Le Staff de Terra Nova vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d'année Nous sommes début Avril 2149 dans le RP.
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| Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade Lun 13 Fév - 22:09 | |
| Livin' Young & Wild & Free «So what we go out ? That's how its supposed to be !» → Type de RP: Privé → Noms des participants: Enoah S. Wade& Gabriel A. Thorne
→ Date et heure du RP: Un début d'après-midi en ce début d'Avril → Climat: Beau temps, température agréable.
→ Intrigue en cours: Ø
(c) Code par Beylin
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Dernière édition par Gabriel A. Thorne le Sam 3 Mar - 13:06, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade Jeu 16 Fév - 21:49 | |
| Être paléontologue était un sacré avantage. Gabriel pouvait sortir comme il voulait de la colonie, prétextant qu'il avait des recherches à faire. De plus, si elle ne comportait de réel danger, il pouvait y aller tout seul en compagnie d'un Sonic Pistol. Et c'était le cas aujourd'hui, il voulait aller observer les herbivores. Enfin, officiellement. Officieusement, il avait d'autres projets. C'est donc en début d'après-midi qu'il quitta la colonie, se dirigeant vers les grandes prairies où paissaient les différents troupeaux d'herbivores. Il espérait que les Carnos ne choisiraient pas ce jour pour partir en chasse. C'était le terrain de jeu préféré de tout carnivores qui se respectaient, y compris les humains. Les chasseurs de la colonie venait souvent se servir en viande à cet endroit. Le paléontologue passa à côté d'un groupe d'Ankylosaure, ces monstres cuirassés que peu de carnivores osaient attaquer. La vue d'un dinosaure le remplissait toujours de ce même sentiment, un mélange d'extase et de respect pour ces créatures magnifiques. Gabriel dépassa le groupe rapidement, et continua son chemin à travers les grandes prairies, se dirigeant vers le lisière Nord, où il avait établit un poste d'observation. Ce poste s'enfonçait dans la jungle et consistait en une cabane construite au sommet d'un arbre, un des plus grands de la lisière pour offrir au paléontologue un champ de vision exceptionnel sur la prairie. A l'intérieur, il était en sécurité contre tous les carnivores, loin au dessus d'eux – sauf si un Empirosaure passait par là, mais ce n'était pas leur terrain de chasse – mais assez proche pour permettre une observation approfondie.
Gabriel arriva à la lisière de la jungle et s'y engouffra dans son Rover, une dizaine de mètre plus loin, il gara son véhicule hors du chemin, on ne savait jamais. Si des Sixers passait par là et qu'ils lui volaient ses batteries, il serait bloqué. Certes il pourrait rentrer à pied, mais ce n'était pas conseillé. Puis il avait sa radio, de quoi manger et de quoi dormir, il ne risquait rien dans sa tour de bois. Après avoir monté tout les matériel qu'il avait apporté, Gabriel se posa cinq minutes et observa la prairie. Non loin d'eux paissait un groupe de Brachiosaure. Surement les plus créatures les plus énormes qui lui serait donné de voir. Ces sauropodes étaient tout aussi magnifiques à voir qu'intrigants. Vingt-cinq mètres de long pour douze de haut, et pesant un poids allant de trente à cinquante tonnes, ces saurischiens posaient beaucoup de problème aux scientifiques du futur. Leur morphologie soulevait des questions, notamment leur cou. Était-il musclé comme celui des girafe contemporaine ou non, jusqu'où pouvait-il le tourner ou l'abaisser, etc.. Autant de questions auxquelles les scientifiques de Terra Nova avaient la chance de pouvoir répondre. Gabriel s'arracha à sa contemplation et regarda l'heure. Deux heures et demie, il n'allait pas tarder. Il poussa les bureaux et toutes ses notes, installa les couvertures après avoir passé un petit coup de nettoyage et déballa la nourriture. L'après-midi s'annonçait parfaite. Un ciel dégagé, une température digne d'un début d'été et un légère brise, tout ce qu'il fallait pour passer une belle après-midi en compagnie d'Enoah.
Ce poste d'observation était aussi le lieu de rencontre des deux jeunes hommes, l'abri leur offrant une liberté sans limite qu'ils n'avaient pas à la colonie. Deux gays qui fricotaient librement, fallait croire que même à Terra Nova cela n'était pas vraiment bien vu. De plus, Enoah était toujours vu comme le Sixer qu'un jour il avait été. Gabriel se souvenait bien du soir où il le lui avait annoncé, enfin, juste le début de soirée. Il était allé se noyer dans la boisson le temps d'un soir pour oublier qu'il avait abandonné sa famille en 2149, et l'alcool déliant les langues, il avait raconté son histoire au serveur sexy. Ce dernier avait bu et raconté son histoire lui aussi. Le reste de la soirée était flou. Le lendemain, Gabriel s'était réveillé dans son lit, Enoah dans ses bras. Depuis, ces deux là se retrouvaient souvent dans la jungle pour s'abandonner à nouveau dans les bras de l'autre, ou tout simplement pour parler et s'amuser. La cabane dans les arbres leur offrait un terrain de jeu incroyable. Là-haut dans les arbres, les deux s'amusaient à escalader les arbres les plus hauts, se baladant de branches en branches tels Tarzan et Jane version homosexuelle. Cette rencontre était celle qui avait le plus surpris Gabriel, qui n'aurait jamais pensé trouvé quelqu'un comme Skyler ici à Terra Nova. Soudain, un craquement de branche tira le paléontologue de sa rêverie : « C'est pas trop tôt !», dit-il en se retournant. Enoah se trouvait dans l'embrasure de la porte.
Dernière édition par Gabriel A. Thorne le Lun 5 Mar - 10:16, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade Jeu 23 Fév - 2:56 | |
| Quelque soit le moment de la journée, le bar était envahi par les clients plus ou moins occasionnels, qui venaient pour se retrouver ou faire connaissance avec leurs pairs. La plupart du temps, j’avais le sentiment d’être un observateur étranger et pour eux, c’était sans aucun doute ce que j’étais. Un étranger. Où que j’aille, c’était la vision que les autres avaient de moi, que ce soit au sein même de la colonie, ou bien auprès des sixers que j’avais abandonné. Mais je ne comptais pas baisser la tête pour autant, parce que je ne me reprochais rien. J’avais eu une bonne raison d’agir ainsi et ceux qui ne cherchaient pas à le comprendre m’indifféraient totalement. Au fond, il y avait tellement de choses qu’ils semblaient ignorer sur ce monde qu’ils avaient quitté. Croyaient-ils vraiment que nous avions eu le choix ? Comme eux, j’avais reçu l’opportunité de venir ici, l’opportunité de changer ma vie, mais pas en vivant à Terra Nova. Non, on m’avait promis de sauver ma sœur. On m’avait menti et quelque chose me disait qu’on leur avait menti aussi. Après tout, ce nouveau départ pour quelques chanceux semblait trop beau pour être vrai…. Cependant, je préférais garder ça pour moi, puisque de toute façon, j’étais un paria. Il n’y avait que dans la jungle que je me sentais à ma place et c’était justement là que je comptais justement m’éclipser après mon service. En effet, Gabriel – l’un des paléontologues de la colonie – m’avait proposé de le rejoindre dans son poste d’observation. Et quoi de mieux qu’une cabane dans les arbres pour égayer ma journée ? D’autant plus que le jeune scientifique était également l’un de mes amants. Depuis que je m’étais réveillé dans ses bras après une soirée à boire avec lui, à délier nos longues de bien des façons, je ne me lassais pas de passer du temps en sa compagnie. Au-delà de l’attirance physique qu’il exerçait sur moi, il ne me jugeait pas pour les choix que j’avais pu faire. Mieux encore, il les comprenait. Avec lui, je n’avais pas besoin d’être sur la défensive, ni même de me justifier. Avec lui, j’étais Skyler. Et c’était ainsi qu’il m’appelait depuis qu’il avait découvert pourquoi je préférais ce prénom à celui que tout le monde utilisait pour me désigner d’ordinaire.
L’heure de la libération sonna enfin et sans me faire prier, je quittai mon poste pour me faufiler dans les allées de la colonie. D’ordinaire, sortir du camp n’était pas bien difficile, il suffisait de choisir un passage peu fréquenté. Mais pour ma part, je devais être bien plus vigilant, puisque j’étais surveillé comme un criminel. La moindre de mes sorties était assimilée à un acte de trahison. Alors que je ne risquais pas d’aller informer les sixers, au contraire, j’étais le plus mal placé pour le faire, puisque j’étais montré du doigt et tenu à l’écart de la moindre information, mais aussi parce que les sixers n’avaient aucune envie de me revoir à présent… Et de mon côté, je n’avais pas envie non plus de les contacter. Si je les avais quitté, c’était pour une bonne raison… Et même si la colonie ne croyait pas en mon honnêteté, ça n’avait aucune importance, je parvenais tout de même à sortir de ses remparts. En effet, je guettais les mouvements des soldats qui étaient encore plus nombreux près de mon habitation, comme si j’allais passer par mon logement avant de m’échapper. Ça aurait été stupide de ma part. Bien que j’aurais aimé pouvoir me changer, bien sûr, mais tant pis, je ferai sans.
Au bout de ce qui me parut être une éternité, les soldats me laissèrent le champ libre pour quelques secondes. C’était court, mais il ne m’en fallait pas davantage. En tant que sixer, j’avais appris à me déplacer rapidement et sans bruit, et ça m’était très utile pour échapper à la vigilance des militaires, tout comme ça l’était lorsque je vivais dans la jungle. Rapidement, je me glissai entre deux rondins de bois du rempart et je courus agilement entre les arbres. Il ne me fallut que quelques instants pour me retrouver hors de porter de mes geôliers, mais cette opération furtive m’avait mis en retard… Gabriel devait m’attendre depuis un moment déjà et j’espérais qu’il n’en avait pas déduit que je ne viendrais pas. Non pas que ça m’empêcherait de rester dans la jungle pour profiter de cette après-midi de liberté, mais pour être tout à fait franc, j’aimais l’idée de m’amuser en sa compagnie. Même si ça ne voulait absolument pas dire que j’avais besoin de lui pour passer un bon moment dans la jungle. Je n’avais jamais besoin de personne, je tenais trop à mon indépendance pour ça. Pourtant, j’étais là, en bas de l’arbre qui accueillait le poste d’observation, dédaignant l’échelle pour grimper directement dans les branches. J’aimais l’adrénaline que me procurait cette escalade et surtout ce qui m’attendait au sommet… Je n’étais pas dupe, j’avais envie de le voir, même si je gardais une certaine distance, même si je me répétais que de toute façon, rien de tout ça n’était exclusif. Ça me rassurait, au fond. Mais à l’instant même où je me retrouvais sur le pas de la porte, tout ça n’avait plus aucune importance. « C'est pas trop tôt ! » Un sourire se dessina sur mes lèvres, alors que je m’avançais afin de me rapprocher de lui, mon regard rivé dans le sien. « Tout le monde ne peut pas sortir de la colonie quand il désire le faire… » Sans quitter ses yeux, je posai mes mains sur ses hanches, avant de me pencher pour effleurer l’arête de sa mâchoire de mes lèvres. « Bonjour… » Ma voix n’était qu’un murmure se glissant sur sa peau. « Je saurais me faire pardonner… » Joueur, je m’écartai de nouveau pour aller regarder par la fenêtre. De là, une vue splendide sur toute la prairie s’offrait alors à moi. J’aimais ce paysage, comme si je l’avais toujours connu. Comme si c’était chez moi… Et c’était ce que je ressentais à chaque fois. Quand je respirais l’air pur de cette jungle... Quand je fermais les yeux, écoutant les bruits familiers émis par les dinosaures... Cette osmose avec un monde qui n’était pas le mien était le cadeau que j’avais reçu de cette aventure. Je n’avais rien laissé derrière moi en 2149. Même si à Terra Nova, j’étais toujours un indésirable. Mais cette place-là, j’étais né avec et je savais très bien la gérer. Surtout qu’au fond, je n’étais pas seul. Certains appréciaient ma compagnie et c’était bien suffisant. A cette pensée, je jetai un regard par dessus mon épaule pour observer Gabriel, conscient que sous ses yeux je ne m’étais pas dérobé. Je l’avais laissé me voir, au risque de trop m’exposer. Mais je ne regrettais rien.
HJ - Si ya trop de blabla et/ou que je ne t'ai pas donné assez de matière pour répondre dis-le moi (je voulais pas faire encore plus long, mais je veux pas te bloquer non plus ^^') ♥
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| Sujet: Re: Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade Sam 25 Fév - 23:41 | |
| Gabriel sentit le contact léger des lèvres d'Enoah contre son visage et un frisson parcouru son corps. Le jeune homme exerçait un pouvoir certain sur le paléontologue, et cela avait le don de le mettre dans tout ses états. Quelque part il s'en voulait de ne pouvoir résister à son toucher, mais cela lui procurait tellement de bien. Il se sentait moins seul quand Skyler était là.. « Je saurais me faire pardonner… » Il n'en fallut pas plus au pauvre Gabriel pour être totalement déboussolé. Sa tête venait de perdre pied, mais quelque part plus bas, on s'agitait pour lui faire retrouver le Nord. Pendant ce temps, Enoah s'était écarté de lui, et Gabriel en profita pour essayer réfréner ses envies. Cela requérait beaucoup de concentration, et il laissa son esprit errer jusqu'à ce qu'il rencontre un sujet digne de le détourner de ses pensées non chastes. Son oeil aperçu au loin, par-dessus l'épaule d'Enoah le groupe de Brachiosaures qu'il avait observé un peu plus tôt. Il fut aussitôt apaisé, se rappelant la beauté du spectacle qui s'offrait à lui. Terra Nova était ce dont il avait toujours rêvé, c'était chez lui et ce sentiment n'avait cessé de grandir depuis le premier jour où il avait posé ses yeux sur le jeune serveur, même s'il refusait encore de s'avouer toute l'importance que ce dernier prenait, toujours un peu plus chaque jour. Il baissa légèrement les yeux et regarda Enoah de dos, contemplant lui aussi le spectacle qui lui était donné de voir. Au même moment, le serveur jeta un un regard vers le paléontologue. Un regard bref, mais intense. Gabriel y sentit toute la sincérité du jeune homme. C'en était assez pour faire tomber les quelques dernières barrières qu'il s'imposait. Gabriel vint se coller à lui et l'enlaça de ses bras, reposant sa tête sur la sienne, les yeux fermés. Puis soudain il l'attaqua à coup de chatouilles partout sur le corps, tout en l'empêchant de trop se débattre. Après une minute de torture, il relâcha sa victime et s'enfuit par la fenêtre qui donnait sur la jungle. Quelques jours auparavant, il avait aménagé les arbres de manière à ce qu'il puisse se déplacer librement dans les arbres, car il savait l'attention particulière que Skyler, cet être libre, portait à ces créatures végétales majestueuses. Il s'enfuit donc, sautant de branche en branche, en escaladant quelques unes pour aller toujours plus haut dans les arbres toujours plus grands. Il ne prit pas le temps de vérifier si Enoah le suivait, au fond il le savait très bien, puis des jours de méditations dans la jungle lui avait appris à reconnaître chaque bruit de cet environnement hostile, et le jeune homme qui sautait de branches en branches derrière lui, essayant de le rattraper pour se venger probablement, faisait un bruit à réveiller les morts. Profitant de l'avantage de connaître le chemin par coeur, Gabriel progressait plus rapidement que son poursuivant, et arriva en premier à l'endroit où il avait fait une petite plateforme au coeur d'un arbre dont le tronc était fait de plusieurs branches qui s’entrelaçaient comme des serpents et dont les branches supérieures s'échappaient dans la jungle, se faufilant et s'enroulant partout où elle le pouvait comme si la flore environnante lui était nécessaire pour tenir. Gabriel se voyait comme une de ces branches et voyait en Skyler l'élément naturel de cet environnement qui lui était nécessaire à sa survie, du moins sa présence physique se bornait-il à croire. Il n'était pas encore prêt pour tant de sentiments, même s'il sentait au fond de lui qu'il pouvait être le bon. Non, qu'il était le bon. Ce dernier le rattrapa rapidement et se jeta sur lui. Gabriel se laissa tomber sur la plateforme, Skyler sur lui. Dieu ce qu'il était beau. Et il l'embrassa aussitôt. «Je suis bien content que tu sois là. Ca commençait à me peser de ne pas sortir avec toi en douce.. On devrait le faire plus souvent », dit-il avant de l'embrasser à nouveau. Puis il le poussa gentiment, s'allongea sur lui, prenant soin de l'immobiliser puis le chatouilla à nouveau pendant un petit moment. Il relâcha son étreinte, essoufflé par la course et la lutte. Il s'allongea à côté de Skyler, regardant les branches qui s'enchevêtraient les unes sur les autres, se soutenant quoi qu'il arrive dans une parfaite harmonie dans un environnement que ne leur faisait pourtant pas de cadeau. Si seulement les hommes étaient des plantes, ils ne se feraient plus guerre, travaillant main dans la main pour se soutenir et grandir en bonne santé. Certes il y aurait toujours certaines plantes qui chercheraient à se nourrir d'elles et à les étouffer, mais elles avaient la force nécessaire pour s'en débarrasser. C'est ce que croyait le paléontologue. Du haut de ses vingt-huit printemps, il n'avait toujours pas abandonné ses rêves d'harmonie et de paix. Il ferma les yeux et écouta la légère brise souffler entre les branches, ressentit les rayons chauds du soleil que les feuilles filtraient, comme si elles avaient un droit de passage sur ces faisceaux de vie et de chaleur. Quelles arrogantes petites choses tout de même. Au même moment, un feuille se décrocha et tomba, laissant le visage de Gabriel à la merci du soleil qui s'abandonnait complètement à lui, ainsi qu'aux caresses de Skyler sur son corps.
Dernière édition par Gabriel A. Thorne le Lun 5 Mar - 10:16, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade Sam 3 Mar - 2:57 | |
| L’air frais de la jungle venait effleurer mon visage, alors que j’observais cette terre que j’aurais voulu ne pas quitter, à chaque fois, pour rentrer à la colonie. Mais j’y avais des attaches à présent, et il était plus difficile que prévu de me détourner à nouveau de l’endroit où je m’étais installé, pour me retrouver seul, face à la nature. Etais-je prêt à me couper de tout contact humain, juste pour un désir de liberté ? Je n’en étais pas sûr, et cette incertitude s’accroissait lorsque je me retrouvais seul avec Gabriel. Malgré moi, j’étais obligé d’admettre qu’il m’aurait manqué si j’étais parti. Peut-être même trop… Comme pour mettre fin à mes réflexions, il m’entoura de ses bras, et la chaleur de son corps pressé contre le mien détourna complètement mon attention. Toutes mes pensées allaient vers lui, tandis qu’il posait sa tête contre la mienne et je pensais vraiment qu’il avait prévu de passer un moment tout en douceur, enfin jusqu’à ce qu’il ne commence à me chatouiller… Pris d’un rire incontrôlable, je tentais tant bien que mal de me défendre, mais il m’en empêchait avec une habileté qui faisait naître en moi une certaine frustration. Et une fois qu’il eut fini de m’attaquer – me laissant ainsi respirer un peu – il s’échappa par la fenêtre, fuyant mes représailles. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot et sans perdre une minute, je m’élançai à sa poursuite. Je fus alors surpris de constater que les arbres avaient été aménagés de façon ingénieuse, facilitant les déplacements. Heureux de voir cet immense terrain de jeu, je pris un plaisir non dissimulé à le suivre, passant d’une branche à l’autre avec agilité. Grimpant, sautant, je ne le perdais jamais de vue, jouant même à prendre un chemin différent afin de le rattraper plus rapidement, mais ne sachant pas où ce dernier se rendait, il arriva bien avant moi sur une plateforme ,disposée au creux du plus bel arbres des environs.
Arrivant enfin à la hauteur de la plateforme, j’atterris lourdement sur Gabriel afin de le faire tomber avec moi. Un sourire aux lèvres, je l’observai alors, coincé sous mon corps, et il en profita pour capturer mes lèvres. Instinctivement, je répondis au baiser, caressant sa langue de la mienne, content de pouvoir en retrouver la saveur. « Je suis bien content que tu sois là. Ca commençait à me peser de ne pas sortir avec toi en douce.. On devrait le faire plus souvent » Sans me laisser le temps de répondre, il m’embrassa à nouveau, et loin de m’en plaindre, je prolongeai le baiser avec délice. Hypnotisé par la caresse de ses lèvres, je le laissai inverser nos positions et s’installer sur moi. Pour être honnête, je pensais qu’il allait m’entraîner dans un tout autre jeu, mais il avait clairement décidé de me frustrer, puisqu’il recommença soudainement à me chatouiller, m’obligeant à me tortiller sous l’étreinte de son corps pour tenter d’échapper à cette torture. Rapidement épuisé par ma crise de rire, je dus reprendre mon souffle, alors qu’il capitulait enfin, s’allongeant à mes côtés. Quelque peu fatigué par nos enfantillages, je restai immobile un instant, observant les branches entrelacées qui formaient un dessin magnifique au-dessus de nos têtes. À l’aise dans mon élément, je me rapprochai de Gabriel, m’appuyant sur l’un de mes coudes, alors que glissai ma main libre sous son haut afin de caresser son torse.
« Moi aussi, je suis content d’avoir pu venir. J’étouffe dans la colonie… Et j’aimerais pouvoir sortir plus souvent. Mais ils vont finir par m’enfermer s’ils continuent à me soupçonner d’aller rejoindre les sixers, alors qu’en réalité, je suis ici avec toi. » Imaginant leurs têtes s’ils venaient à découvrir la vérité, je souris d’un air amusé. Ils auraient vraiment l’air cons, tiens. Enfin, s’ils ne se mettaient pas à suspecter Gaby d’être mon complice, alors qu’il était réellement mon amant. À cette idée, une pointe de colère s’éveilla en moi…. Qu’on s’en prenne à moi c’était une chose, mais je ne laisserai pas ma réputation nuire à sa profession. Déterminé à le tenir à l’écart de mon passé et de ses répercutions, je m’installai à califourchon sur ses jambes, le toisant d’un regard malicieux. « Mais puisque je suis là maintenant, je vais me venger de tes attaques sournoises… À ma façon… » Je faisais bien sûr allusion aux chatouilles qu’il m’avait infligé mais pour ma part, ce n’était pas l’arme que j’avais choisi…. Insidieusement, je relevai son haut avec un sourire taquin, mettant ainsi à nu la quasi-totalité de son torse. Puis, glissant mes mains le long de ses bras, j’emprisonnai fermement ses poignets, alors que je me penchais pour embrasser son torse avant de le mordiller par endroits avec gourmandise. Avec une lenteur exagérée, je m’attardai sur ses tétons afin de les taquiner du bout de la langue, avant de les suçoter, pour mieux les délaisser ensuite. Ce qui m’intéressait en réalité, c’était éveiller ses désirs en goûtant longuement sa peau avec envie… Descendant jusqu’à son bas-ventre, je prenais le temps de découvrir chaque centimètre carré de sa peau, le faisant volontairement se languir du toucher tentateur de mes lèvres et de ma langue.... Arrêté par la barrière de son pantalon, j’embrassai une dernière fois le haut de son aine – à peine dévoilée – avant de me redresser et de relâcher mes poignets. Joueur, je m’étirai, comme si de rien était, le laissant sur sa faim avec un sourire en coin qui en disait long.
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| Sujet: Re: Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade Ven 23 Mar - 21:54 | |
| Enoah savait exactement comment se venger de Gabriel. Le paléontologue fondait sous les caresses et les baisers que son ami lui donnait sur le torse et s'y abandonnait complètement. Il sentait de nouveau son entrejambe se raidir, le plaisir l'envahir, s'imaginant déjà mille et une façon de lui procurer ce même sentiment. Soudain, l'emprise que Skyler avait sur ses poignets s'évanouit et Gabriel ouvrit les yeux pour voir que le jeune homme, fort de l'avoir pleinement excité, reprenait sa position initiale dans le but de frustrer le paléontologue. Mission réussie car ce dernier en voulait déjà encore plus, son entrejambe essayait de se frayer un chemin parmi les plis de son jean. Il se pinça la lèvre, réprimant un petit rire, ce petit rire qu'il avait quand il savait à l'avance ce qu'Enoah allait faire. Il connaissait à bien le connaître ce petit. C'était un avantage, mais il voyais cela d'un mauvais oeil aussi. Il s'attachait, et il ne voulait pas de ça pour le moment. Gabriel réfléchissant à toute vitesse pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Gabriel se leva, toujours aussi excité par le jeune homme qui semblait bien enclin à ne pas lui faire de cadeau. Mais s'il voulait jouer à ce jeu, le paléontologue avait quelques atouts dans sa manche qu'il comptait bien abattre. Il regarda le soleil qui brillait dans le ciel. « Fiouu, il fait bien chaud aujourd'hui... » et il entreprit de se déshabiller. Il enleva d'abord son t-shirt, révélant aux yeux de Skyler ce torse qu'il aimait tant. Si Gabriel était sûr d'une chose, c'était son physique. Une gueule d'ange aux yeux bleus avec un corps comparable à celui d'un Dieu grec, le paléontologue en avait fait craquer plus d'un, et Skyler ne faisait pas exception. Il continua de se déshabiller face à son ami, contractant bien ses pectoraux et abdominaux quand il se baissa pour défaire tout ce qu'il y avait en bas. Enfin, après avoir bien lentement défait le reste, il se tourna pour descendre son pantalon en se penchant au maximum, de façon à ce que Skyler aperçoive le haut de ses fesses. Puis il se tourna vers ce dernier révélant la bosse qui s'était formée à l'intérieur son boxer noir qui le moulait parfaitement. Prenant soin d'étendre ses vêtements sur une branche, il alla s'étendre à côté d'Enoah une fois de plus sans le toucher davantage, fermant les yeux. Et sans savoir pourquoi, sous la douce chaleur de ce mois d'Avril, il pensa à sa mère et sa soeur restées en 2149. Peut-être était-ce parce qu'il profitait des plaisirs que la vie du futur ne pouvait leur offrir et pour cela se sentait-il coupable d'être ici. Il repensa à la promesse qu'il avait faite à sa mère, il ferait tout pour les ramener. Mais jusqu'ici, il devait bien l'avouer, il avait plus cherché à profiter de tous les avantages que Terra Nova pouvait apporter. Il savait que sa mère ne voulait pas qu'il se morfondît pour lui. Elle avait fait son erreur et elle en payait le prix, mais elle le referait si elle pouvait remonter le temps. Son seul regret était que sa première fille ne put partir pour Terra Nova.
Reprenant pied dans la réalité, il se demanda s'il devait en parler à son ami, ou continuer le jeu qu'ils avaient commencé. Mais son corps avait déjà donné sa réponse. Un coup d'oeil rapide à son entre-jambe avait révélé qu'il était redevenu normal, et son envie même de sexe s'était évanouie.
Il se retourna alors vers Skyler, et son regard sérieux avait du faire comprendre au jeune homme que l'heure n'était plus à l'amusement car ce dernier l'attira dans ses bras pour lui faire un calin, un de ces calins que l'on fait pour réconforter un ami.
- Dis moi... Il y a quelque chose que j'ai toujours voulu te demander.. C'est à propos des Sixers...
Gabriel fit une pause, attendant une quelconque réaction d'Enoah. Il savait que ce dernier allait l'encourager à parler, qu'il ne le couperait pas dans son élan, mais il voulait quand même son accord pour continuer.
- Tu m'as dit que leur mission était de renverser le Commandant, et qu'en récompense, ils pourraient vivre sous les dômes en 2149. Ça veut dire qu'ils connaissent un moyen pour faire marcher le portail dans les deux sens quand ils veulent non ? Tu crois qu'ils pourraient les faire venir du futur pour moi ? Je sais que rien n'est gratuit en ce monde, pas même à Terra Nova. Mais je suis prêt à tout...
Blotti dans les bras d'Enoah, Gabriel ne pouvait voir sa réaction et cela l'embêtait. Il connaissait l'histoire de son compagnon avec les Sixers, toutes les motivations qui l'avaient poussé à accepter leur proposition puis à les abandonner, mais il ne connaissait que la partie superficielle. Il pouvait deviner un peu ses sentiments mais il ne savait pas comment il réagirait. Il se défait de son étreinte et se retourna pour regarder Enoah droit dans les yeux. Il appréhendait sa réaction. |
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| Sujet: Re: Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade | |
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| | | | Livin' Young & Wild & Free, ft. Enoah S. Wade | |
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