Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew]
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Kara E. Woods
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Sujet: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew] Jeu 12 Jan - 21:50
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Il faut toujours regarder où on marche
Sinon tu rencontreras toujours des pépins
→ Type de RP: Privé → Noms des participants: Kara E. Woods & Andrew G. Westerfield
→ Date et heure du RP: Février 2149, à 11h00. → Climat: Ensoleillé.
→ Intrigue en cours: Aucune.
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Dernière édition par Kara E. Woods le Jeu 12 Jan - 22:28, édité 4 fois
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Kara E. Woods
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Sujet: Re: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew] Jeu 12 Jan - 22:06
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Une matinée pas très glorieuse, il fallait l’avouer. La jeune femme avait compter que 2 clients. Aucun soldat n’était venu. Tout le monde semblait être dans leur activité : Les paysans avec leur champs, les soldats sur le terrain, les scientifiques dans leur labos et sur leur terrain et son botaniste indisponible pour le moment. La jeune femme soupira, en regardant son barman. Elle se leva pour monter à l’étage où il y avait son appartement. Cela lui permettait d’être proche de ses affaires. Enfin, cela n’était pas la question la voix de robe se porta dans le bar vide pour lui dire qu’il manquait des marchandises. Kara mit une robe, avec des leggings, pour être plutôt présentable. Elle prit un sac pour mettre des affaires qu’elle achèterait. En descendant des escaliers, la jeune femme défila en rigolant. Son barman tourna la tête de gauche à droite avec un sourire. Elle approcha du bar pour prendre note de ce qui avait besoin. Il lui manquait des boissons, des aliments pour son frigo personnel. Il fallait bien qu’elle mange. Kara lui répéta les consignes, qu’il finit à son tour pour lui montrer qu’il les connaissait assez. Vous pensez qu’elle se comportait en une mère poule ? Non, c’était juste dans son caractère de proteger les gens. La jeune femme se souvenait de la douleur de la perte de son frère. Les moments passaient avec lui. Cela la perturbait de ne plus l’avoir à ses côtés. Il lui fallut juste un moment avant de se rendre compte qu’elle n’était toujours pas partie. Kara tourna rapidement les talons pour sortir de son bar et se diriger vers le marché. Pendant tout le chemin, elle était perdue dans ses pensées. Elle se demandait comment sa vie se serait passer si son frère n’aurait pas succomber à la fièvre… Arrivée au marché la jeune femme resouriait de plus belle. Elle avait l’habitude de cacher ses sentiments, surtout ceux qui était dévastateur. Il ne fallait pas croire que tout allait bien. Son père lui aurait dit qu’il lui manquait une case. Cette remarque la fit sourire pour de bon. Sa tête hocha pour saluer les personnes qu’elle connaissait. Elle n’avait pas oublié de prendre ses terras, c’était déjà ça. Elle se rechargeait en fruit, en poisson, puis elle se dirigea pour l’alcool. Elle avait besoin de certain fruit pour les faire fermenter. Sa main à la bouche, sa bouche s’ouvra pour bailler. Son regard regardait les alentours pour voir si elle pouvait retrouver une tête ou plusieurs têtes qu’elle connaissait. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Le marchant en vue, la jeune femme le regarda avec un de ses sourires commerciales, qui disait si bien : « Mon pote, je vais t’arnaquer. ». Elle négocia pour lui prendre deux cagots, qui, finalement, lui revint pour un bon prix. C’était ça d’être une femme avec un physique ravageur. La jeune femme rigola légèrement toute seule. Pendant qu’elle retournait au bar, Kara s’arrêta devant un stand en voyant quelque habit qui lui plaisait. Son esprit toujours sur les vêtements, elle reprit la marche pour ne pas céder à la tentation. Son père lui avait toujours appris à regarder où elle marchait. Pourquoi ? Ben pour éviter de tomber dans une mauvaise situation. Kara rentra dans une personne. Le choc la fit lacher les cagots qui étaient déjà lourd. Ses fruits ! Elle ne prit pas la peine de regarder tout de suite la personne pour se mettre à par terre et ramasser ses fruits qui venait de se répandre. Elle leva la tête une seconde pour reconnaître un des soldats de la colonie. C’était déjà… Ah oui, Andrew Wessssttt… C’était un soldat qui s’appelait Andrew. Elle devait pas chercher.
«Excuse-moi. Je regardait pas où je marchais… Oui, j’aurais du faire attention. Ça arrive à tout le monde. »
Ses bras allaient à gauche et à droite pour pouvoir ramasser tous ses fruits avant que quelqu’un ne les frappe avec leur pied. Cela allait peut-être influencé le goût. S’il n’était pas bon, elle devrait baisser le prix, ce qui veut dire que cela serait mauvais pour les affaires. Se voyant toute seule à faire ça, elle releva sa tête à nouveau, pour fixer le soldat en levant sa main avec un fruit et lui montrait avec l’autre main pour le lui présenter.
«Pourrais-tu m’aider au moins un peu ? »
En réalité, la jeune femme ne lui avait pas laissé le moindre de temps pour lui laisser le temps de réaliser qu’il pourrait aider. Enfin, elle voulait que tout se passe si rapidement. Des fois, elle se demandait pourquoi elle était pas dans ma sorcière bien aimée. Elle n’avait cas bougé le nez pour faire un tour de magie et tout s’arrangeait ? Où est-ce qu’elle l’avait vu ? S’était son père qui lui avait montré un épisode. Elle ne savait pas où il l’avait trouvé, mais cela l’avait marqué. Ses yeux recherchaient ses fruits comme un sonar. Elle vit un enfant le ramasser, pour le porter à ses lèvres. Un de perdu, temps pis, au moins, elle pouvait sauver les autres. La jeune femme accéléra un peu le mouvement pour pas voir d’autres dommages collatéraux.
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Sujet: Re: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew] Ven 13 Jan - 7:58
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Ennui, c'était ce mot qui qualifiait les journées et les nuits de Drew depuis très longtemps maintenant. C'était toujours cette continuité d'emmerdements, le travail était, certes, passionnant mais assez répétitif, les relations sociales étaient au point mort et ça depuis son arrivée ici. Le jeune homme n'aimait pas forcément le contact des autres, il se considérait peut-être comme indigne d'intérêts ou au contraire, il se pensait peut-être maitre du monde, supérieur au point de ne pas adresser la parole aux simples mortels. Il avait même pensé à faire une demande pour retourner chez lui, dans le présent, mais il savait que ce serait refusé, et puis... Pour y faire quoi ? Se morfondre chez lui, à boire et à bouffer des trucs dégueulasses biophilisés ? Là bas, il aurait tout donné pour une putain d'orange ou même un citron, ici, il pouvait en manger à profusion. Peut-être que la vie était pas si idiote, enfin de compte, il pouvait manger de vraies oranges, cultivées sur place, c'est pas un putain de chouette truc, ça ? Ca faisait fonctionner le commerce local, alors en plus d'être content de manger des oranges, il rendait grâce à la planète, il demandait pardon d'avoir lâché des pets polluants.
Il lui arrivait d'y repenser, à l'autre Espace Temps, et c'était fort plaisant d'ailleurs, d'avoir le réconfort de penser que certains se shooter encore les poumons avec cet oxygène si beau, si fabuleux que celui tellement pollué qu'il était devenu irrespirable. Comme c'était chouette et mignon. Il aimait l'autre Espace Temps, il adorait ses défauts, il aimait voir que rien n'était parfait, ça donnait aux Humains, une leçon d'Humilité dont ils se souviendraient, ça faisait du bien de voir tous ces cons passionnés se morfondre tellement ils étaient malheureux. Andrew ne prétendait pas avoir la Science Infuse, bien au contraire, mais au moins, il avait le mérite de ne pas accuser le voisin, tous étaient coupables. La guerre en Somalie n'avait été qu'un engrenage bancaire et extrêmement néfaste, tous le savaient, mais personne ne le disait. Du respect pour les morts ? Et les vivants, ils sentent mauvais ?
Ce matin, aucune mission particulière, ce qui voulait dire "faut patrouiller les mecs", il s’exécutait donc et déambulé un peu partout sur le camp, par la force des choses, et sans le savoir, il avait atterrit au marché. C'était un endroit plein de monde, les marchands vendaient, les acheteurs recevaient et ils se remerciaient. Merci de m'avoir donné de l'argent, et merci de m'avoir vidé le porte-monnaie. Vous rendez vous compte à quel point l'Humain est un hypocrite connard, imbu de lui même. C'était tuant à voir ces conneries. Alors qu'il marchait, arme sanglée au dos, on lui rentra dedans. Il fut projeté en arrière et la jeune femme, elle fit tomber de braves fruits à terre. Elle s'excusa... En... En le tutoyant. Elle voulait de l'aide ? Un soldat, rabaissé à ramasser des fruits comme un simple passant dans une grande surface, et quoi encore ?
-Et que je vous chante l'Hymne Américain en secouant les bras, aussi ? Vous croyez au Père Noël, miss ?
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Sujet: Re: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew] Sam 14 Jan - 0:50
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Kara était déjà au courant depuis longtemps de sa manière de parler. Pour elle, le vouvoiement, c’était une connerie qui ne servait strictement à rien. On dit qu’il permet de mettre une forme de distance entre les deux personnes, pour qu’elle se respecte. Le totoyement pouvait très bien le faire. Si on disait une chose désagréable, ça revenait à la même chose. De plus, Kara tutoyait absolument tout le monde. Elle était tenancière de bar. Ses clients, elle les connaissait comme il la connaissait. Vous imaginez votre barman vous vouvoyer ? Ce serait vraiment une belle bêtise. Le client se sentirait étranger et après il sera pas friand de dépenser, baisse de revenue. La jeune femme ramassait toujours ses fruits, voyant que sa répartie, elle ne resista pas à l’envie de lui répondre, accompagné d’un large sourire sur ses lèvres pour lui transmettre un joli message. La jeune femme n’allait pas en manquer une quitte à la faire arrêter.
«Oui, j’aimerais bien aussi que vous participiez au spectacle des enfants pour la fête des récoltes, avec un tutu ? »
Elle leva les bras pour les positionner sur sa tête et faire une mini-danse indienne ? Si elle se fichait de sa tête, oui légèrement. Elle voyait le bien en tout le monde. Il y avait toujours quelques choses qui influençaient les geste. C’était vrai. Par exemple, Kara avait ouvert son bar pour être avec plus de gens. Elle pouvait facilement se changer les idées. Puis elle se dit que peut-être les paroles de la pièce de théâtre serait trop dure pour lui. Ses mains ramassèrent les quelques fruits qu’il restait. Puis elle laissa le cagots par terre pour tenir tête aux soldats. Ses mains posaient sur ses hanches. La jeune femme n’allait pas la laisser sortir aussi facilement.
«Un père noël ? C’est à cause de la barbe ? T’as plus l’air d’un père fouettard. Merci pour ta précieuse aide. Je croyais que cela fait partie des qualités d’un soldat d’être à la bonne disposition du peuple ! »
La jeune femme rammassa ses cagots avec difficulté. Elle arriverait à aller à son bar ! La jeune femme se montrait trop têtue à vouloir faire un travail d’un homme. Pour elle, tout le monde était au même niveau. Il y avait pas de différence. C’était ce que disait l’hymne américain non ? La jeune femme se retourna pour porter ses cagots dans ses mains. Elle commença à chanter l’hymne américain : « Oh, say, can you see, by the dawn’s early light,… ». La poignée du cagot de dessous lâcha pour refaire tomber les pommes à nouveau à terre.
«Même mes fruits sont pas compatriotes ! »
Kara était à nouveau à terre pour récolter sa malchance. Elle tendit de nouveau les bras pour en attrapper du mieux qu’elle pouvait. Une mine contrariée était dessiné sur son visage. Sa main regarda un fruit qui avait pris un mauvais choc. Elle se dit que pour une fois elle allait ravaler sa fierté et donner plus souvent le sale boulot à son chimiste et à Rob. Et oui ! Finit les corvées. Elle pouvait toujours l’espérer. C’était pas comme ça que ça se passait. Surtout à Terra Nova…
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Sujet: Re: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew] Sam 14 Jan - 10:41
Elle était complètement folle en plus. 'Drew connaissait parfaitement ce genre de comportement, c'était des types vraiment peu recommandables, des gens peu chics, complètement cons qui pensaient que la réalité était autre chose que le dur pavé de la vie. Ils pensaient que par la provocation, on arrangeait tous les soucis, que certaines personnes avaient peur de la provocation. Andrew n'avait pas un caractère de faiblard, ce n'était pas quelqu'un de très simple à capter, bien au contraire, tous ceux qui avaient tenté de venir lui parler, il s'était cassé violemment les dents. Depuis son plus jeune âge, l'homme n'avait jamais apprécié les autres, bien au contraire, il haïssait les gens, c'était un peu comme la Peste qu'il fuyait. Garraty se souvenait d'une fois très mythique où il avait frappé un avocat parce que ce dernier était venu lui parler, alors qu'il était convié à une réception politique parce que, ça faisait de l'effet d'avoir une putain de médaille, il s'en branlait complètement de tous. Bande d'enfoirés. A force de renvoyer promener les gens, c'était très agréable de voir que plus personne ne s'approchait, et pourtant, quelques uns restaient encore par ci, par là. Ouais, comme cette femme qui se prenait un peu pour la Reine du Monde, c'était une abominable connerie de penser que quelqu'un pouvait comprendre Andrew ou le faire chier. Rien ne faisait chier le jeune homme, sauf peut-être la voix française de Luke Skywalker. Il avait vu le film des millions de fois, en français, et en anglais. Avec et sans sous-titres. Mais cette voix française, il n'y avait rien de plus emmerdant que ça, alors si on voulait l'emmerder, on lui mettait ce film en boucle et on l'attachait à une chaise affreuse.
-Le Père fouettard ? Ca c'est du compliment. Parce qu'au moins, il a un gros fouet le vieux monsieur.
Ses fruits n'étaient pas patriotes ? La jeune femme devait encore être une hippie sans opinions politiques, qui pensait que ces choses ne concernaient que certaines personnes, voilà ce qui était véritablement dégueulasse.
-Tiens donc, même vos fruits ont ce même goût hippie que vous ? Vos fruits aussi militent pour Green Peace, hein, c'est ça ?
Il la fixa, un sourire hypocrite puissant aux lèvres, comme un air méchant sur le visage. Il fouilla dans sa poche et sortit un vieux paquet de cigarettes et en prit une, il gratta une allumette et en prit une puissante bouffée, comme pour se brûler les poumons avec une violence rare. Il fixa la jeune femme, et d'un air gras, il expulsa de nouveau sa fumée.
-Vous voyez, je vous ai déjà cerné et ce serait con que je fasse un rapport pour un irrespect profond et visible, surtout que l'endroit est bourré de témoins, hein.
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Sujet: Re: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew] Sam 14 Jan - 14:02
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Wouhao. La jeune femme hallucinait par l’attitude du soldat. Elle se rappelait quand elle était chez les soldats. Ils parlaient beaucoup des têtes de mules. La jeune femme le regarda avec un sourcil levé. La jeune femme ne céda pas à la colère au contraire. Elle s’en fichait pas mal ce qu’il pouvait penser d’elle. Elle remit ses fruits dans son cagot, quitte à le faire toute seule. Il valait mieux bien le faire. Kara vit un enfant se baisser pour ramasser les fruits et le mettre dans le cagot. Un sourire aux lèvres, elle le remercie de son geste. Elle lui donna un fruit en lui secouant les cheveux avant de le voir aller vers sa mère avec le fruit dans les mère. La récompense de son geste, elle le trouvait tellement mignon. Puis elle se concentra vers le soldat pour se retrouver en face de lui. En effet, le titre de père fouettard lui allait bien. Il avait pas de fouet mais sa langue claquait l’air pour rendre l’espace désagréable. Ses yeux clignèrent plusieurs fois à cause de sa remarque. Attendez il prenait les gens pour qui ? La jeune femme croisa les bras, pour le regarder. Il se croyait où en 2149 ? C’était un temps révolu. La jeune femme ne garda pas sa langue dans sa poche. Il se prenait pour le grand maître de l’univers.
«Oui, c’est ça. On va voir le commandant Kordsmeier ? J’en ai rien à faire de votre rapport. Il me semble bien que tu as commencé quand j’ai demandé un peu d’aide. »
Kara était en forme ? C’était pas le genre à vouloir se laisser marcher sur les pieds. Le commandant la connaissait parfaitement. Il savait ce qu’elle avait traverser. Il savait pour son frère. C’était pas un soldat qui allait la juger. Il pouvait péter aussi fort qu’il parlait. Cela ne changerait rien à ses paroles. C’était pas une hippie. Elle n’en voulait à personne. Elle voulait pas perdre son énergie à vouloir detester une personne, mais si on touchait à ce qu’elle tenait. Elle vous égorgerait la gorge comme un animal en abattoir. Je vous rappelle que la jeune femme avait toujours vécu dans la pauvreté et autour de meurtre. Elle avait voler pour survivre. Elle n’avait rien à prouver. La jeune femme le regarda pour secouer la tête.
«C’est bien tu es psychologue pour juger une personne. On m'a toujours dit de juger les personnes pour ce qu'elles sont et non par son étiquette. »
La jeune femme pris ses cagots dans ses bras de manière à plus les laisser à nouveau ses fruits. C’était quand même un rabats-joie. Elle soupçonnait que ce soit le genre de personne à être toujours grincheux contre le monde qui l’entourait. Pourquoi ? Le fait qu’il laissait une frontière, qu’il l’envoyait péter et la juger comme si c’était une personne des plus pacifiques de ce monde. Kara ne faisait pas partie des gens qui règlent leur conflit par la violence. Mais c’était pas non plus le genre de fille à vouloir laisser passer les choses. De plus avec ses affaires, la plus part des gens la connaissaient et l’appréciaient pour son dynamisme, sa bonne humeur et parce qu’elle était là pour eux. Kara était calme, toujours avec un sourire aux lèvres. La jeune femme n’allait pas se laisser matter par un soldat. Il voulait la mettre au trou. Il aurait un problème avec Nathanaël. Il savait qu’elle avait ses défauts, mais qu’elle essayait toujours d’être le plus juste possible.
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Sujet: Re: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew] Mer 18 Jan - 19:12
Elle débloquait complet là. C'était affreux ce genre de femmes qui croyaient vraiment que tout était dû à leurs minois, seulement parce qu'elles étaient le sexe faible et qu'un homme devait respecter sous peine d'être privé de sexe. Il en avait rien à foutre, il la connaissait pas et il se fichait bien qu'elle veuille tirer un coup ou non, elle ne le ferait pas avec lui, alors à quoi bon ? Le respect, c'était une question de point de vue d'abord. Elle était respectueuse, elle ? Avec sa cagette de fruits frais, on aurait presque pu écrire un "Martine va chercher sa cagette de fruits au marché et fait la rencontre d'un affreux soldat pas sympathique du tout qui est phobique des clowns et des docteurs." Long titre pour un album pour gosses et illustré en plus, où le texte n'avait pas de place lorsqu'on comparait ce dernier aux immenses tapisseries pour chiottes de vieux qui composaient les pages brillantes d'un livre en papier glacé. Pourquoi en papier glacé ? Parce que les gosses aimaient pas la sensation d'un vrai papier, de vraies feuilles. Ils étaient cons comme des boulons à renifler l'odeur de plastique qui s'échappait très souvent de ces bouquins. Andrew avait lu qu'au siècle précédent, c'était très courant d'utiliser du papier, on shootait des arbres pour faire des feuilles et on en plantait d'autres et on refaisait pareil, fallait-il trouver une logique de la mort dans ce genre de comportement ou se cantonner à l'apparence, c'est à dire une monumentale connerie ? D'après Andrew, au deuxième choix, c'était une connerie plus que monumentale, surtout lorsqu'il s'agissait de fabriquer du papier glacé, il avait horreur de ce genre de trucs plus que puant. Les Rouillés, il appelait ces abrutis comme ça, parce qu'ils avaient fondé leur économie sur le métal, le fer et le pétrole, on voyait comme ça avait obligé la société à muter au point de retourner vivre comme des handicapés mentaux, sans rien, nus comme des vers solitaires dans des intestins de Somalien. Lutter, chasser, et survivre, on comparait plus la vie à ça dorénavant qu'à une véritable partie de plaisir.
-Allons voir le vi... Le commandant si vous voulez. Il est très à cheval sur le respect vous savez ?
Allez savoir pourquoi, il lui fit un sourire hypocrite et s'exprima de nouveau, avec toujours ce salace sourire aux lèvres.
-Vous êtes qui au juste ? Une hippie tolérante, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ? Après la guerre de Somalie, je me permets de juger sur les apparences car je peux vous le dire, elles ne sont pas trompeuses pour un rond.
Et voilà, c'était sorti, il parlait de la guerre, comme un vieux qui aurait des souvenirs affreux de soin passé. Il n'aimait pas en parler mais généralement dans une conversation, ça faisait un poids et il était si aigri depuis cette foutue guerre, ça avait changé ce type à jamais. On le disait, on disait bien qu'une guerre transformait complètement les combattants, certains voyaient des tireurs en haut des buildings, lui, il pensait différemment, il avait totalement changé de comportement du jour au lendemain, et cette blessure ne le quitterait jamais. C'était sûr, jamais il n'oublierait ces millions de visages sacrifiés, les cris sourds, les bruits d'obus frappant la Terre, ça ne s’oubliait réellement pas. Et ce gamin, nu sur une route, brûlé au napalm et priant pour qu'on abrège vite ses souffrances...
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Kara E. Woods
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Sujet: Re: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew] Dim 22 Jan - 14:55
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Kara le regardait, en tenant bien fermement ses deux cagots pour pas qu’il s’écrase à nouveau sur le sol. La jeune femme écouta la remarque du soldat sur Nathanaël. Un sourire sur ses lèvres en guise de réponse. La jeune femme le connaissait parfaitement. Il avait été là pour la mort de son frère, il avait été là le premier jour où elle avait été prise pour falsification des papiers. Il lui avait donné une chance. La jeune femme le voyait encore pour parler et discuter, même rire des fois. La jeune femme écouta plus la deuxième partie de son discour. Il avait fait la guerre de Somalie. La jeune femme repensa à ses années dans la rue à voir des choses horribles. Des enfants mourant dans un coin de rue, des gens se combattant dans une guerre des gangs, entre autres. La jeune femme n’avait pas non plus un passé joyeux. Elle avait du aussi lutter pour survivre. Elle connaissait les règles de la guerre. Il fallait tirer avant de se faire avoir. La jeune femme le regarda dans les yeux pour comprendre d’où venait son comportement d’empoter. Elle n’avait rien à dire. Sa provocation enleva son sourire. Il la connaissait pas. Absolument pas. La jeune femme était d’un calme glaciale. Sa parole s’éleva dans les airs pour lui répondre, de manière à ce que ses paroles soient uniquement pour ses oreilles. Personne ne prêtait attention à la conversation. Kara se gêna pas pour le remettre à sa place.
«Kara Woods, arrivée ici durant le sixième pèlerinage, j’ai été engagé comme soldat, j’ai quitté mon poste pour diriger le bar. Pourquoi ? Parce que durant des années, j’ai vécu dans une guerre, dans la rue, pour pouvoir survivre, donner des études à mon frère et faire qu’il puisse s’en sortir. Au finale, il est mort d’un fièvre syncillique. On a tous un passé. »
La jeune femme le regarda avec un regard soutenu à la fin de sa phrase. C’était une légère pause pour reprendre une respiration quelque chose pour qu’elle se reprenne légèrement. Kara repensa assez rapidement à certain épisode. La vie, avant Terra Nova, avait deux buts : survivre & son frère. La tenancière reprit la parole.
«Vous me voyez peut-être comme une poupée barbie hippie, qui ne sait rien. J’en ai rien à faire. Je m’excuse de vous avoir bousculer. Pour ce qui est une question de respect, vous devriez considérer les gens pour ce qu’ils sont réellement et non pour une simple enveloppe. Le monde n’a rien de gentil. J’ai juste décidé de lui donner une chance ici. Il y aucun de mal à aider son prochain. Je vous souhaite une belle journée. »
Elle n’avait pas à se justifier. La jeune femme savait qu’en tant que soldat, il avait du voir des choses horribles, des amis avec des plaies par balle qui se vidait de leur vie ou encore des gens brûlés vivants. C’était une dure réalité de la guerre. Kara avait vu un comportement changé brutalement. La guerre martelait au fer rouge leur cerveau. Son père était le plus bel exemple. Elle n’avait pas besoin de sa reconnaissance. Dieu sait ce qu’il pouvait imaginer dans sa tête sur elle. Elle ne voulait pas le savoir. Kara n’avait pas mérité le fait de se faire traiter comme une simple enveloppe. Elle ne suçait pas l’argent des autres pour survivre et elle ne couchait pas non plus avec tout le monde.
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Sujet: Re: Il faut toujours regarder où on marche. [Pv. Andrew]
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