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Le Staff de Terra Nova vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d'année I love you Night of the Hunter, ft. ???? 3780596192
Nous sommes début Avril 2149 dans le RP.
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 Night of the Hunter, ft. ????

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MessageSujet: Night of the Hunter, ft. ????   Night of the Hunter, ft. ???? EmptyMar 26 Juin - 1:58



NIGHT OF THE HUNTER
Pray to your god, open your heart. Whatever you do, don't be afraid of the dark


→ Type de RP: Libre
→ Noms des participants: Éric M. Wildsmith &

→ Date et heure du RP: Une nuit d'avril 2149
→ Climat: Soir de pleine lune à température ambiante, pas de vent, idéal pour la chasse.

→ Intrigue en cours: /





(c) Code par Beylin



Dernière édition par Eric M. Wildsmith le Mar 17 Juil - 22:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Night of the Hunter, ft. ????   Night of the Hunter, ft. ???? EmptyMar 26 Juin - 1:59

Il se faisait tard, le soleil avait disparu quelques heures plus tôt et l'astre lunaire régnait en maître, seul dans le ciel. Peu d'étoiles étaient visible à cause de la lumière qu'il dégageait et de sa taille. Éric avait déjà vu des images de clair de lune dans l'Oeil de la colonie, mais aucun ne ressemblait à ceux de Terra Nova, aucun n'était aussi lumineux et envoûtant. Il y avait quelque chose de magique dans l'atmosphère les soirs de pleine lune.
Éric quitta sa tente, son arc à l'épaule, et fourra ses lunettes de vision nocturnes dans sa poche par précaution. Là-haut dans les arbres, il y voyait comme en plein jour mais s'il s'aventurait dans les fourrés plus bas, peut-être en aurait-il besoin. Sans un bruit, il s'accrocha à une tyrolienne et s'élança dans le vide, traversant le camp de part en part pour rejoindre le lac. Quand il s'arrêta à l'extrémité du camp, Éric s'assura que personne ne le suivait. Il aimait beaucoup ses petites excursions improvisées, seul au milieu de la jungle. Il ne connaissait rien de mieux pour se ressourcer après une épuisante journée de travail.
En effet, ils venaient tous juste de terminer l'installation du camp. Ils avaient été obligés de déménager car le précédent emplacement étaient sur la route de migration des Nykoraptors. Ces bêtes étaient vraiment embêtantes. Elles pouvaient sauter très haut et faire des dégâts considérables, sans parler du fait qu'il était très difficile de les tuer tant elles étaient rapides. Mais rien en passait devant les Sixers et les créatures avaient été mises en fuite. Éric en avait alors profité pour trouver un autre campement, plus sûr.
Éric fixa son arc fermement contre son épaule et, profitant dans la végétation dense, trouva son chemin parmi les arbres jusqu'au lac, évitant le chemin au sol, certes plus facile, mais aussi plus dangereux. Il était rare de trouver des dinosaures dans les arbres et les grands ptéranodons vivaient sur les falaises en bord de mer. Quand aux petits ptérodactyles, ils ne vivaient pas dans le coin, et s'il en voyait un, l'animal se prendrait un coup de Sonic Pistol. Non, le seul danger qu'il pourrait rencontrer serait une fois arrivé au lac. Il n'avait pas prévu de se baigner ou de profiter du reflet de la lune sur l'étendue lisse et noire. Non, ce soir, il allait chasser. La chasse de nuit le calmait aussi. Il avait l'impression de redevenir le jeune homme qu'il avait été une fois, dans cet ancien monde. Il fallait être le plus discret, le plus invisible et silencieux pour surprendre sa proie, la tuer et repartir avec avant que de plus gros prédateurs ne viennent pour s'emparer du festin, comme lorsqu'il survivait en volant, les gros prédateurs n'étant que les agents de l'ordre.
Il arriva rapidement au lac par la voie des arbres. Le chemin avait été facile, et il en avait profité pour couper les lianes qui pourraient le gêner à son retour, il ne savait pas ce qu'il allait ramener. Il trouva une branche solide camouflée par les feuillages et s'y assit, déterminé à attendre que sa proie vînt à lui. La nuit, les petits animaux et dinosaures sortaient plus facilement de leurs cachettes pour sortir, manger ou boire et la cachette d'Eric donnait sur une rive dégagée du lac. Plusieurs mètres séparaient les feuillages de l'eau, forçant les créatures nocturnes à s'exposer pour étancher leur soif.
Pensivement, Éric tourna la tête vers la lune qui obstruait tout le ciel. Un scientifique lui avait expliqué qu'elle était si grosse à leurs yeux à cause de la proximité qu'elle avait avec la Terre et que si dans l'ancien monde elle était si petite, c'était parce que chaque année, elle s'était éloignée d'un demi-centimètre. Éric s'était amusé à dire, une fois, que la lune s'était rapprochée de la Terre pou lui transmettre le virus qui l'avait tué et que depuis, elle s'éloignait comme pour éviter à nouveau ses effets dévastateurs. Mais il n'avait pas rit à sa plaisanterie. Il savait parfaitement que les hommes et leur cupidité ne venait pas de la lune.
Soudain, une feuille morte craqua sur sa droite, attirant l'attention du jeune homme. Discrètement, il se tourna vers la source du bruit et saisit son arc ainsi qu'un flèche. Il affectionnait particulièrement cette arme qu'il avait perfectionné depuis son arrivée sur Terra Nova. Il la tendit et attendit.. Au bout de quelques minutes, un petit dinosaure sortit de la fougère et se précipita vers le rivage. Le Sixer reconnut l'animal. « Hypsiliphodon. Tant mieux, c'est un jeune, la peau est encore tendre. » Il détendit ses doigts et la flèche fendit l'air, silencieuse, meurtrière. Elle s'arrêta dans les côtes de l'animal qui poussa un cri en s'effondrant. Éric en décocha une deuxième pour l'achever et l'empêcher de crier encore, le bruit pourrait ameuter les prédateurs.
Il rangea aussitôt son arme sur l'épaule et entreprit de descendre de l'arbre. Il fallait faire vite. A terre, il était vulnérable et l'odeur du sang était sa principale ennemie. Une fois à terre, il courut vers la créature. Le pauvre Hypsiliphodon était déjà mort. Si la première flèche plantée dans sa poitrine ne l'avait pas tuée, c'était la deuxième qui l'avait achevé, celle qui perçait sa gorge. Il s'était probablement noyé dans son sang. Éric enleva les deux flèches sans plus attendre et les remit dans son carquois sans prendre la peine de les nettoyer. Déjà il entendait des bruits autour de lui, il sentait sur lui des regards se poser. Alors qu'il enveloppait sa proie dans un grand sac, il alluma sa lampe torche et éclaira les feuillages. C'était un accessoire à double-tranchant. Elle repoussait les plus petits, les plus trouillards mais attirait les plus gros. Il se releva et attacha l'animal – il devait peser dans les quinze kilogrammes et faisait pas plus d'un mètre de hauteur – à une corde qu'il avait préalablement attachée à la branche où il s'était caché. Au même moment un craquement sonore se fit entendre. Il lâcha aussitôt sa lampe, saisit son Sonic Pistol, enleva le cran de sécurité et recula lentement jusqu'à l'arbre. Il y avait quelque chose dans les feuillages en face de lui, il n'aurait su dire quoi, mais c'était plus gros qu'un Hypsiliphodon. Il heurta le tronc de l'arbre et attendit quelques secondes encore. Ce n'était ps normal. Si un prédateur se trouvait en face de lui, il lui aurait déjà sauté dessus. A moins que... « Raptors... », souffla-t-il et il sauta aussitôt, s'agrippant à la première branche puis il continua de grimper sans réfléchir, sans voir que derrière lui, une silhouette humaine sortait du feuillage. Ce fut que lorsqu'il arriva à sa cachette qu'il avisa l'être plus bas. Instinctivement, il saisit son arc et visa. « Qui es-tu ?  »
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Kirill C. Ridgeway


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MessageSujet: Re: Night of the Hunter, ft. ????   Night of the Hunter, ft. ???? EmptySam 10 Nov - 23:15

La Lune était de sortie, belle, brillante, parfaite. Sa douce lueur illuminait la jungle, permettant presque d'y voir correctement. Le reste du temps, avec l'épais feuillage des arbres, il fait noir dés que la nuit tombait. Et cette nuit, en plus de la pleine Lune, le vent était tombé, quelques heures avant le crépuscule, et la température n'était pas trop basse. J'avais un peu perdu le fil du temps mais nous devions être en Avril ou en Mai. Ma dernière intrusion dans l'enceinte de Terra Nova remontait à un bon bout de temps et depuis je n'avais pas eu l'occasion de consulter un calendrier, ils se faisaient plutôt rares une fois loin de la civilisation. Enfin je n'aurais pas été surpris de voir sortir une licorne de l'ombre avec une telle Lune. Elle était bien plus proche de la Terre qu'en 2149. Par quel phénomène je l'ignorais mais c'était un fait. Quoi qu'il en soit c'était une nuit idéale pour chasser, se ravitailler et compagnie. Une telle visibilité n'était présente qu'une fois par mois et encore, si le ciel n'était pas dégagé c'était foutu.

Je quittai mon abri du moment, construit légèrement à la va-vite et simple à démonter si besoin, l'arbalète à la main. J'appréciai son silence et sa précision quand il s'agissait de tirer. En effet, au milieu des prédateurs, si nombreux dans cette jungle, le silence était un atout majeur. Un bruit et vous étiez certain de rameuter des ennemis dont il valait mieux se passer. Bref ma « tente » - si on pouvait appeler ce carré de toile imperméable tendu entre les branches d'un arbre relativement large - était derrière moi depuis bien dix minutes et je me tenais sur mes gardes. On n'était jamais trop prudent lorsqu'il s'agissait de rester en vie n'est-ce pas ? Je visais ce soir un petit lac, pas trop éloigné mais pas trop proche non plus. La nuit n'était pas froide et se faufiler entre les arbres et les fougères passait presque pour une promenade de santé. J'ignorais le nom des dinosaures que je chassais. Connaître des noms scientifiques compliqués ne me servait pas à grand chose après tout. Vu qu'il s'agissait d'herbivores de petites tailles, maximum deux mètres de longueurs et un mètres de haut, je les appelais simplement les Pacifiques. C'était court et ça leur correspondait à merveille.

Un bruissement dans les arbres me fit sursauter, coupant court à toues mes pensées. Je me baissai davantage, accélérant l'allure. A force de pratique j'avais appris à me déplacer sans faire trop de bruit, une nécessité ici. Premièrement je n'avais aucune envie de finir dans l'estomac d'un carnivore affamé et deuxièmement je préférais éviter les gars de Terra Nova ou les Sixers. Si j'étais relativement en bons termes avec ces derniers j'aimais mieux rester dans ma solitude volontaire. Personne pour me casser les pieds. Je savais que j'approchais à présent d'une petite clairière. Je connaissais la topographie des lieux comme ma poche maintenant. Les Pacifiques passaient de temps à autre par ici, en fonction de l'endroit où ils souhaitaient de rendre. Mais autant les trouver tôt pour les traquer tôt. Je n'avais pas trop envie d'y passer la nuit. Je me postai au bord de la clairière, près à bouger à la moindre alerte. Si je chassai le Pacifique des choses pouvaient bien me traquer moi. Aux aguets, tendant l'oreille, je patientai. Durant une bonne heure. Je n'avais presque pas changé de position lorsque le premier herbivore débarqua, bientôt suivie d'un deuxième. Parfait. Je levai légèrement l'arbalète, veillant à ne pas la faire cliqueter par inadvertance. L'une des deux créatures était plus petite, un jeune sans doute. Il était également plus vif et je me fis le commentaire que j'abattrai d'abord le second. Dés qu'ils eurent quitté la clairière je me mis en route, heureux que la pleine Lune existe. Leurs traces étaient visibles dans le sol terreux et je n'eus aucun mal à les pister. Les deux animaux avançaient vite mais le plus jeune gagnait du terrain sur son compagnon. Celui-ci fit halte le temps de renifler je ne savais trop quoi. Une plante sans doute ? Surpris par son arrêt je n'empêchai pas une branche de craquer. Le petit dinosaure leva la tête et je visai. Le carreau partit dans un faible sifflement, se plantant sans trop de mal dans le thorax du Pacifique. Celui-ci cria brièvement avant de secouer la tête. J'encochai une seconde flèche et visai de nouveau, avec davantage de soin. Il avait peu de chances de fuir désormais et j'étais moins pressé. Le deuxième carreau l'atteignit dans l'oeil. Satisfait de mon travail je m'approchai de lui. Je savais parfaitement de quoi j'avais besoin.

Dix minutes plus tard, une fois me travail achevé, mes affaires rangées, je laissai l'animal mort derrière moi. Le sang attirerait rapidement des prédateurs et les croiser ne me disait rien. Je repris la direction du lac. Seconde mission : récupérer de l'eau. L'étendue d'eau n'était plus très loin à présent. J'encochai cependant un nouveau carreau - on n'était jamais trop prudent - et repris mon pas de course, n trop lent ni trop rapide, utile pour parcourir de longues distances. L'endurance était nécessaire par ici. En approchant il me sembla entendre un cri et je m'arrêtai immédiatement. Si deux dinosaures se battaient j'attendrais pour prendre ma flotte. Après avoir tergiversé durant une bonne minute en tendant l'oreille j'en arrivai à la conclusion suivante : aucun bruit, j'avais dû rêver. A force de rester tendu je finissais par flipper. C'était stupide, ce n'était pas la première fois que je me baladais de nuit dans la jungle. « Tss... Reprends-toi. Avance. » Après m'être donné cette série d'ordres brefs et clairs je me reis en route. Bientôt je vis les broussailles s'éclaircir et je devinai que j'étais arrivé à destination. Je fis une nouvelle halte, le temps de vérifier qu'il n'y avait pas de danger. Apparemment non. Je sortis ma gourde et quittai le couvert des arbres, prêt à détaler si le besoin s'en faisait ressentir. Mon pied se posa par inadvertance sur une branche qui craqua de façon sonore. Une voix me fit sursauter et je levai brusquement la tête, me préparant instinctivement à me servir de l'arbalète. Un type était perché dans l'arc, un arc tendu dans les mains. Je restai un instant tendu, guettant un mouvement de sa part, puis je baissai mon arme. Je n'avais jamais vu de Terra Noviens se balader avec un arc. J'en déduisis instantanément qu'il s'agissait d'un solitaire - comme moi - ou d'un Sixer. « Kirill. » Voilà, il connaissait mon nom, il était content et ça ne l'avançait pas à grand chose. Cependant il y avait peu de personnes se baladant de nuit dans la forêt et venant remplir sa gourde - partie à présent choir sur le sol. Je lui lançai un regard, attendant qu'il se présente en retour. c'était la moindre des politesses à ce qu'il me semblait. J'aperçus alors l'animal pendu à une corde. Le second Pacifique, le plus jeune. Je haussai un sourcil mais ne fis aucun commentaire. Deux proies, deux chasseurs. Relativement équilibré tout ça.
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