Un désir brulant la submergeait. Elle le voyait venir vers elle. Son regard ne le lâchait pas. Elle avait soudainement réalisé à quel point elle avait envie de lui. Cela dépassait l’entendement. Elle sentit ses bras la prendre. Il ne fallut pas longtemps avant de le basculer sur le lit. C’était vraiment un moment qu’elle n’oublierait pas. Ses lèvres recherchèrent les siennes. Il ne resta pas longtemps pour l’embrasser sur le coup. Ses baisers descendaient le long de son corps. Elle ressentait des frissons la parcourir. Elle le vit sur elle entrain d’enlever sa chemise, puis son t-shirt. Elle suivit l’habit d’un mouvement de tête. Elle finit par dévorer son corps des yeux. Il était parfait. La jeune femme n’avait rien d’autre à rajouter. Il prit le soin de la déshabiller habilement de ses mains. Il prenait toutes les précautions pour ne pas la froisser. La jeune femme était au milieu de plein de sensations. Elle sentait son bas de ventre bouillir d’impatience. Une fois, qu’il l’avait déshabillé. Savannah était toujours là, offerte devant lui. La jeune femme déplaça une de ses mains pour la mettre sur sa nuque, l’attirant vers elle. Ses mains se baladèrent sur son corps pour le découvrir. Elle sentait des vagues de plaisirs la submergés. Elle sentit à un moment une de ses mains allés dans son entrejambe pour poser sa main sur le point de plaisir de toute femme, le caressant à travers le tissus. Savannah ondulait légèrement. Elle était prise d’un sentiment de bien être. Son souffle changea pour essayer de respirer. Ses baisers se renforcèrent pour être de plus en plus langoureux et passionné. Son autre main alla se mettre dans ses cheveux. Elle commençait à ressentir de la tiédeur qui évacuait de son entre-jambe. La jeune femme était excitée. Elle lui répondit avec un souffle cours et sensuel.

« Oui, tout ce que tu voudras. »

Il s’excusait à nouveau. Elle connaissait bien ce jeu. Il l’avait pratiqué à de nombreuse reprise. Il la narguait. Son regard se planta dans le sien. Savannah était complètement soumise. Elle ne pouvait rien faire. Il était sûr elle. Sa main caressait la zone la plus sensible de son corps. Son bas de ventre devenait de plus en plus brûlant de plaisir. Elle se rendit compte à quel point. Elle voulait qu’il la prenne là sur le champ et qu’il ne lâche plus. Elle aimait ce qu’il lui faisait ressentir. Son bassin n’arrivait pas à rester statique. C’était comme s’il allait chercher la caresse. La jeune femme laissa alors ses mains se balader sur son torse pour descendre à son pantalon pour le déboutonner. Elle arrivait à faire ça comme marche de manœuvre. Sa main passa sur la bosse qui commençait à apparaître. Elle ne résista pas avec sa respiration qui devenait de plus en plus haletante à le narguer.

« Tu m’excuseras d’avoir ouvert ton pantalon pour passer ma main comme tu me le fais ? »

Quand sa main s’était mise sur la partie sensible, elle l’avait caresser. Son regard se figeait sur Raphaël qui avait fermer les yeux. Elle n’imaginait pas le bien fou que ça devait le faire. Cela renforça encore plus son désir de lui. Elle avait envie qu’il vienne et qu’il la prenne. Raphaël suite à sa remarque la souleva un peu. Ses lèvres, sur son cou, était indescriptible. Elle comprenait ce qu’il voulait dire et la sensation que cela pouvait apporter. Ses mais, sur sa peau, ôtait les derniers habits qu’il pouvait trouver. Sa pointrine était libérée et vue par la première fois par un homme. Elle stressa légèrement, malgré le désir qu’il la possédait. Elle allait se retrouver nu pour la première fois devant une homme. Quand ce fut le cas, elle sentit sur regard sur elle. Il lâcha une phrase qui la remplit de joie. Il la trouvait magnifique. Savannah le regarda à la suite se déshabiller. La jeune femme pouvait voir des hommes nus avec la médecine, mais là c’était différent. Il était dans son lit et il était entièrement nu. Son membre dressait. Savannah ne put résister à lui sourire. Il prit le préservatif qui avait été trouvé par miracle ce matin dans sa veste. Il l’enfila pour se pencher sur elle, avec une lenteur qui lui faisait penser qu’il ne voulait sûrement pas la brusquer. La jeune femme était prête en même temps, elle ne l’était pas. C’était assez difficile à l’expliquer. Son membre s’enfila dans son puit d’amour. Cela lui tira une légère grimace de douleur sur son visage. Sa respiration, elle, était là haletante. Il rentrait en elle petit à petit en brisant son seau de virginité. La jeune femme souffla quand il était rentré en elle. Son regard croisa celui de Raphaël. Il lui demanda comment elle allait. La jeune femme mit une de ses mains sur son visage avant de prendre la parole.

« Oui, je vais bien, t’en fait pas. »

La jeune femme l’entraîna contre elle pour l’embrasser ardemment, avec amour. Il y avait aucun doute là-dessus. Son baiser transmettait son envie, sa joie, sa bonne humeur… C’était pas la douleur qui allait lui gâcher quoi ce soit. C’était un mauvais moment à passer avant le plaisir qu’elle avait si souvent entendu parler. La jeune femme était contente d’être là. C’était la première fois qu’elle sentait une personne en elle. C’était comme si son lien avait changé. Elle se sentait un peu plus proche de lui. Normale, me direz-vous. Il venait de la faire sienne. Sa main alla dans ses cheveux pour ce baiser. La jeune femme entre deux baiser glissa un petit mot, des baisers, où on pouvait sentir son sourire.

« J’ai toujours envie de toi, pour te rassurer. »

Son désir s’était installé dans son bas ventre. Elle sentait une vague de chaleur s’agrandir. L’envie de lui appartenir était présente. Elle ne voulait pas ce moment s’arrête. La jeune femme sentit d’abord que ces coups de rein était rythmé et assez lent. La jeune femme sentit un peu la douleur qui se propageait. Mais, le plaisir l’emporta sur la douleur. Sa respiration accélérait. Elle sentait son envie grandir. Ses baisers étaient plus intense plus ardent. Elle ne voulait pas que ça s’arrête pendant que son plaisir grandissait. Ses mains pouvaient faire ce qu’elle voulait. Sa simple présence faisait que son cœur ne suivait plus. Savannah n’arrivait plus à penser. Elle se souciait que du moment présence. La cadence accéléra pour devenir irrégulière. La jeune femme devait souffler entre deux baisers, pour laisser partir deux-trois… plusieurs gémissements. Et il arriva le moment où son corps se cambra à la jouissance. Elle sentit que ce moment fut à l’unisson. Tout deux avaient jouis en symphonie. La jeune femme sentit alors Raphaël se retirait. Savannah se laissa tomber sur le lit pour respirer un bon coup, pendant que son homme allait se rhabiller, enfin enfiler un boxer. Elle se releva pour se retrouver assise en prenant la couverture pour se cacher un peu. La jeune femme n’avait pas l’habitude d’être à moitié nue devant un homme. Elle n’eut rien besoin de demander. Elle se pencha d’ailleurs pour ramasser sa culotte et l’enfiler. On savait jamais si Taylor ouvrait la porte pour venir voir ce qui se passerait plus tard, dans la nuit. Il lui mit sa chemise sur ses épaules, en embrassant son cou, qu’elle enfila, après coup, sans prendre le temps de la fermer. Il l’attira contre lui, en l’entourant de ses bras vers ses épaules. Il lui murmura deux mots, pour savoir si ça allait toujours. Puis, il la taquina pour lui faire comprendre de quel manière… On pouvait se fatiguer dans un lit. La jeune femme dériva un peu sa tête sur le côté pour lui embrasser la joue. Sa voix s’éleva dans la chambre telle un sifflement d’oiseau.

« Je vais parfaitement bien et, oui, j’ai compris et tu sais, au moins tu pourras dormir sur tes deux oreilles. »

Si la jeune femme faisait référence à sa rencontre dans la jungle, oui. C’était le cas. Il n’avait pas dormi de la nuit et lui avait confié comme quoi il arrivait bien à tenir. La jeune femme était normalement tout son contraire, une fois qu’elle était décidée à aller dormir. Elle pouvait dormir très profondément et se mettre à un endroit pour s’endormir, même si elle attendait quelqu’un. Savannah se blottit contre lui en mettant un de ses mains sur son bras. Sa conscience venait de lui faire réaliser qu’elle était devenu une femme et qu’elle avait passé un moment inoubliable. Elle lui souffla un mot pour tout ça.

« Merci Raphaël. C’était parfait.»

Son rire sortit naturellement de son être. Elle imaginait un dinosaure dans son armoire, faire genre « Surprise, c’est moi ». Elle était adorable tordu des fois. Il lui fallut un petit moment pour se reprendre. C’était tellement adorable. La jeune femme laissa passer sa main sur son bras pour laisser deux ou trois doigts aller à gauche et à droit en lui faisant une légère pression, qui faisait comme une caresse. Elle eut pendant un moment pourtant le souffle coupé. Sa tête se retourna légèrement pour le voir, sauf qu’elle n’avait pas envie de se déloger et sa tête ne pouvait pas tourner à 180°. Du coup, Elle sourit à sa remarque. Elle était aux anges. Il venait de lui couper le souffle avec sa remarque. Si elle s’y attendait à cette réponse ? Non, pas du tout. Cela la réjouissait. Savannah le trouvait vraiment adorable. Il était chou, beau et parfait. Elle sentit ses lèvres se poser à nouveau sur son cou. C’était une sensation qu’elle adorait. Il lui posa la question sur sa colocataire. La jeune femme se retourna alors en se délogeant pour mettre un de ses bras sur son torse pour lever sa tête vers lui. C’est vrai qu’elle avait prononcé le nom de Taylor avant. Elle ouvrit la bouche pour réfléchir un moment, puis elle la referma. Elle fit une petite moue pensive pour essayer de savoir où elle aurait bien pu passer. Elle finit par répondre en levant les yeux vers lui pour échanger son regard.

« Oui, j’ai une colocataire, Taylor. Par contre, je ne sais pas où elle est passée. On la verra peut-être demain. J’espère juste qu’elle ne nous a pas entendu. Ce serait embarrassant. »

Ce n’était pas le fait qu’elle l’ait fait avec lui. C’était plutôt le fait que si elle aurait entendu un de ses gémissements. La jeune femme ne savait pas comment faire pour lui expliquer la situation. Elle était d’ailleurs sûre et certaine que cela intéresserait Taylor de voir son Raphaël. La jeune femme avait parlé de lui, quelques jours après qu’elle soit rentrée de sa mission avec lui. Savannah espérait juste qu’elle ne lui dirait pas les informations qu’elle lui avait dit. Elle avait été vraiment emportée par ses sentiments. La jeune femme avait été sur un petit nuage et sa langue avait un peu trop dit. Elle regarda Raphaël toujours avec son sourire. Elle posa ses lèvres sur son cou, qui était libre d’accès pour l’embrasser puis, elle finit avec un bisous sur son menton. La paresse faisait qu’elle n’avait pas envie de se lever pour aller chercher ses lèvres. Savannah avait envie que ce soit elle qui vienne se poser sur ses lèvres. Elle reprit sa parole dans un murmure comme si elle avait fait une bêtise.

« Heu, si tu la vois… Je te préviens. J’ai légèrement parlé de toi quand je suis rentrée de mission. Enfin quelques jours après ta rencontre… Elle m’a grillé. »

C’est vrai que quand elle était à l’infirmerie et qu’elle vivait avec sa sœur des gens rentrer d’urgence dans la maison pour chercher sa sœur, qui lui indiquait toujours qu’un coup de tête de la suivre. La jeune femme avait perdu l’habitude d’être là pour les gens. Elle avait une sorte d’horaire qui faisait qu’elle n’était plus la première appelée. Elle passait presque aussi tout son temps sur le terrain, donc quand elle était enfin dans son lit. C’est qu’elle n’avait plus rien à faire. Elle pouvait fermer les yeux sans regretter quoi ce soit. Il avait de nouveau une fois raison. Il baissa ses lèvres pour l’embrasser. Savannah adorait le gout de ses lèvres. Elle adorait tout chez lui. C’était quelque chose de dingue. Il y avait rien à dire là-dessus. Il la prit contre elle pour les allonger sur le lit. La jeune femme laissa son bras sur lui et elle mit sa jambe légèrement sur la sienne pour se blottir contre lui et mettre sa tête sur son torses et entendre son cœur, qui avait toujours ce même battement qui la faisait chavirer. Elle ferma les yeux pour se concentrer sur son cœur. Sa voix devenait sans le vouloir devenir légèrement lasse. Le sommeil commençait à la posséder et son cœur la berçait à nouveau.

« Je t’en parlerais demain si tu veux. Je te laisse de la matière à réfléchir, si tu arrives pas à t’endormir tout de suite. »

Et oui, elle venait de lui envoyer une pique habituelle. La jeune femme leva un peu plus son bras pour s’installer de manière à ne pas l’étouffer et de manière à être dans une position favorable à s’envoler dans le pays des rêves. Elle se rendait compte de la chance qu’elle avait. Il était là. Il était sorti de sa forêt pour être attéri dans son lit. La jeune femme se rendait compte de ses sentiments pour lui. La jeune femme l’aimait, sauf qu’elle serait trop lâche pour le lui dire. Savannah aurait trop peur de le voir voir partir aussi rapidement. C’était peut-être pour ça qu’elle n’avait pas envie de lui parler de sa discussion avec Taylor. Elle avait trop peur de tout foutre en l’air.