle l’embrassait et, après paff, il était loin d’elle, en reprenant son souffle. Savannah ne comprit pas tout, tout de suite. Il était là et en moins de deux secondes, ils s’étaient retrouvés eux loin ? La jeune femme ne comprit pas ce qu’elle avait fait de mal. Elle croyait que cela lui ferait plaisir. Enfaîte, cela lui avait été agréable de le voir apprécier ses baisers, mais ? Il commença à prendre la parole. Il lui fit remarquer qu’il avait passer quatre ans dans une jungle à faire abstinence. La jeune femme était légèrement surprise de sa réaction. Elle ne devait pas faire ça. Savannah avait l’impression de l’avoir mis dans un état second ? Elle essayait de comprendre ce qu’elle avait fait de mal. C’était assez difficile à imaginer. Ça se faisait, non ? La deuxième phrase était à analyser. Comment il pouvait se fatiguer plus qu’autre chose dans son lit ? Ah. Oh. Elle voyait. Son visage rougit à cette remarque. C’était la première fois de la soirée. Elle imaginait la situation. Par contre sa dernière phrase elle n’arrivait pas à la comprendre. Elle avait peur de paraître stupide. Elle balbutia.

« J’ai du mal à saisir ta dernière phrase… Une fausse impression ? Comme quoi je t’imaginerais comme un grand chevalier sur un cheval blanc entrain de galoper ? »

Et c’est maintenant qu’elle allait commencer. Là, juste maintenant tout le monde connaissait une Savannah qui était comment dire bavarde et qui gaffait en étant un peu stressée ? Ben c’est exactement ce qu’il allait se passait. Son regard croisa la sien et elle souriait comme un ange. La jeune femme commença à prendre la parole pour se justifier.

« Mais je comprends pas… C’est pas si je t’avais demander de te faire un massage dans le dos, en te disant que j’étais habile de mes mains. Et que tu prendrais du bon temps… Ou encore qu’on allait jouer aux docteurs. Ou comme si je t’avais dit, comme quoi j’avais une baignoire pour prendre une bain à deux. Ou encore… C’est pas vrai… Je suis confuse… »

Oui, elle avait soufflé plein d’idée. Le massage de dos, on pouvait très bien voir une scène où le massage dérapait après, pour le bain… Il y avait pas d’autre image, de plus elle n’avait pas de baignoire. Elle avait dit sur le coup en temps qu’exemple. Elle était vraiment la reine des gaffeuses. Comment elle avait trouvé ses exemples… Sa sœur, tout simplement. C’était tout simple. Vous me direz qu’elle était pas très intelligente de comprendre ça. Il lui fallut peu de temps pour continuer et essayer de faire la plus petite pause possible.

« Oublie ce que je viens de dire. Quoi que non… »

Savannah se rapprocha de lui. Elle avait toujours entendu dire de ses collègues qui ragotait sur leur ébat. La jeune femme n’avait jamais pu franchir cette étape de la vie et Raphaël était une personne qu’elle appréciait son cœur battée tellement que cela ne la rassurait pas. Elle avait l’impression de voler, de se sentir légère. Il avait peut-être passé quatre ans dans la jungle. La jeune femme avait attendu ce moment. Son regard regarda autour d’eux. Elle avait compris.

« Écoute… Si tu as été un prêtre pendant quatre ans. J’ai été une religieuse mit dans un couvent depuis bien plus longtemps, sans jamais pouvoir connaître quoi ce soit de cette univers. Si c’est toi… J’en serais heureuse. »

Vous entendez des sifflements ? Moi aussi. Savannah venait de lui faire comprendre comme quoi elle était comment dire pure, depuis bien trop longtemps, que cela ne la gênait en aucun cas qu’il se fatigue sur son lit. Si il pourrait pas se maîtriser ou s’il dérapait… Elle n’allait pas dire non et elle allait se laisser faire et profiter du moment. Si elle le provoquait, non elle l’informait juste. La provocation chez elle n’était jamais volontaire.

Mais elle devait lui dire en quelle langue. C’était pas s’il allait la prendre à l’arrière d’une voiture comme dans le film Grease où on peut voir l’ancienne mentalité. La jeune femme respectait le fait qu’il la respectait, mais elle ne croyait pas au compte de fée. Elle voulait le faire avec quelqu’un de spécial. Quelqu’un pour qui son cœur battait. Elle venait de se mettre à nu devant lui pour lui dire qu’elle aurait voulu que ce soit lui. Et il lui répondait comme quoi, c’était une étape importante de la vie. La jeune femme le regarda. Elle enleva sa main de lui pour reculer d’un pas puis d’un autre. Il… Il plaisantait. Savannah n’avait pas envie de pleurer. Elle avait juste envie de fuir. Mais… C’était une blague. La jeune femme était d’accord et elle lui disait que… Elle voyait où ça clochait. La jeune femme voyait totalement. Ça l’avait refroidi le fait qu’elle n’avait jamais rien fait. La jeune femme le regarda, plus intensivement, même s’il souriait. Elle semblait l’avoir perdu. Elle recula pour se mettre contre la rambarde, en se mettant une main sur ses yeux. Non, c’était pas vrai. Il avait envie d’elle, mais il était prêt à attendre pour elle. Savannah le regarda un moment laissant le silence s’installait. Savannah le regarda sérieusement et avec une lueur indescriptible. La jeune femme était devenue plus sérieuse, comme si elle venait de gagner une ou deux années de plus.

« Raphaël. Est-ce que tu crois que je suis une fille qui prend ce genre de décision à la légère ? Tu… Si je t’ai répondu, ce n’était pas pour rien. Je ne te demande pas de t’engager, ni de m’épouser ou quoi ce soit. Je veux juste vivre quelque chose avec toi… »

La jeune femme posa ses mains sur les troncs comme si elle essayait de mettre sa mauvaise énergie dedans. Elle avait l’impression d’un coup, d’être une gamine. La jeune femme n’avait jamais penser à ça. Elle avait toujours été occupé par ses études et par la médecine en bref. L’amour, elle n’y avait jamais trop cru. Depuis qu’elle avait rencontré Raphaël… Rien n’allait plus dans sa tête. C’était la troisième fois qu’elle le voyait et il avait un pouvoir sur son corps qu’elle ne pouvait pas contrôler. Au contact de sa peau sur la sienne, son corps se révoltait pour lui faire une symphonie de percussions et après quand il lui disait certaine choses. Elle sentait comme une bouffée de chaleur en se sentant rougir. C’était vraiment indescriptible ce qu’elle ressentait. Savannah reprit la parole en étant sérieuse. Elle n’était pas maladroite. Elle était dans un mode où les gens la traitaient d’insensible. C’était un moyen de se protéger. Elle se cachait derrière sa franchise et par son côté directe.

« Après, c’est pas le moment ou encore le lieu qui compte. C’est avec la personne que l’on fait. Que se soit demain ou encore dans deux jours… Le problème restera toujours le même. C’est pas une décision que je prends à la légère. Je pourrais toujours aller voir le soldat qui est venu Jefferson… Le problème, tu vois. C’est que je ressens rien pour lui, aucun sentiment, avec toi c’est différent. Je ne saurais te le dire... J'ai autant envie de te sentir au prêt de moi que toi... »

La jeune femme vit dans ses yeux une lueur changeait. C’était différent. La jeune femme pouvait pas le soumettre à Taylor. Et elle avait toujours sa chambre chez sa sœur qui était libre d’accès. La jeune femme y avait toujours eu accès. Sa sœur l’avait souligné c’était sa chambre et cela resterait sa chambre. Pourtant, elle préférait l’amener chez Taylor. Pourquoi… Tout simplement parce qu’elle n’avait pas envie de lui faire rencontrer sa sœur. Elle réfléchit d’ailleurs au emballage qu’elle avait trouvé dans sa veste en rentrant de l’opération. Heu. Non. Si. Elle réfléchirait à plus tard pour savoir comment il était attiré là. Savannah n’eut pas beaucoup de temps à comprendre. Raphaël avait compris elle était heureuse. Il s’était approché d’elle pour déposer ses lèvres sur les siennes. Ils avaient cédé. Il s’était lâché. Ses baisers étaient différents. Son cœur accélérera. Son souffle entre les baisers étaient saccadés. Elle sentit un de ses mains descendre pour aller sur ses fesses pour remonter vers ses reins. La jeune femme se sentait bizarre. Ses sentiments qui se mélangeait. C’était quelques choses de vraiment agréable. Savannah le prit par la main pour l’emmener à chez elle. Elle se retournait par moment pour l’embrasser tout en continuant de marché. Un sourire sur les lèvres, légèrement nerveuse. Plus elle se rapprochait de chez elle, plus elle sentait sa nervosité montait. Elle avait du mal à le croire qu’elle allait le faire. La jeune femme rentra chez elle, en lui faisant signe de rentrer discrètement, puis elle le traîna à sa chambre. La maison était libre pour la soirée à croire. Cela tombait vraiment bien. La jeune femme le traîna à sa chambre où le lit était pas fait. Elle avait les vêtements de la veille, sur une chaise. Un meuble avec des photos et des livres de médecine. C’était assez simple, sans se prendre la tête. La jeune femme le fit rentrer dans la chambre pour fermer la porte derrière elle. Elle se retourna à peine qu’elle embrassa Raphaël. La jeune femme se sentait toute émue, excitée et heureuse. Elle l’embrassait en laissant jouer sa langue avec sa congénère. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devait faire, mais certain mouvement vénèrent tout seul. Elle passa sa main sur sa chemise pour la déboutonner. Un fois fait, un de ses mains allèrent se mettre en dessous de son t-shirt. Savannah l’embrassait encore. La jeune femme se détacha de lui pour se diriger vers ses affaires du jour précédent pour lui montrer deux-trois emballages, de moyens de contraception très connu, le préservatif. Elle souriait en le regardant elle profita pour enlever son pull qui faisait apparaître sa tunique rouge, assez jolie qui la mettait en valeur.

« Je te présente le lit et je pense que tu voudrais ça après ? »

Oui, elle lui pendait au nez un préservatif pour le poser sur la table et attendre le voir venir vers elle. Savannah adorait le narguer. Elle attendait de voir qu’est-ce qu’il allait faire. Elle le dévorait des yeux, sentant une chaleur se créer au bas de son estomac. La jeune femme enleva son haut pour le lui faire attraper. Elle essayait d’être sûr d’elle. Même si c’était pas le cas. Le voir craquer… La jeune femme ne s’était jamais autant senti désirée.