Mon histoire à la minute où je suis née, j’étais le fruit d’un amour d’une mère et d’un père qui souhaitait agrandir la famille. Je n’étais ni calculée et ni prévue au programme. Ils ont fait avec. Je pouvais absolument rien dire. Étant le troisième enfant, j’étais comment dire clandestine. Ma mère et mon père me cachait, jusqu’au jour où il y eut un contrôle des habitants. Ma sœur n’eut pas le temps de me cacher. Les autorités m’ont enlevé pour me placer dans un orphelinat. Je n’ai plus jamais revu mes parents ou ma famille. Je devais avoir 5 ans. J’avais une photo que me mère m’avait donné pour que je ne les oublis pas. Un an plus tard, je fus adopté par une famille riche qui ne pouvait avoir d’enfant. C’était l’enfer. Je devais apprendre à lire, à danser, à écrire… Je détestais apprendre les bonnes manières. Aujourd’hui, j’en use pour me foutre de la gueule d’une personne. J’ai grandi dans une grande maison avec une sœur adoptive du même orphelinat. On s’entendait plus ou moins bien. Je la protégeais. Je l’aimais. C’était ma famille. Je devais faire avec. Pourtant, mon adolescence fut à un moment révolutionnaire. Je ne me pliais plus à la loi. Je fumais. Je buvais. Je dansais. J’étais en train de mourir à petit feu dans cette maison. Un jour, j’ai rencontré un soldat. Il fut la voix de la sagesse. Il me mit sur table une solution à laquelle je n’avais jamais penser : l’armée. Je ne résistai pas une minute à m’engager dans le corps de marine. Mes parents restèrent bouche bée. Ils savaient que c’était mieux pour tout le monde. Je leur fis mes adieux, en leur promettant de revenir à la maison dès que je le pourrais.

L’armée rimait avec discipline. Je réussis à passer les épreuves. Je devins une marine. Durant trois ans, je fus entrainer comme un bon soldat. Je devais sauter, courir et être disciplinée. J’appris à utiliser des armes et à me perfectionner aussi dans les maniements. Il fallait être discrète. On devait apprendre le camouflage et survivre durant les exercices. J’étais un bon élément… Pourtant vous devez vous demander pourquoi je n’ai jamais été envoyé sur le terrain durant quatre ans ? C’est assez simple. J’étais une rebelle. Je n’aimais pas me plier au ordre. Je me vengeais sur mes coéquipiers s’il me bousillait une paire de chaussure. Je pouvais très vite devenir brutal. J’ai fait de la prison durant quelques mois aussi. Il voulait me dresser et je n’étais pas d’accord. Quelque mois avant que je parte à Terra Nova, l’armée me renvoya. Ce fut une période sombre qui commença. Ma famille adoptive avait disparu de la circulation. Je ne retrouvais plus rien d’eux. Je me retrouvais à la rue et sans un sou. Je décidai de tuer un homme pour de l’argent. Je devais tout faire pour essayer de survivre. Je surpris un jour une conversation entre un homme qui essayait de recruter un homme pour sa cause. Il partit en voulant rien n’entendre. J’intervins dans la conversation.

- Vous recherchez quelqu’un ?
- Oui, mais pas des gamines dans ton genre.
- Marine, monsieur. Je suis plus une gamine et j’ai besoin de boulot.
- D’accord, viens à cette adresse.

Cette adresse me conduisit dans les quartiers riches. Ils formèrent des gens qu’ils croyaient à leur cause. C’était des gens haut placé. Je mentis et m’engageai à leur cause. C’était un joli billet de sortie pour quitter la planète pour rentrer dans une nouvelle ère. Avant de partir, on eut un meeting pour nous expliquer notre manœuvre infiltrer Terra Nova. Il nous donna des billets et on se rendit vers la parcelle pour faire notre boulot. Je ne savais pas trop ce qu’il m’attendait là-bas. J’avais entendu des rumeurs, mais rien de plus : un nouveau monde. Des dinosaures. Une nouvelle chance de repartir à zéro. Je devais faire mon choix et rapidement. Devais-je suivre cette personne qui nous avait embauché ? Ou suivre mon instinct ?

Je marchais sur le pont. J’étais prête à aller là-bas, mais je n’avais pas envie de voir qui ce soit. Je tenais fermement la poignet de mon sac. J’avais des habits dedans, du matériels de marines et un couteau. Plus j’avançais plus, je prenais conscience que c’était mieux pour moi de suivre les Sixers… Je ne savais pas très bien. J’étais presque décidée. C’est à ce moment que je vis ma famille adoptive. À ce moment là que je compris qu’il m’avait abandonner. Nos regards se croisèrent. Ils restaient aussi incrédules que moi. Il s’en allait sans moi ? Plus de nouvelles… Je comprenais maintenant leur disparition. Je se retournai pour marcher rapidement et franchir la barrière en courant. Mon père essayait de me rattraper, mais rien à faire. Je sentis des mains qui essayaient de l’arrêter. Je donnai un coup de poing avant de continuer à courir dans la jungle. Ma tête tournait à cause de l’oxygène. Pourtant, je n’avais pas envie de voir ces personnes ou encore de croiser ma famille ! Il en était hors de question ! J’étais comme une hystérique, effrayée et perdue ! Un homme réussit à me rattraper. Je sentis ses mains s’enrouler sur mon torse pour m’arrêter. Cela ne servit à rien. J’étais comme un cheval. Je ne pouvais plus m’arrêter. J’eus le réflexe de lui donner un coup de coude dans les bijoux de familles pour réussir à m’en fuir ! Je continuai pendant plusieurs heures, en gardant le même trop, m’enfonçant dans la jungle. Il lui fallut un bon moment pour respirer… Pour reprendre conscience. J'eus le réflexe de monter dans un arbre pour se mettre à l’abri. Deux jours plus tard après avoir repris du repos, je fouillais dans mon sac pour pouvoir prendre mon couteau, devant avoir une arme qui tienne. Je fis un feu… Grave erreur. Heureusement pour moi, j’avais rangé mes affaires dans mon sac. J’essayai de m’enfuir, jusqu’à arriver à une cascade. Les dinosaures… Essayèrent de m’entourer. Mon choix fut de sauter de 10 mètres, au lieu de se donner en apéritif. Ma tête se cogna violemment à un rocher dans l’eau. En récupérant mon sac, j'avançai en titubant et en brouillant la piste pour monter dans un arbre et me laisser sombrer dans le sommeil. La colonie me porta pour morte au bout d’une semaine. Je crus que j’allais aussi y passer. Pourtant, je luttai et s’organisai pour pouvoir survivre. Je changeai pour craindre l’homme telle un animal. Les sixers étaient mes ennemis. La colonie n’était pas un endroit sûr. Je tentais ma chance avec les dinosaures. On savait à quoi s’attendre avec eux !

Cela doit faire un peu prêt 3 ou 4 ans que je suis sur Terra nova ? Je ne sais pas trop… Je suis un peu perdu au niveau du temps. J’ai appris à survivre et je vois le résultat aujourd’hui. Je me suis construite une cabane dans un arbre pour pouvoir dormir et me reposer. C’était le seul moyen. J’ai trouvé un endroit dans la colline qui me donne une vue sur la vallée. Je peux voir la colonie. J’ai appris à filtrer les informations à être toute petite pour savoir où était les sixers. Mais faut dire que cela ne m’intéresse pas. J’ai des armes, du matériel et encore une radio pour pirater leur fréquence… Oui, j’ai volé des voitures de la colonie pour pouvoir m’aider à la survie. Ma cabane n’est pas très grande mais elle convient. Elle doit faire dans les 6x7m. Je ne suis pas très loin des cascades. Il m’arrive de filtrer des informations quand je suis vers la voiture. Sur les nouveautés ou autres. J’avoue que je suis un vrai parasite. Il m’est arrivé de croiser des sixers et des membres de la colonie. Mais j’ai toujours menti sur mon prénom ou encore sur nom. Je me faisais appeler Faye. Je laissai le prénom d’Artémis de côté. Je ne voulais pas redonner de l’espoir ou autres sur ma mort. Je l’étais pour eux. Cela me convenait. Aujourd’hui, j’essaie de comprendre un peu ce qu’il se passe. Il ne faut surtout pas oublier que j'ai reçu la formation pour être une marine.