Sujet: You remind me of someone Dim 25 Nov - 11:33
You remind me of someone
Je croyais regretter personne, avoir tout oublié... Me serai-je voilé la face pendant toutes ces années ?
→ Type de RP: Privé → Noms des participants: Avalon S. Hawthorne, Jonathan I. Dixon
→ Date et heure du RP: Avril 2149, vers 10h du matin → Climat: Ensoleillé et chaud
→ Intrigue en cours: //
(c) Code par Beylin
Dernière édition par Jonathan I. Dixon le Dim 25 Nov - 11:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: You remind me of someone Dim 25 Nov - 11:34
You remind me of someone
~ Bungalow de Jon', environ 6h du matin ~
Comme tous les jours depuis que je suis à Terra Nova, le réveil sonna sur les coups de 6h du matin, sans ouvrir les yeux, ma main gauche désactiva l’appareil placé sur la table de nuit à ma gauche, étant couché sur le ventre. Je ne resta pas longtemps au lit, je me leva en lassant traîner une partie du drap par terre, direction la salle de bain où je sauta dans la douche à une eau tiède histoire ne pas brutalement être réveillé par l'eau froide et ne pas être rendormi à moitié par la chaude. Cela fait, je laissa ma barbe de trois jours tranquille et me contenta d'un bas de sport pour aller dans la cuisine déjeuner avec deux oranges, j'en raffolais depuis que j'étais arrivé ici. Les deux fruits mangés, la cuisine nettoyé, je retourna dans ma chambre mettre mon uniforme, faire mon lit au carré et réactivé le réveil pour le lendemain. Tout ceci fait, j'étais fin prêt à me rendre au quartier de la sécurité. J'éteignis toutes les lampes, ferma la porte et prit le chemin à pied, la marche matinale au frais, il n'y a rien de mieux.
~ Quartier de la sécurité, environ 7h du matin ~
Il fallait à présent que je prépare le planning de ma journée qui ne m'offrais bien souvent aucune pause dans mon boulot, gérer la sécurité n'est pas quelque chose de facile à Terra Nova mais je m'y suis fais depuis toutes ces années. Je commencerais par aller inspecter les hommes en postes de garde, puis vérifier que la clôture n'ait aucun dommage et dans le cas contraire la faire réparer sur le champs.
Je fis donc le tour des gardes, prenant le temps de monter à chaque postes, voir si tout était aux normes, si les gars allaient bien, etc... J'étais à la fois proche et distant de mes hommes; je leur montrais que je tenais à eux mais je faisais en sorte qu'ils restent droits pour qu'ils continuent à être vigilants. Tout était nickel côté gardes, restait le plus long à faire; la clôture... Franchement, je ne voulais pas aller l'inspecter mais il le fallait, je pris donc un véhicule et débuta ma ronde, m'arrêtant à quelques endroits pour au final de rien grave. Ceci me prit en gros trois heures...
~ Place du marché, environ 10h du matin ~
Trois longues heures à sortir et grimper dans une voiture, c'est fatiguant, même si voir peu à peu Terra Nova se réveiller est vraiment sympa, rien à voir avec 2149 qui ne dormait jamais... Après la clôture et une fois un tour fait dans les rues de la colonie, je retourna poser la voiture au quartier de la sécurité. Je discuta un instant avec deux soldats avant d'avoir faim. Ce petit creux m'envoya vers le marché, non seulement pour faire une petite inspection de routine mais aussi pour acheter quelque chose à manger.
Comme toujours, le marché était à la fois calme et bruyant, les gens allaient de gauche à droite, s'arrêtaient à certains stands, discutaient... Bref rien de plus normal, j'allais donc pouvoir me remplir l'estomac et retourner à mes occupations non pas lassantes mais répétitives. Après un instant de recherche, je trouva le stand où l'on pouvait acheter des oranges, mon côté goinfre se réveilla et il me le fit comprendre avec un gargouillement. Appelé à manger ce fruit par mon ventre, je pris le chemin du stand lorsque je fus bousculé. Je ne tomba pas mais le choc fut si violent que la personne responsable fut repoussée vers l'arrière et tandis qu'elle allait tomber, mes réflexes lui permit de lui éviter la chute lorsque j'attrapa son bras gauche avec ma main droite. Aussitôt je remis sur pied la jeune femme que je venais de "sauver" d'une chute, délicatement. Je ne pu m'empêcher de lui faire une remarque sur le ton de l'humour.
"Eh bien, mademoiselle, on ne tient plus sur ses jambes ? Ce n'est rien ne vous en faîtes pas."
Je laissa échapper un petit sourire qui se dissipa assez rapidement lorsque je pris le temps de regarder attentivement la jeune femme. Elle ressemblait à quelqu'un que j'ai connu en 2137 avec qui je suis resté quelques mois avant que l'on se sépare suite à une interpellation de l'un de ses proches ayant trois enfants, c'est un peu cela qui m'a vraiment dégoûté de me boulot de flic...Je me doutais bien que cela ne pouvait être la même personne à cause de la différence d'âge, vu qu'elle devait avoir pas loin de la vingtaine, mais j'eu tout de même du mal à y croire sur le coup et tout en fronçant un petit peu les sourcils, je me permis de lui poser une question.
"Excusez-moi mais... Est-ce que l'on se connait ?"
Totalement stupide et déplacée comme interrogation mais cette demoiselle venait de faire remonter des souvenirs à la fois géniaux et horribles que je ne pensais plus avoir depuis que j'ai traversé le portail de Hope Plaza...
Avalon S. Hawthorne
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Sujet: Re: You remind me of someone Dim 2 Déc - 23:48
« On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés. ».
Jonathan & Avalon
Une chose qui est génial lorsque l’on est encore étudiante en biologie, c’était qu’on avait des jours de congés ! Et aujourd’hui s’était mon jour et le plus agréable c’était que je n’avais encore rien prévu. Cependant, mon horloge interne n’avait pas pu s’empêcher de me réveiller vers 7heure… Je détestais lorsqu’il faisait ça ! Je tentais de me rendormir, mais c’était plutôt de la glandouille qu’autre chose. Mise devant le fait accompli lorsque mon ventre gargouilla je compris que ma grasse matinée était peine perdue.
Je rassemblais toute mes forces et allais dans la cuisine, trainant les pieds et tentant d’attacher correctement la ceinture de mon peignoir de laine autour de ma taille avant de me plonger dans le frigo et de m’emparer du jus d’orange. Je me versai un verre tout en mettant en route le toaster. La douce odeur du pain chaud se diffusa alors dans la pièce tant dis que je lisais le petit mot que m’avait laissé ma soeur… Elle me disait qu’elle rentrait tard ce soir, un peu comme d’habitude en réalité, et surtout comme moi j’étais en congé je devais aller faire quelques courses. Je vis alors sur la table une jolie liste de courses avec un peu d’argent. Décidément tout ne se passait pas comme prévu aujourd’hui.
Je se saisie du pain encore brulant et le tartina du chocolat : le luxe du jour. Après tant de préparation, venait enfin le doux moment de la dégustation. Je m’installais dans le canapé et prit le livre que j’avais commencé la veille. Croquant à pleine dents dans la tartine et lisant les premières lignes de mon ouvrage, je compris que c’était surement ça que l’on appelait les petits délices du quotidien.
Une petite heure plus tard, il était temps pour moi de me préparer pour aller faire quelques courses. Etrangement je détestais et adorais ça à la fois. Je n’aimais pas devoir choisir, j’avais toujours peur de mal faire et puis il y avait tellement de choses qui donnaient envie ! Mais d’un côté l’ambiance de ce petit marché me faisait frissonner. Cela n’avait rien à voir avec 2149, c’était joyeux, à l’air libre et puis les fruits, les légumes et toutes ces couleurs c’était un petit endroit magique dans mon sens. J’espérais juste ne pas avoir la mauvaise surprise de recroiser Collins aujourd’hui, mais je me disais aussi qu’il devait être trop tôt pour que monsieur pointe le bout de son nez, surement était-il encore avec sa conquête d’une nuit. Qu’est-ce qu’il pouvait être détestable…
Je me rendis alors compte que j’avais pensé à lui dès le réveil ce qui me mit de mauvaise humeur. Je me levais brusquement et me dirigeait vers la salle de bain pour prendre une douche brulante. En sortant j’enfilai une tenue détendue qui se résumait à un jean, un chemisier et une petite veste.
Je me saisis d’un sac pour les courses, la liste détaillée de ma sœur et l’argent qui se trouvait encore sur la table. A l’extérieur, un doux soleil rayonnait dans le ciel, cela me fit sourire. La chaleur de cet astre commençait déjà à me réchauffer la peau et je m’élançais vers le marché. Je fus tout de suite happée par l’ambiance environnante. Les gens allaient de droite à gauche, flânant plus au moins selon leur envie. Je me dis alors qu’il était temps pour moi de commencer la corvée des courses, mais… Ou avais-je pu mettre cette foutu liste ?!
Je cherchais dans mon sac, marchant toujours vers le centre du marché, ne faisant pas forcément attention a ce qui m’entourait. En même temps, les gens pouvaient bien faire attention à ma petite personne cinq minutes non ? Mais ce qui devait arriver arriva. J’aurais du regarder où je mettais les pieds car le choc fut violent. Toujours tête baissé, je fonçais sur une personne qui était beaucoup plus costaud que moi ! Autant que cet homme – car c’était bien un homme- ne bougea pas beaucoup, autant que moi je sentis le sol se rapprocher dangereusement ne pouvant m’empêcher à laisser échapper un petit cri de surprise. Heureusement, sa victime devient aussi son sauveur ! In extremis, il m’attrapa fermement par le bras pour me permettre de retrouver mon équilibre. Ouf ! Je n’allais pas me rendre aussi ridicule que je ne le passais grâce à lui ! L’inconnu me lança une petite plaisanterie. Etonnement je ne le pris pas mal et lui sourit en posant enfin mon regard saphir sur lui. Je reconnue alors le chef de sécurité interne de la colonie. Je l’avais déjà vu de loin, sans lui avoir adressé la parole. Une chose était sure, ce n’était pas désagréable d’être sauvé d’une chute par le jeune homme.
« Je suis désolée » dis-je quand même avec un petit sourire désolée. Après tout c’était un peu de ma faute j’aurais du faire attention où je mettais les pieds. Enfin, qu’importe. Je sentis alors son regard sur moi. Il avait de beaux yeux d’ailleurs. Sa question me surprit et j’écarquillais les yeux légèrement. D’habitude c’était le genre de questions que posait les gros relou qui tentaient de draguer… Mais, bien que je ne le connaisse pas je me disais que ce n’était surement pas son genre. Mais ça m’étonnerait qu’il m’est déjà remarqué je suis plutôt du genre discrète…
« Euh » commençais-je en fronçant légèrement les sourcils pour ensuite ajouter avec un beau sourire. « Non Je ne crois pas. Enfin, on s’est surement déjà croisé mais ça m’étonnerait que vous vous souveniez de moi. Je m’appelle Avalon Hawthorne. Encore désolée pour la bousculade, je ne regardai pas où je mettais les pieds. »ajoutais-je d’un peu haussement d’épaule l’air penaud.
Sujet: Re: You remind me of someone Ven 7 Déc - 21:05
You remind me of someone
Depuis que je suis à Terra Nova, j'en ai croisé des gens, de différentes manières pour diverses raisons mais Avalon... Ce fut la première que je rencontra comme cela. Cela me changeait un peu mais le fait que cette charmante personne me fit remonter de vieux souvenirs ne me laissa pas tranquille après ce petit "accident". Je connaissais très bien sa réponse à ma question mais je lui posa tout de même, je devais savoir... Après tout, la ressemblance était si frappante que cela aurait pu être de la famille... Ma curiosité l'emporta donc et ce que je pensais s'avéra juste; il ne s'agissait pas de Rebecca. Par ailleurs, Hawthorne me ne laissa pas indifférent et me fit réfléchir un instant. Je pris alors mon air pensif, les yeux rivés vers le ciel, les sourcils quelques peu froncés jusqu'à trouver d'où je reconnaissais ce nom. Le petit sourire au coin de lèvres, l'air rassuré et heureux de moi, je me prononça.
"Hawthorne, hein ? Oui votre nom me disait quelque chose mais votre soeur est militaire, n'est-ce pas ? Une personne avec laquelle j'ai pu causer une ou deux fois, vraiment sympas, un bon élément je dirai. Je suis ravi de rencontrer sa petite soeur, sincèrement..."
Je n'étais pas très doué pour les conversations et pour preuve, j'avais oublié de me présenter et je tenta de me rattraper rapidement.
"J'en oublie les bonnes manières, excusez moi mademoiselle... Capitaine Dixon, chef de la sécurité intérieur, à votre service... Encore une fois, sachez que ce n'est pas grave ce qui vient de se produire, cela peut arriver à tout le monde, hein, personne n'est à l'abri de ça... Surtout le matin..." ajoutai-je avec sur le ton de la plaisanterie
C'est dans ce type de posture que l'on regrette de ne pas être très bavard le restant du temps. En effet, je me serai personnellement débrouillé, soyons honnête, pour me tirer vite-fait mais quand même... Un peu de galanterie et de sympathie ne peut pas faire de mal ! Je m'engagea donc, pas sans mal, dans une "conversation" en m'auto-déclarant au préalable en pause histoire d'avoir la paix. Il n'y avait rien d'un plan drague ou autre là-dedans, simplement un militaire qui veut discuter avec une civile donc au diable les préjugés ou autres que certaines personnes du marché aurait pu avoir. Cela faisait des années que je les protégeais sans forcément avoir prit le temps d'avoir des relations diverses et je commençais à en souffrir un peu, rien qu'aux conversations qui aboutissaient bien souvent à parler militaire ce qui en fatiguait plus d'un. En cet instant par exemple, je mis longtemps à développer quelque chose d'assez potable pour être dit et encore ce n'était pas très... Bien, je dirai même que c'était trop rapide ce genre de phrase mais... J'ai été formé à aller droit au but et après tant d'années sans avoir une "vraie" relation amicale hors-profession, c'était plutôt dur de pouvoir sortir quelque chose de sympa poussant l'interlocuteur ou ici l'interlocutrice à ne pas s'enfuir en courant et au contraire rester discuter, accrochant à ce que je dis. Qu'importe au final, je me lança, attendant la réponse afin de voir s'il restait un peu de civil en moi...
Laissez-moi donc vous offrir quelques choses à... Boire, manger ou autres, n'importe c'est vous qui décidez, j'insiste.
Je trouva ma demande vraiment "brutale" voire grossière si ce n'est pas trop rapide... J'avais l'impression de retomber à l'adolescence, où le but n'était autre que de se faire des amis le plus rapidement possible sans forcément attacher d'importance à voir si cela allait accrocher ou non. Je me sentis vraiment ridicule et j'aurai compris la pauvre Avalon si elle m'aurait envoyé balader. Mais c'était dit et si la ressemblance entre elle et Rebecca ne s'arrêtait pas qu'au physique, c'était probable que je ne me prenne pas une baffe, qu'à l'inverse elle accepte... Je n'espérai pas tomber sur une Rebecca bis, cela m'aurai fais trop mal mais au moins sympathiser avec une civile... Pouvoir réapprendre à parler d'autres choses que du boulot, pouvoir rigoler d'autres choses et tout... Redevenir humain en somme. Je ne demandais pas tout cela à cette jeune femme que je venais à peine rencontrer par un choc davantage brutal pour elle que pour moi mais qu'au moins un jour j'y arrive, ce serait pas mal...
Perdu dans mes pensés, j'en oubliais un peu que j'avais devant moi un petit bout de femme, quelques peu "déboussolée" par la rencontre entre elle-même et le mur humain que j'avais dû être à ce moment-là. Hésitant et un peu stressé par peur de faire une gaffe, je pense que cela pouvait se faire par mon expression de visage, je me repris un peu, avant qu'elle ne réponde...
Enfin je veux... C'est comme vous voulez...
Le plus dur dans cette histoire c'est que j'avais l'impression, qu'en plus d'être ridicule, je ne faisais qu'empirer mon cas vis-à-vis d'Avalon... Bref, c'est dur d'être sociable quand on en a pas l'habitude...
Avalon S. Hawthorne
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Sujet: Re: You remind me of someone Sam 22 Déc - 23:00
« On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés. ».
Jonathan & Avalon
Plus j’y pensais et plus je trouvais que j’avais l’air ridicule… Décidément, certain jour ma couleur de cheveux m’allait parfaitement. Je ne comprenais pas comment j’avais pu être aussi distraite et fonçait dans cette personne. D’un côté, le jeune homme était plutôt sympathique, je savais qu’il faisait partie des militaires de TerraNova, mais pas plus. Je lui donnais entre 25 et 30 ans et plutôt mignon, mais ça c’était une autre histoire. Ses paroles dans un premier temps m’interpelèrent… Je ne comprenais pas pourquoi est-ce qu’il avait l’impression de me connaître. Ou alors ça voulait dire que j’avais une tête quelconque ce qui était plutôt vexant, bien que j’étais sure que ce n’était pas son attention. Quoiqu’il en soit, lorsque j’évoquai ma sœur, l’inconnu se mit à avoir un air songeur. Le monde de l’armée était petit, il l’avait surement croisé. Je hochais la tête, mon regard s’éclairant lorsqu’il semblait connaître ma sœur. Tous ce qui me permettait de me rapprochait d’elle m’attirait. Le compliment indirecte qu’il fit à mon ainée me fit sourire, un jolie petit sourire avec de la fierté dans le regard. Bon élément ? ça ne pouvait être qu’elle voyons ! Lorsqu’il me dit ensuite qu’il était ravie de rencontré sa petite sœur, je lui souris de nouveau et lui répliqua.
« Et je suis ravie de rencontrer l’un des collègues de ma sœur. Enfin collègues... Je ne sais pas réellement si ça se dit comme ça dans votre jargon militaire ! »
Je ne connaissais toujours pas son nom, mais un éclair de géni sembla lui traverser l’esprit ! Capitaine ? Il était donc l’un des supérieurs de sa frangine ! Bon dieu ! Je venais de lui foncer dedans ! Je ne devais donc surtout pas faire de gaffe ! Enfin encore moins que prévu. J’inclinais la tête légèrement, ce qui me rassura était qu’il ne semblait pas m’en vouloir pour l’incident. Je ris doucement en entendant sa plaisanterie sur le matin. Ce n’était pas faux et moi- même je n’étais pas du tout du matin ! Ce que j’aimais c’était les grasses matinées, mais autant vous dire tout de suite que c’était une denrée rare à présent.
Alors que j’allais lui dire que j’allais à présent ne plus l’ennuyer et le laisser vaquer à ses occupations qui devaient beaucoup plus importantes et intéressante que de parlait avec la petite sœur d’une collègue. Ce capitaine Dixon, dont j’ignore le prénom d’ailleurs, engagea une conversation. Cela me surprenait, il n’avait pas l’air d’être le genre de types à parler pendant des heures. Comme quoi j’étais remplie de préjugés sur les militaires, mais il faut dire qu’en général il était plutôt du genre action réaction et du blablatage futile.
Mes yeux s’écarquillèrent de surprise lorsqu’il me posa d’aller prendre quelque chose à manger ou à boire quelque part. Qu’avais-je fais pour qu’il se sente obligé d’entretenir une discussion avec moi ? Je le regardais en fronçant les sourcils, comme pour tenter de déceler une quelconque arnaque dans ses propos, même si je savais par avance que c’était inutile. Les militaires étaient entraînés à cacher les choses, c’était une partie obscure de leur métier. J’observais ensuite autour de moi, le marché continuait son petit train de vie sans se soucier de notre conversation, puis mon regard saphir sur lui. En réalité, je ne savais pas si je devais accepter ou non, certes il était vraiment sympathique ( et mignon ce qui n’enlevais rien), mais c’était l’un des supérieurs de sa sœur ! Si elle le savait j’entendais d’ici les remontrances… Lorsqu’il ajouta que c’était seulement si je voulais, vu le petit air géné qu’il abordait, je trouvais qu’il manquait un peu de confiance en lui pour un militaire et cela m’attendrit. Je ne voyais pas ou était le mal d’aller boire un verre après tout ? Je me mordis la lèvre, paraissant indécis, mais au fond ma décision était déjà prise. Je n’avais plus du tout envie de faire les courses. JE finis donc pas lui adresser un petit sourire timide.
« En réalité, ce serait plutôt à moi de vous inviter vu que c’est moi qui vous ai bousculé, mais si vous insistez ! » Bon, on est d’accord ma petite plaisanterie n’était pas très drôle, mais au moins c’était le signe que petit à petit je me détendais !
« Pourquoi pas aller boire quelque chose ? Avec la chaleur qui commence à se montrer, il ne faudrait pas qu’on se déshydrate ! »
Je me raclai la gorge gênée… Ce que je venais de dire était réellement sans intérêt et je m’en rendais compte après. Je me trouvais tout simplement ridicule. Stressée je dansais un peu sur mes deux pieds, ne sachant pas réellement quoi dire… Mais prenant mon courage à deux mains je lui adressais un autre sourire et commençais à marcher vers le petit bistrot que je connaissais, pas très loin d’ici.
« En tout cas c’est très gentil de m’inviter Capitaine. Sinon, vous êtes ici depuis longtemps ? Enfin je veux dire vous êtes de quel pèlerinage ? » c’était la première question qui m’était venu à l’esprit. Je détestais le silence, encore plus si ce dernier était gênante et c’était bien le cas ici ! Ne pouvant me voiler la face je lâchais ensuite…
« Je dois vous paraître ennuyeuse avec mes questions débiles je suis désolée... »
Le manque de confiance en moi que je tentais de cacher aux yeux des gens était dévoilé. J’étais découragée tout simplement parce que j’étais gênée et que le pire dans l’histoire était surement que j’avais réellement, pour une raison inconnue, envie de discuter avec lui et de le connaître un peu mieux, mais je n’arrivais pas à trouver quelque chose d’intéressant à dire.
Sujet: Re: You remind me of someone Mer 26 Déc - 14:48
You remind me of someone
Je ne sais pas ce qui se passait à ce moment-là mais cette jeune femme me changeait. En temps normal je serai déjà parti, or ici, je voulais rester un peu, sans doute parce que cela me changeait du boulot. Quoiqu'il en soit, j'appréhendai chaque signe de son regard dés que je disais un truc autre que militaire et d'ailleurs je remarqua une certaine fierté dans ses yeux lorsque je fis référence à sa soeur en revanche je la sentis stressée lorsque je prononça mon grade qui lui n'est que fictif, m'étant auto-promu pour ne pas passer pour un petit bleu au commande de la sécurité mais vu que personne ne m'a jamais dérangé avec cette promotion éclair, autant la garder.
Juste après avoir proposé d'aller boire ou manger quelque chose, je vis que le regard d'Avalon avait changé, et vu sa tête je me suis tout simplement dit que cela voulait dire non mais vraisemblablement, ma petite phrase qui suivit ma proposition fit changer d'avis la belle demoiselle qui paru directement davantage "intéressé" ce qui se confirma par un petit sourire assez timide ainsi qu'une plaisanterie qui me fit sourire. Je trouvais que tout cela démarrai bien pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude de parler, je dirai même très bien.
Semblait-il que l'on se mettait à l'aise de plus en plus, pour preuve, Avalon prit les devants en m'emmenant vers un bar non loin où j'avais l'habitude de venir pour mes pauses, bien que cela soit mal vue. En cours de route, la pipelette s'était mise en marche ce qui ne me gênait pas, au contraire même, je n'aurai jamais été capable de débuter une vraie conversation hors boulot. Sa question portait sur mon ancienneté à Terra Nova, banale mais efficace néanmoins lorsque j'allais répondre à la jeune femme, celle-ci fit une remarque défaitiste sur ses questions... Je voyais dans son regard à la fois un certain pessimisme mais aussi l'envie de continuer à parler. Je ne pu résister à cela et avec un sourire confiant, je répondis enfin.
Vous avez tord de penser ça, vos questions ne me dérangent pas vous savez et pour vous répondre, je suis ici depuis le troisième pèlerinage... Terra Nova a bien changé depuis et moi aussi d'ailleurs. Vous savez, on a dû batailler pour arriver à un tel résultat mais il reste toujours quelques imperfections et c'est en parti mon job de les régler... Qui le cru tout de même, qu'un jour Jonathan Dixon deviendrait le patron de tout un département, c'est dingue ce que la vie peut nous réserver...
Et oui, je ne m'attendais vraiment pas à cela, pour moi, j'allais finir ma vie en simple agent de la sécurité, faire des rondes à n'en plus finir, rester de garde la nuit... A présent c'était finit, ma façon de vivre avait bien changé. Je sentais que la discussion allait trop dériver sur moi si je continuais ainsi et je ne le souhaitais pas, franchement on s'en moque un peu de moi. J'ai donc redirigé la conversation sur Avalon en lui posant une question à mon tour.
Et vous ? Je ne me rappelle plus de quel pèlerinage vous êtes, il me semble que votre m'en avait vaguement parlé mais, désolé, je n'ai pas souvenir... Et puis... Vous devez pas loin de la vingtaine d'années or je ne aie jamais vu avant... Vous travaillez où ?
Questions posées assez bêtement et quelques peu trop sèchement, c'est mon côté interrogatoire qui ressortait pour le coup, j'en étais assez gêné et cela se voyait par l'expression de mon visage qui s'assombrit un petit peu. Je sentais la gaffe arriver si je n'arrivais pas à contrôler mes pulsions militaire et je ne voulais pas finir cet instant si rare pour moi comme ça...
Avalon S. Hawthorne
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Sujet: Re: You remind me of someone Dim 20 Jan - 18:21
« On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés. ».
Jonathan & Avalon
Tout se déroulait bien, l’ambiance était plutôt bonne enfant et par miracle je n’avais pas encore fais de gaffe ! Mais ce qui me surprenait le plus était aussi que l’homme soit si poli et avenant, non pas que je restais sur les stéréotypes du militaire froid, mais il fallait bien avouer que je n’avais pas encore eu la chance de rencontrer ce genre de personne dévouée. Quoiqu’il en soit j’essayais à mon tour de me montrer agréable et sympathique… Bon de manière un peu gauche il fallait bien l’avouer mais au moins j’essayais ! Et puis apparemment cela ne semblait pas le déranger ce qui était déjà un bon point. Je l’observais alors à la dérobée. Il était vraiment mignon … J’aimais beaucoup sa coupe de cheveux qui je crois n’était d’ailleurs pas très réglementaire. Et au peu que j’avais vu, il avait de beaux yeux. Je repensais alors à ce cher Isaac… Il devait avoir un peu prés le même âge ? Mouais… Un peu plus vieux surement pour le Capitaine. Enfin qu’importe il fallait que je me sorte ces pensées saugrenues de la tête ! Je tentais donc de laisser une conversation… Mais me rendit à l’évidence. J’avais l’air ridicule. J’exprimais alors mon désespoir sur mon incapacité à trouver des choses intéressantes à dire, je me désespérais ! Au moins j’allais vers un terrain connu. Ce n’était pas le bon plan selon les militaires ? Toujours être dans son territoire, ça évite les surprises… C’était ma sœur qui me l’avait déjà dis.
Quoiqu’il en soit le militaire fut plutôt conciliant. Il répondit consciencieusement à mes questions. Le troisième pèlerinage !? Bon dieu il était là depuis un bon bout de temps quand même ! Je lui souriait tendrement en l’entendant parler. J’avais l’impression de voir un jeune homme qui avait été surpris qu’on lui fasse tant confiance, mais au fond d’elle Avalon était sûre qu’il méritait cette confiance. Après tout, sa sœur Abi lui avait déjà parlé de lui disant qu’il était un très bon soldat !
« Il est sûr que partir de rien pour arriver à ce résultat est impressionnant et je crois pouvoir dire que tous les habitants de terra nova sont reconnaissants envers le Commandant Tylor et ses hommes. Après tout vous nous protégez des dangers et vous mettez vos vie en danger pour nous, c’est très courageux. »
On arrivait enfin dans le petit bar. Je souriais à Kara qui était un peu plus loin. Il me posa ensuite la question en retour… Je n’étais guerre une personne intéressante surtout lorsqu’on me comparait au chef de la sécurité… L’on s’asseyait à une table et je réfléchissais à ce que j’allais pouvoir lui dire. Je lui souris et commença donc à me présenter.
« JE me doute que vous ne devez pas vous souvenir du pèlerinage de tout le monde ! Et bien je suis du 9ème pèlerinage en réalité ! C’est beaucoup moins lointain que vous ! » lâcha-t-elle avec un petit rire. Je me souvenais alors de notre vie avant terra nova. Autant dire que ce n’était pas du beau. Et puis je devais avouer que mes parents me manquaient énormément par moment. Oh j’adorais ma sœur, mais disons que ce n’était pas pareille…
« Et je suis encore étudiante, en biologie pour être exacte ! Et tout le monde sait combien les militaires ont horreur des scientifiques alors c’est surement pour cela que l’on ne s’est jamais croisé auparavant » ajoutais-je avec un petit sourire taquin. Je l’observais du coin de mon œil saphir, observant ses traits avec attention. Je ne savais pas vraiment comment continuer. Heureusement l’une des serveuses se dirigea vers nous pour commander les boissons. J’échangeais un regard avec le capitaine pour ensuite comprendre qu’il attendait que je parle en première pour commander. Je commandais alors un jus de pomme. Les fruits depuis que je les avais redécouvert était devenue mon carburant, j’adorais ça ! Je m’humectais les lèvres, cherchant toujours un sujet de discussion… JE détestais ne pas savoir quoi dire, mais ce garçon m’impressionnait je ne pouvais pas le cacher.