- Dis mon chérie, tu sais que papa t’aime, hein ? Même s’il n’est pas là pour te raconter une histoire le soir et qu’il part souvent en voyage à cause de son travail ?
- Bien sûr que je sais que tu m’aimes, papa. C’est évident.
Mickaël a très exactement cinq ans ce jour là, et vient juste de fêter son anniversaire avec sa famille, pas d’amies à la maison. Nous sommes au États-Unis, quelque part perdus dans les buildings, plus précisément dans les quartiers moyens. Le petit garçon au cheveux noisette est là, assit dans son lit entouré de divers circuits de course avec de petites voitures qui avaient crée de petit soucis au parents de ce petit pour rentré dans sa chambre dans le noir, à regarder de ses grands yeux marrons l’homme qui prétend être son père, mais qui ne se montre absolument pas en tant que tel ; et écoute attentivement ce qu’il a à lui dire. Sage, le petit, comme toujours, une peluche dans les bras, celle-ci en forme de dinosaure marron et vert, pleins de dents. Ce jour là, Mickaël était resplendissant de joie, un sourire barrait son visage et son regard était pétillant. Il avait eu de beaux cadeaux, avait pu manger autant de bonbons et de tartes qu’il avait pu avaler, aucune limite ne s’étant imposée à lui en ce jour de fête. Cependant, son bonheur était surtout lié à la présence de ses parents, qui avaient été là pour l’aider à souffler les bougies installées sur son gâteau à la crème. Première fois depuis trois ans. Le garçon avait eu une sorte de satisfaction intense quand il avait appris quelques jours plus tôt que sa mère et son père viendraient fêter ses cinq ans avec lui. Qu’il ne serait pas seul, entouré de sa seule baby sitters, à faire semblant de le célébré. Il avait poussé un petit cris de joie et avait serré fort sa peluche avant de lui murmurer à l’oreille son excitation et des secrets quelconque que lui seul connaissait. Il avait courut jusqu’à l'entrée de sa maison et avait attendu, de pied ferme, leur arrivée. Sa baby sitter avait eu du mal à le faire bouger pour qu'il aille prendre son bain.

Mickaël est naquit un treize mars, dans la ville où il habitait à ce moment là. Fils unique du couple Brighton, même bambin, il fut élevé dans l’absence la plus totale de parents, ceux-ci étant bien trop occupés à gérer le business qu’ils avaient mis en place et qui fonctionnait très bien Également loin du reste de sa famille, qui était partie en Espagne un peu avant son arrivée sur la planète Terre, il vécut seul, presque livré à lui-même. Il vécu éduqué par des nourrisses, ne voyant que ses parents de temps à autre, leur parlait parfois au téléphone quand ils partaient pendant un peu trop de temps en voyage d’affaire, et se mit à souffrir, peu à peu, de cette absence. Quel enfant peut supporter cela, en même temps ? A la maternelle, il voyait les autres mamans et les autres papas qui étaient toujours là le matin à emmener leur progéniture, à les chercher tous les soirs pendant qu’il se dirigeait vers ses nourrisses. Il enviait ses camarades qui avaient la chance d’avoir à côté d’eux leurs parents, et il venait même à leur jalouser les gronderies qu’ils pouvaient subir quand ils faisaient une bêtise. Après tout, c’était comme les sorties au parc qu’ils pouvaient avoir, comme les cornets de glace qu’on pouvait offrir. D’un certain côté, ses nourrisses satisfaisaient ses caprices de petit garçon, mais ce n’était pas pareil.

Mickaël est naquit un treize mars, dans la ville où il habitait à ce moment là. Fils unique du couple Brighton, même bambin, il fut élevé dans l’absence la plus totale de parents, ceux-ci étant bien trop occupés à gérer le business qu’ils avaient mis en place et qui fonctionnait très bien Également loin du reste de sa famille, qui était partie en Espagne un peu avant son arrivée sur la planète Terre, il vécut seul, presque livré à lui-même. Il vécu éduqué par des nourrisses, ne voyant que ses parents de temps à autre, leur parlait parfois au téléphone quand ils partaient pendant un peu trop de temps en voyage d’affaire, et se mit à souffrir, peu à peu, de cette absence. Quel enfant peut supporter cela, en même temps ? A la maternelle, il voyait les autres mamans et les autres papas qui étaient toujours là le matin à emmener leur progéniture, à les chercher tous les soirs pendant qu’il se dirigeait vers ses nourrisses. Il enviait ses camarades qui avaient la chance d’avoir à côté d’eux leurs parents, et il venait même à leur jalouser les gronderies qu’ils pouvaient subir quand ils faisaient une bêtise. Après tout, c’était comme les sorties au parc qu’ils pouvaient avoir, comme les cornets de glace qu’on pouvait offrir. D’un certain côté, ses nourrisses satisfaisaient ses caprices de petit garçon, mais ce n’était pas pareil.

Mickaël fut un élève exemplaire rien qu'en maternelle, il a toujours fait attention à ses gestes, cherche toujours ses mots avant de parler et qui avait une soif de savoir qui dépassait la limite du réel. Les filles, ne le quittaient jamais des yeux et rêvaient secrètement dans leur coin d’en faire leur amoureux et futur prince et songeaient aux « ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps ». Ce n’était pas leurs parents qui leur en empêchaient, puisqu’ils étaient également tous en admiration devant sa bouille d’ange. Autrement, il était adorable avec tout le monde, se montra par contre capricieux sur les bords, ainsi qu’incroyablement susceptible. Son caractère, alors qu’il n’était pas plus haut que trois pommes, était déjà fortement marqué. Mais il n’y a que les hommes à fort caractère qui font de grandes choses, n’est ce pas ?
Mickaël était comme cela ; petit, fort caractère. Déjà maintenant, il savait qu’il ferait de grandes choses, même si il était encore bien trop naïf pour voir autour d’il les injustices qui faisaient rage, et connaître le monde affreux dans lequel il vivait.

- Madaaaaaaaaame !! Mickaël a prit mon oreiller !!
- C'est même pô vrai !
- Mickaël, rend l'oreiller à ta camarade !

Il est à présent âgé de sept ans, l’âge de raison dit-on. Il était en sortie avec sa classe et s’ennuyait vraiment. L'absence de ses parents était de plus en plus marqué dans sa vie et pour avoir un peut d'attention, il avait compris qu'il fallait faire des bêtises. Mickaël avait renverser ses camarades dans la boue lors de la randonnée, avait mit la tête de sa copine à côté de lui dans son assiette à patte au moment du souper puis avait prit l'oreiller de son camarade de chambre mais aucune de ses actions n'avait pas fait tourner l'attention vers lui. Il avait simplement était punis plus d'une fois. Mickaël ne cherchait que l'attention des adultes, il voulait simplement un peu de tendresse dans se monde bien triste mais il n'avait jamais réussit à avoir ne serais qu'un câlin. Cependant, il avait réussit à s'attirer la colère de ses camardes qui voulaient tous lui payer pour tous les mauvais traitements qu'il avait put exercer. Mais il devait surtout avoir sur le dos une petite fille qu'il n'avait jamais vraiment aimer. Mickaël fit la rencontre de Nyah bien avant d'entré en maternelle, il l'avait rencontré dans les bacs à sable et lui avait jeté sa pelle au visage avant d'aller rejoindre ses nourrisses. Et depuis sa rencontre, à chaque fois qu'ils se rencontre dans un couloir, une rue ou n'importe où, c’était comme une troisième guerre mondiale qui éclatait.Certes, les deux enfants n’étaient pas particulièrement violents, ni même sauvages, mais les cris et les pleurs éclataient souvent dans une même journée, ainsi que les tirages de cheveux qui se faisaient de plus en plus fréquemment. Au départ, les parents des deux jeunes enfants n’avaient jamais réellement compris pourquoi ils se livraient ainsi à une guerre acharnée.

- Qu’est ce que tu nous fais là, Monsieur Brighton ?
- Je proteste, ça ne se voit pas ? Ou bien t’as besoin de lunettes ? D’un cerveau peut être ?
- Tu crois vraiment que tes affiches vont changer quelque chose ?
- Tais-toi et aide moi !

Exaspération de certains, admiration pour la grande partie du collège-lycée pour garçons où il c'était inscrit. A vrai dire, Mickaël s’en fichait pas mal, de ce que les gens pouvaient penser de lui, tout ce qu'il souhaitait, c’était de rassembler assez de personnes pour protester, lutter contre les aberrations qu’il voyait, contrairement aux autres élèves presque aveugles. Pleine de convictions, alors qu’il venait tout juste de fêter ses quinze ans, il n’avait pas peur de défier l’autorité pour clamer haut et fort tout ce qu’il pensait, et il se façonnait déjà, malgré son jeune âge, une façon de penser et finissait même par avoir des positions par rapport à certains sujets sensibles de la société. Il avait commencé à vraiment comprendre le monde qui l’entourait quand il avait – sans vraiment le faire exprès - commencer à écouter aux portes, entendre les sujets de conversations que son père pouvait avoir quand il était enfermé dans son bureau, les rares fois où il venait à l’appartement.
Il finit par se renseigner par lui-même, écouta les informations, se développa tout seul un esprit critique pour voir avec son propre œil le monde extérieur. On peut dire que c’est à ce moment là qu’il a réellement pris conscience qu'il pourrait faire changer les choses, qu'il le ferait même si cela serait dur. Puisqu'il avait toujours été comme ça, enfoncé dans ses idées, complètement entier et parfaitement conscient des manières qu’il fallait employer pour se faire entendre. Il devint végétarien, refusa alors quoi que ce soit d’origine douteuse – comme l’esclavage ou toute forme d’exploitation de personnes. Il n’avait pas l’intention de parler, et que cela fasse comme du vent. Non. Le monde autour de lui ne lui plaisait pas, il voulait faire avancer les choses, et il était décidé à devenir un grand homme. Aussi simple que cela. Il avait le caractère pour en tout cas, et il se mit à l’œuvre, sans aucune hésitation par rapport à ses opérations coup de point ou ses protestations, ses manifestations et ses tracts. Il n’eut même pas peur d’affronter ses parents quand il fut convoqué pour la première fois dans le bureau du directeur. « Madame, monsieur, votre fils est brillant, mais si il recommence à insulter la professeur de français parce qu’elle porte des vraies fourrures, nous serons dans l’obligations de la mettre à pied. » Comme si cela allait changer quelque chose.