Le remède miracle

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Les mauvaises habitudes ça ne se perd pas si facilement.. Du moins pas pour moi. J'avais passé une journée , passez moi l'expression, de merde. Escorté par une flopée de militaires qui discutaient de l'efficacité de leurs armes sur des hurleurs, on m'avait envoyé localiser de nouvelles sources d'eau en vue d'installer de nouvelles irrigations, un boulot en somme pas très compliqué, mais c'était sans compter un petit incident avec des reptiles dont j'ignorais tout jusqu'au nom. Un source avait été localisée mais à mon plus grand désespoir, nous nous étions rendus compte, après avoir pénétré dans cette zone, que ce n'était ni plus ni moins le nid d'amour de bestioles étranges, petites mais vivaces.

Bon à choisir avec un TRex je préférais ça, mais le temps qu'on rejoigne les véhicules j'avais écopé d'une vilaine entaille infligée par un mâle sûrement dérangé dans ce processus de reproduction. Je ne pouvais lui en vouloir non plus. La mission écourtée j'étais passé à l'infirmerie ou j'ai eu le droit à mon premier bandage ici. Puis était rentré chez moi.

La nuit commençait à tomber, et après une bonne douche, je décidais d'aller faire un tour, un pantalon cargo et un Tshirt et c'était bon, direction.. Le bar, idéal pour décompresser. Ou pas. Arrivé la bas je m'étais installé à une table, il y avait peu de monde, sûrement parce que l'heure était tout de même bien avancée et que la nuit reprenait ses droits sur l'organisme des pèlerins. Toujours est il que j'avais soif.

J'apercevais derrière le bar la tenancière de ce dernier mais c'est une jeune femme qui vont prendre ma commande, quelques minutes plus tard mon verre arriva et ma douleur au bras revint, doucement je m'étais massé le bras et entama mon verre, délicieux breuvage mine de rien.

Alors que j'entamais mon deuxième verre je remarquais que quasiment tout rejoindrez tait rentré,rejoindre leur famille, se reposer, mais étrangement je n'en avais pas envie, ma blessure au bras me lançait et m'empêcherait sûrement de trouver le sommeil.. Donc pourquoi essayer de dormir?

La tenancière avait beaucoup de travail. C’était sécurisant de savoir qu’il y avait toujours des soldats qui venaient prendre des verres. La tenancière avait donné congé plus rapidement à son serveur. Elle avait servi un jeune homme qui ne semblait pas en bonne état peut-être que cela était dû à son travail. La jeune femme souriait et lui servit assez rapidement. Elle continua ses préparations pour ranger son bar. Il était déjà très tard. La jeune femme avait passé une assez dure journée. Un soldat avait vomi de ses tripes. Qu’est-ce qu’elle aurait pu savoir qu’il venait de se faire attaquer par des dinausores ! Elle n’était pas une baby-sitter. Il fallait être réaliste. La jeune femme n’arrivait même pas à se gérer toute seule depuis la mort de son frère. C’était pour ça qu’elle avait quitté son poste de soldat. Il fallait le dire. La jeune femme se mêlait plus que de ses affaires. Elle était en liaison avec les Sixers. Elle décida de servir se servir un verre. Presque tous les clients étaient partis. Il en restait un. Elle prit la bouteille de vodka avec un jus qui l’accompagnait très bien. Elle s’assit à sa table. Elle ne lui demande pas son autorisation. Après tout, elle était chez elle. Elle posa son verre et regarda la personne qui était en face.

« Alors ? Dure journée ? »

Elle se colla bien en fond de sa chaise. Son regard l’analysa pour porter son verre à ses lèvres et se délecter d’une gorgée de son breuvage. Cela lui donnait un peu plus de courage et la détendait. Elle faisait tourner son verre pour observer le liquide tournoyer dans le verre. Elle le posa pour reporter son intention auprès de son nouveau client. Elle lui fit un sourire commercial pour le mettre un peu à l’aise. Elle reprit la parole.

« Enfin qu’est-ce qu’il pousserait une personne à boire seule si tard le soir ? »

Pif ! Paf ! Elle allait droit au but. Elle avait souvent eu de ses cas. Certains, c’étaient pour les affaires. D’autres, c’étaient pour la compagnie et parler. Elle était toujours à fond dans son travail. Cela faisait un certain temps qu’elle n’avait plus vu ses clients habituels. Donc, fallait trouver de nouvelles personnes. Cela fait trop commercial. La réalité était que la jeune femme avait beaucoup de mal à s’attacher à des personnes. Elle aimait souvent tourner la page et voir d’autres personnes. Terra Nova n’était pas un endroit pour faire sa vie… Elle devait survivre depuis la mort de son frère…. Survivre dans cette société. La jeune femme prit une nouvelle gorgée à nouveau.

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Je n'avais même pas remarqué que le bar s'était vidé, peut être parce que je n'avais plus aucune notion du temps, ou alors parce que j'étais perdu dans mes pensées. Dans tous les cas ma boisson était bonne et c'était bien la le principal. Alors que mon regard scrutait le bar à la recherche d'un dernier pèlerin je fut surpris de voir la tenancière du bar venir s'installer en face de moi, un verre à la main et un sourire léger sur le visage. Je pensais qu'elle allait me mettre dehors mais non, elle prit la parole comme quelqu'un qui veut engager la conversation. Étant donné que je ne connais pas grand monde sur terra nova, ce n'etait pas de refus.

"Oh.. Vous n'avez même pas idée.. Mais ca aurait pu être pire, j'ai toujours mes deux bras"

J'allais enchaîner en lui retournant la question mais elle continua, et sa deuxième réflexion me fit sourire, simplement parce que je m'étais posé la même question quelques minutes auparavant. Parfois je me trouvais minable, tout seul à errer sans véritable but au sein de cette nouvelle civilisation. Je voyais les familles, les couples, les amitiés, et moi j'avais toujours en tête les personnes restées dans le futur. J'esquissait un sourire qui se voulait poli avant de lui répondre.

"Quand j'aurais la réponse je vous la donnerai volontiers.. Non je dirais que pour le moment c'est mon passage détente.. J'ai pas encore trouvé de cinéma ni de bowling.."

Ma réponse n'était pas ironique ni mesquine, simplement je n'avais pas envie de tomber dans le mélodrame, je ne pense pas que la tenancière était venue dans le but de me psychanalyser. Après un autre sourire j'avais posé mes yeux sur la jeune femme, ravissante au passage malgré ses traits tirés qui trahissaient une longue journée et avait repris conversation.

"Et vous ? Dure journée ? Pour partager un verre volontairement avec un client qui boit à cette heure ci je suppose qu'elle n'a pas été superbe.. Je me trompe ?"

Je ne la chassais pas, au contraire, mais c'est plus fort que moi, j'aime toujours savoir le pourquoi du comment.. C'était ce que me reprochait toujours celle que j'avais laissé derrière moi en passant par le portail... Souvenirs.

Loin de tout, la jeune femme ne regrettait en rien sa vie d’avant. Elle avait suivi son frère. Elle avait adoré sa vie ici. Mais comment elle aurait pu savoir qu’il meurt comme ça ? Terra Nova était une terre qu’il n’arriverait jamais à dompter. Elle le savait déjà. Kara était aussi contre les Sixers, même si elle les aidait pour sa vie. Elle soupira entre deux gorgées quand il lui demanda pour sa journée. Elle aurait pu être mieux, mais sa réflexion n’était pas de trop. Elle but encore une ou deux avant de reposer son verre pour un petit moment. Elle fixa le jeune homme en face d’elle. Kara lui lâcha un grand sourire cette fois.

« On va dire que la vie dans le bar est souvent mouvementée. Ça ne laisse vraiment aucun répit pour penser à soi même. C’est sûr qu’on n’a pas de bowling et de cinéma… On est ici pour donner une chance à cet endroit. La nuit est faîte pour s’en dormir et sombrer dans un sommeil sans fin. »

Elle était complètement plongée dans ses souvenirs. Jason, son frère, lui avait répondu cela quand elle lui avait fait part de sa Remarque sur son ennui le soir. Elle avait changé sa vie de pauvreté pour être bien lotie dans cette nouvelle aire. Elle se rattrapa pour lancer sa conclusion sur une phrase et sur une blague. Ce n’était pas très orthodoxe, mais la jeune femme en voyait tellement durant la journée. Toutes les conversations pouvaient passer. Elle reprit de plus belle pour conclure ce qu’elle avait commencé.

« Oh, ça se voit que vous venait pas souvent ici. Ici, c’est une sorte d’endroit où on apprend souvent plein de choses. Comme quoi, lui a loupe sa sortie de mission, parce que l’autre lui a piqué. Il y a eu aussi des histoires de tromperie. Ça m’étonne qu’il n’y ait pas eu une pique de femme enceinte. J’avais lu une fois un truc comme ça dans les livres d’histoires. »

Elle n’attendit pas longtemps avant de reprendre son verre et recharger son courage et sa morale. Elle était assez ouverte. Elle le regarda un moment pour se rendre compte que peut-être Terra Nova le décevait en parti. S’il n’avait pas la raison de sa solitude. Elle lui tendit sa main pour lui souhaiter la bienvenue.

« Kara Woods. Tu verras. Je suis la bonne samaritaine du camp. Si tu as besoin de quoi ce soit… Tu peux toujours passer. Il y a aucun souci. »

C’était vrai. Elle n’avait jamais tourné le dos à personnes. Certains l’aimaient pour ça et d’autres avaient pitié d’elle à cause de son histoire. Elle n’était pas exceptionnellement sociale, mais son revirement avait attiré un peu sa popularité. Elle aimait la vie plus que qui compte et elle n’allait pas se privait dans n’importe quel cas.

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Étrangement, la jeune femme m'inspirait une sympathie sans égal, elle semblait, malgré son sourire radieux, porter un fardeau bien trop lourd pour ses épaules, mais ce n'était qu'une impression, je me trompais sans doute. Toujours est il que sa réponse me fit sourire, trouver un sommeil profond ? Je dois avouer que j'en avais eu rarement l'occasion, mais c'est vrai que c'est à nous de donner une chance à cet endroit.

"Je suis bien d'accord, pour le sommeil j'ai un peu de mal.. Mais c'est certains que l'avenir est entre nos mains.. C'est rassurant"

J'avais associé ma réponse à un sourire qui se voulait chaleureux, puis sans gêne j'avais éclaté de rire quand elle avait évoqué une probable recrudescence des naissances, des tromperies et cætera, c'est vrai que la vie en communauté restreinte était propice à ce genre d'événements.

"Je me doute que vous devez en voir ici, mais rassurez vous, je n'ai ni enfant illégitime ici, et je ne suis pas à la recherche de ma femme pour lui demander qui est son amant. D'ailleurs ce serait difficile avec comme compagnie un bon livre pour dormir."

Alors que la jeune femme reprenait une gorgée de courage liquide je fit de même et accepta sa poignée de main. La bonne samaritaine ? J'étais bien tombé alors, les personnes qui viennent en aide aux gens ça me connaissait, et, même si je me répète, je me sentais bien à discuter avec elle, c'est donc tout naturellement que je me présentais également.

"Jason Brody, certainement un futur client régulier, mais sans les ennuis qui vont avec, et puis si tu as besoin, n'hésites pas non plus, je sais renvoyer l'ascenseur, même si tu veux un coup de main ici, un peu de compagnie autre que militaire me fera le plus grand bien."

Étant donné qu'elle m'a tutoyé je me suis permis également, de toute façon ici je suis certain que les trois quart des pèlerins se parlaient ainsi, alors pourquoi mettre des barrières ?

L’alcool commençait à faire ses effets. Les épaules devenaient légères. Son rire devenait de plus en plus naturel. Elle se fichait complètement de ce qu’il pouvait être dit dans le campement. Elle ne se souciait que de son bar. Seulement de son bar. C’était une histoire assez simple. C’est d’ailleurs à la remarque de Jason, quelle ria. C’était rassurant. La jeune femme hésitait à continuer sur le temps de la plaisanterie. Au moment où elle allait le taquiner, il se présenta. Son prénom la figea dans le présent. Elle resta complètement désarmée. Elle se promit de ne l’appeler que Brody. Elle prit son verre pour le finir Cu sec. Il se méprit légèrement sur son bar. Elle leva un de ses doigts sur son verre pour l’agiter de gauche à droite. Il se trompait légèrement. Un sourire sur ces lèvres, elle ouvrit sa bouche pour sortir la pure vérité sur son bar.

« Oh, c’est gentil. J’ai déjà Avery qui m’aide. Bon après, au niveau de la fréquentation, il y a pas toujours des soldats et ça ne me gêne pas. J’en étais une avant. Je sais ce qu’il traverse et ce que les personnes sur Terra Nova peut endurer. Et chaque client ramène des soucis Brody. »

Elle reprit une gorgée pour sentir sa gorge se chauffer légèrement. Elle toussota légèrement. Elle avait avalé de travers. Elle leva légèrement pour plaider coupable. Elle reprit la bouteille pour servir. Elle remplit le verre de Bordy à nouveau. Elle lui sourit pour lui lancer la plaisanterie. Elle aimait bien les ragots. Cela la faisait souvent rire. Son regard se planta dans celui de Jason. Elle allait droit dans le but et ça risquait de faire mal. Enfin, elle le disait juste pour rire un peu. Elle espérait qu’il allait en rire plus qu’autres choses. Ils n’y avaient rien de méchant et de personnel.

« La preuve, tu n’arrives pas à dormir. Tu es blessé. Je suis sûre que c’est une femme qui t’a mise dans cet état. T’imagines. Enfin bon. Alors qu’est-ce qu’il te plait le plus à Terra Nova ? Le campement ? Les paysages ? Nos chers colocataires les carnivores ? La fraicheur du pays ? »

Elle ne put résister à rire à sa propre plaisanterie. Elle était un peu – beaucoup – ivre. Il fallait juste définir si elle restait consciente à ses actes ou non ? Vu son expérience, elle était bien entraînée pour ne pas dérailler. Mais qui pourrait dire si elle n’allait pas gaffer à un certain moment ? Un sourire sur ces lèvres, elle examina la réaction de la personne qui était en face d’elle. Jason.

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A vrai dire sa reponse m'avais surpris, non pas la partie ou elle disait avoir deja l'aide dont elle avait besoin, mais plutôt celle ou elle affirmait qu'elle était ancienne militaire. Il n'en fallait pas moins pour eveiller ma curiosité, pourquoi s'était elle retrouvée à tenir le bar dans ce cas? Un jour peut être je le saurais, mais pour le moment je me concentrais sur mon verre. L'alcool faisait en effet monter la température corporelle.. Mais après tout je ne prennais pas le volant. Je n'avais pas relevé la remarque sur les soucis que chaque client ramène, c'était évident.

Puis s'en suivit une remarque qui me fit literralement éclater de rire, plongé dans ses yeux je m'étais concentré pour reprendre un air sérieux afin de répondre, après une gorgée.

"Une femme? Non.. Les femmes sont plus fourbes que ça, elles ne laissent pas de marques !"

Bien sûr, je n'avais aucune aversion envers les femmes, et ma réponse se voulut drôle, je ne voulais en aucun cas la blesser ou même la vexer. J'avais alors repris une gorgée de mon précieux breuvage qui allait certainement m'occasionner un bon mal de crâne le lendemain matin avant de continuer pour répondre à sa question.

"Ce que j'aime ici? Je vais t'avouer que le fait de pouvoir respirer normalement et celui de ne pas vivre dans l'oppression me plaisent grandement.. Donc je vais te dire que c'est le cadre qui me plait. Les rencontres peut être aussi.. Regardes, je passe une journée pourrie, et au final ma soirée rattrappe tout ça grâce à une seule rencontre... C'est cool"

J'avais accompagné cette dernière phrase d'un sourire, l'alcool me montais de plus en plus à la tête, si bien que j'aurais pu aller me balader en dehors du camp sans être conscient du moindre danger. Je pense que c'est l'alcool qui me donna le courage d'aller au bout de mes pensées, j'avais donc lancé cette question sans y faire attention.

"Et toi alors ? Tu m'as l'air pleine de ressources.. Pourquoi tu n'est pas restée militaire? Un homme ?"

Après avoir posé la question je me sentais déjà mal de l'avoir fait, j'avais supposé que c'était à cause d'un homme pour répondre à sa precedente plaisanterie, non pour la blesser. Comme pour la mettre à l'aise j'avais souri en buvant une gorgée.

Ah c’était un sacré farceur. Mais il avait raison. La femme n’était pas la pire créature qu’il pouvait exister dans ce monde. Les femmes, c’étaient elle qui gouvernait le plus souvent. Elles sont intelligentes et savent mettre des options sur les hommes qui choisissent. Kara partait dans un délire intérieur sur le côté diabolique de la femme. D’ailleurs, elle ne put résister à éclater de rire telle une bombe (sans retardement). Le pire, c’était qu’elle pouvait que lui donnait raison. Elle essuya le coin de son oeil avec sa main pour enlever la larme qui était en train de couler. Cela faisait quelques jours qu’elle n’avait plus ri autant. Elle rebut une gorgée en essayant de reprendre son sérieux. Il lui fit des confidences sur Terra Nova. C’est vrai que cela faisait plaisir de pouvoir être libéré de cette pollution qui devait encore augmenter chaque année. Il lui fit d’ailleurs un compliment. Elle mit une main sur son torse pour faire une légère courbette.

« - Sans vouloir me vanter, c’est vrai que je suis de bonne compagnie. »

Un rire repartit. C’était plus fort qu’elle-même. La jeune femme avait bien pris le début de phrase, mais son sourire disparut et elle prit une bouchée d’alcool. Elle n’avait pas envie de parler de Jason. La jeune femme savait que la moitié des personnes ne savait pas son histoire et l’autre moitié la connaissait. Et ce n’était pas dans ses habitudes de raconter cette histoire. Elle était beaucoup trop déprimante pour qu’elle lui raconte quoi ce soit. Elle ouvrit sa bouche entre deux gorgées pour lui répondre avec un très large détour.

« - On peut dire que je suis venue sur Terra Nova pour m’offrir une chance. J’ai toujours eu des ressources. Je n’ai pas envie de m’en vanter, mais j’ai réussi à contourner le système pour venir ici. Peut-être que je suis venue pour un homme peut-être pas. Ce genre d’information se mérite.»

La jeune femme se remplit son verre pour le finir Cu sec. Cela lui remontait le moral. Elle lui fit un clin d’oeil. Il fallait le dire. Elle n’allait pas lui dire toute sa vie en moins de cinq minutes. La jeune femme aimait bien le voir sourire. Ce serait triste de couper ce moment. La jeune femme alla le taquiner encore un peu plus pour le mettre mal à l’aise sur la question.

« - Peut-être intéressé Brody ? »

Elle ne put se retenir de lâcher un rire. Un sourire était de nouveau sur ces lèvres. Elle était fière d’avoir détourner légèrement le sujet. Elle éviterait ce sujet quoiqu’il se passerait. Elle se resservait pour ne pas avoir un verre vide et elle profita pour remplir à nouveau celui de son compagnon de table sans lui demander son moindre avis.

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