" J'ai longtemps réfléchis au lettre, les vrais qu'on écrit à la main. Aujourd'hui, plus personne ce donne la peine d'en écrire, de s'arrêter cinq minutes et de réfléchir aux choses que l'on veut dire, que l'on veut exprimer. Alors j'ai décidé de t'en écrire une et j'ai l'intention de t'en écrire une nouvelle chaque jour que fait ce monde, chaque jour ou tu refuseras de me voir. Parce que je pense que je suis perdu, en danger sans toi. Car j'ai refusé et j'ai fuis ta présence alors qu'elle m'était bénéfique. Je t'ai fuis par peur de tomber amoureux de toi. Mais à quoi bon fuir la réalité. Je suis tombé amoureux de toi, ma vie à chavirer alors que mes yeux se posèrent sur toi. Je n'ai rien pu faire contre, juste éviter que tu m'imites.

Mais voilà, je ne peux plus supporter ton absence, ces mensonges. Je t'aime, c'est pas plus simple que cela. J'ai besoin de toi, de ton sourire, de ta maladresse, j'ai besoin de toi. Et si je n'ai pas eu le courage de te le dire, j'ai le courage de te l'écrire.

Et je te dois bien plus que ce qu'on a bien pu te dire sur moi. Je te dois la vérité. Si j'ai eu si peur, si je n'ai rien fait pour nous éviter cela, c'était parce que lorsque tu m'as accusé de t'avoir trompé, j'ai compris que je t'aimais. Un sentiment qui est apparue aussi brutalement que lorsque je rencontrais Sarah. Sauf que Sarah est décédé dans mes bras il y a quatre ans et que j'ai simplement refusé que la même chose se reproduise. J'ai refusé de me laisser prendre par tant de sentiments et de perdre pieds. Je suis bien bête et surtout bien stupide d'avoir cru pouvoir vivre sans toi.

Alors excuse moi de ne pas avoir agis comme il faut. Excuse moi d'avoir fait le mauvais choix. Et si jamais tu veux bien de moi, sache que j'attendrais devant chez toi.

Laisse moi revenir Savannah…


Raphaël."



J'avais donné cette lettre à sa soeur à l'infirmerie. Lui demandant de la donner à Savannah. Le reste de la journée, j'avais tout simplement veillé Dean, le sortant du coma et lui laissant le temps de revenir. Il ne se réveillerait pas avant demain, c'était certain. Cela faisait deux jours que je dormais à côté de lui, deux jours que je ressassais cette rupture avec Savannah. Deux jours avant de me décider à lui écrire et lui faire parvenir un message. Une infirmière me fournissait toujours en vêtement, elle se sentait redevable de mon investissement sans aucun doute.

Il devait-être dans les 21h lorsque j'arrivais devant l'habitation. M'asseyant sur le porche de la maison en face. Je fixais la porte. Un simple t-shirt sans manche et un jean. Rien de bien chaud, mais je m'en fichais. Je voulais la voir sortir, je voulais la voir apparaitre. C'était vitale, tellement vitale. Mais rien, elle n'apparaissait pas et je commençais à me dire qu'elle ne voulait réellement pas de moi. Et le pire, c'était que je continuerais à ramper pour qu'elle me pardonne d'avoir pris peur. Qu'elle me pardonne de n'être qu'un mec.

Posant mon visage sur mes genoux, j'abandonnais lentement, mais j'abandonnais sans bouger. Attendre, je ne pouvais faire que ça.

Cela faisait quelques jours, exactement deux jours, qu’elle n’avait plus reparler à Raphaël. Elle n’arrivait pas à avaler la pilule. Elle n’arrivait pas à s’aérer sa tête. La jeune femme avait fait mission sur mission. Elle avait dormi dans le rover la journée pour le soir repartir pour sa mission. On était la troisième journée. Le matin, je m’étais installée dans un rover pour dormir, pas confortable, mais je ne voulais pas rentrer dormir dans mon lit. Une infirmière avait bougé son épaule pour la réveiller. Savannah s’était réveillée en sursaut en levant le bras pour mettre sa main sur sa tête et faire le garde à vous. Elle rit légèrement aux faits que c’était une infirmière. La jeune femme lui donna la lettre, en repartant pour aller à l’infirmerie. Son collègue de mission arriva pour s’installer dans la place conductrice. La jeune femme rangea la lettre dans sa poche pour commencer une nouvelle journée. Cela lui faisait du bien de s’éloigner de Terra Nova. Elle était bien dans son rover. C’était le paradis. La jeune femme aida des scientifiques à prendre des prélèvements dans une zone à risque. Un des scientifiques tenait un couteau dans sa main, qui l’aidait à prendre des prélèvements. Il trébucha en avant, tenant avec une de ses mains l’arme, elle voulut le rattraper pour l’aider au finale il lui entailla la main. C’était un manque de peine. Son collègue lui dit d’aller au véhicule pour s’occuper de sa main. Savannah se fit un pansement. De mauvais poils, elle n’avait pas de chance. Une fois son pansement fait, Savannah donna un coup de pied dans le pneu pour rejoindre le site de prélèvement. Elle s’installa sur un rocher pour observer les alentours toujours en alerte. Son collègue était debout à son opposé pour faire de même, une demi-journée à le piquet. Puis elle prit un appel de Terra Nova pour aller chercher de la fourniture et aider les scientifiques, ils avaient un souci avec des raptors, enfin des dinosaures carnivores, qui mangeaient les pièces en nickel. Ils durent les faire évacuer au final Savannah en avait eu pour sa journée. Il était 21h00 quand elle arriva avec le Rover à la colonie. La jeune femme se souvint de la lettre.

Pendant qu’elle rentrait, Savannah lisait sa lettre. Elle devait aller chercher des affaires, car elle avait épuisé ses ressources chez sa sœur. Dès les premiers, son cœur se souleva en protestation. Ses yeux ne quittèrent pas la lettre. Elle ne perdait aucun mot. Son être semblait réagir à chacun de ses mots. La jeune femme relisa plusieurs fois le passage du « Je t’aime », avant de continuer la suite. La jeune femme lisait cette lettre comme si sa vie en dépendait. Elle avait tiré une tête possible. La jeune femme était à bout de force. Elle avait enlevé sa veste pour la mettre à son bras pendant qu’elle lisait cette lettre, pendant que sa main était blessée et souffrait. La jeune femme était dans un piètre état. Elle avait fui la situation à travers ses missions. Savannah ne savait pas si elle voulait le voir. C’était trop tard, quand elle leva ses yeux. Il était là, sous le porche, entrain de l’attendre... La jeune femme ne savait pas si elle avait la force de le voir. Elle était recouverte de poussière, avec des tâches de saleté et blessée à la main, ainsi que son cœur. Pourtant, il lui demandait son pardon. Il voulait revenir vers elle. La jeune femme souffla un peu avant d’arriver vers lui avec sa lettre qu’elle tenait avec sa main blessée. Quand elle fut assez proche de lui pour qu’il entende sa voix, Savannah prit la parole.

« Il y a une faute… dans ta lettre. Depuis la première seconde où mes yeux se sont posés sur toi… Tu aurais du mettre, depuis le premier moment où nos chemins se sont croisés, vu que tu m’as sauvé la vie en m’arrêtant en pleine course… »

Savannah ne savait pas quoi dire. Elle venait de lire sa lettre et les mots qui lui avait dit… Était gravé dans sa mémoire. Ce moment avait été le moment le plus détestable de sa vie. La jeune femme hésitait. Pourquoi hésitait ? Savannah l’aimait aussi, mais elle avait peur, peur qu’il soit aussi brusque et qu’il écrase son cœur, si elle lui autorisait son accès. Elle s’était énervée pour une absurdité. Il n’avait pas arrangé la chose. C’était vrai.

« Je pense que tu aurais imaginé que je t’ouvre la porte et que je sois un peu plus présentable que couverte de terre, de poussière et de sang. Quand je t’ai vu dans les bras de Claire… J’ai paniqué. J’avais trop peur que tu partes. Reviens-moi toujours Raphaël. Je m’excuse de t’avoir menti. »

Savannah avait glisser sa lettre dans sa veste pour avoir les mains libérées, n’ayant toujours pas sa réponse. Elle préférait ne rien avoir dans les mains. Cela faisait vraiment le cliché d’une personne qui n’arrivait pas à lâcher une personne. Elle fit une petite mine avec ses lèvres pour les mettre de côtés, comme si elle ne savait pas quoi penser et qu’elle réfléchissait à ce qu’il pourrait bien lui dire. Elle perdit cette mine à sa première remarque comme quoi il reviendrait pas. Quoi ? Sa deuxième phrase la rassura. La jeune femme le regardait avec des gros yeux. Il ne partirait plus ? Vraiment ? La jeune femme comprit à cette instant qu’il avait du bien paniquer… Il y avait aucun lien, pourtant il l’aimait et là. Il lui avait dit qu’il repartirait dans la jungle. Est-ce que c’était elle qui restait ? Raphaël s’approcha d’elle pour poser ses doigts sur ses mains, elle recula légèrement la main blessé. Il la regarda pour lui faire une remarque qu’elle devait peut-être le désinfecter. La jeune femme secoua la tête comme débitée à sa remarque. Il lui envoya un pique, une remarque, comme quoi il lui avait demandé de se rouler par terre. Là, elle avait envie de lui répondre. C’était plus fort qu’elle. Savannah se battait intérieurement pour ne pas être trop sévère, envers elle-même. Elle souffla légèrement pour évacuer son stress. Quand il lui dit qu’il avait eu peur de ses sentiments pour elle, la jeune femme enleva ses mains des siennes. Elle croisa des bras pour le regarder à son tour. La jeune femme ne voulait pas pousser le bouchon trop loin. Elle n’avait pas envie de se remettre à l’engueuler un jour à cause de cette histoire. Son venin allait sortir.

« Oui, je sais. J’ai roulé par terre pour évacuer des personnes qui étaient pris d’assaut par des raptors. Et tu sais à quoi je pensais, à toi ! Ces foutus dinosaures m’ont conduit à toi et c’est en quelque sorte à cause d’eux que t’es ici… Sinon tu ne serais pas revenu. Tu m’as dit que tu ressentais rien, qu’il y avait rien entre nous et que tu voulais partir dans cette jungle. Je veux pas te voir partir, je veux que tu restes et que tu sois là. Tu as eu peur… Et au final, tu ressens quoi. C’est bien joli de le marquer sur le papier, mais tu as été lâche de ne pas me l’avoir dit clairement et tu as trouvé le courage dans cette lettre…. »

La jeune femme lâchait à ce qu’elle pensait. Elle n’avait pas envie de se contenir. Ces jours de séparations l’avaient mis dans un piteux état. Elle avait dormi dans un rover et elle était tout le temps parti en mission de peur de le croiser, parce qu’elle pouvait espérer être libre. La jeune femme se sentait comme un oiseau qui avait été mis dans une cage. Raphaël avait été ses ailes. Ils les avaient coupés en très peu de temps. Savannah se rendit compte de la rudeté de ses paroles. Elle ouvrit la bouche pour la refermer, puis elle décida de couper cette pause pour continuer.

« Raphaël, qu’est-ce que je suis pour toi ? Dit le moi ? Je veux pas le lire, je veux te l’entendre dire. »

Savannah sentit sa main lui picotait légèrement. Elle mit sa main dessus pour appuyer légèrement pour essayer de stopper les démangeaisons qui commençait légèrement. Après cette journée, la jeune femme n’avait pas pris un seul instant soin d’elle. Et là, elle baignait dans ses sentiments. La jeune femme l’aimait. Elle savait que lui aussi, mais elle voulait une preuve, rien qu’une preuve, que ce qu’il disait, pouvait être vrai.

Savannah ne lui demandait pas la lune. Elle ne savait plus sur quel pied dansait. C’était perturbant. Sa présence était perturbante. Son cœur était toujours influencé par la moindre de ses mots. Elle avait envie d’aller dans ses bras. Savannah n’avait qu’une envie, c’était d’être avec lui. Ses mots avait été comme une délivrance. Elle n’aimait pas dit ce qu’elle ressentait, être aussi directe sur ce sujet. Il fallait l’avouer. Elle n’avait qu’une seule envie. C’était de le voir revenir. La jeune femme n’avait pas apprécier ses jours sans lui. C’était bizarre ce que l’amour pouvait engendrer, ces liens qui pouvaient être créer aussi facilement. Elle était rempli de défaut. Il l’acceptait comme elle était. Elle n’avait pas besoin de se cacher. Elle n’avait pas besoin de se soucier de ses mots avec lui. La jeune femme n’avait pas l’impression d’être à la hauteur. Son regard rencontrait le sien pour ne plus le lâcher. Il semblait sérieux. Il prit sa main pour la mettre sur son cœur, son cœur qui l’avait bercé plusieurs nuits. Son cœur était son réconfort, sa berceuse et ce qui le faisait vivre. Il lui dit qu’il battait pour elle. Elle était celle qu’il aimait. Ses yeux clignèrent légèrement, la bouche entrouverte. C’était pas la même chose de l’entendre de sa bouche et de l’avoir lu sur le papier. Son regard était sérieux. Ses mots était juste. La jeune femme n’avait rien à rajouter. Ses doigts s’emmêlèrent avec les siens. La jeune femme retira sa main de la sienne. On aurait pu croire qu’elle allait le repousser, qu’elle repoussait son amour en enlevant sa main pourtant elle prit la sienne pour la mettre sur sa hanche pour mettre ses bras autour de son coup pour le serrer dans ses bras. La jeune femme avait peur d’être de nouveau accro à lui, pourtant elle l’était. Il l’avait contaminé. Il était celui qui l’avait transformé en femme et celui qui l’avait découvrir un sentiment dévastateur. Sa tête était proche de son oreille. Savannah ne put se retenir de prononcer ses mots.

« La seule chose que je te demande, c’est de ne jamais m’abandonner. Je t’aime depuis notre premier baiser. »

Savannah recula légèrement pour poser ses lèvres sur les siennes, rapidement et brièvement, ne lui laissant pas le temps de répondre. C’était sa pique. Sa façon de lui dire est mon pote, je te nargue. Savannah sourit de plus belle. Son cœur semblait se réparer petit à petit. Sa conscience se sentait presque légère. La jeune femme décida de détendre l’atmosphère.

« D’ailleurs, si tu te serais rouler par terre. T’aurais pu venir sous ma douche, mais là, je pense pas. T’es trop propre. Par contre, si tu veux rentrer, tu peux. Faut juste attendre que je la prenne. J’ai une blessure à soigner et je suis que interne…. Je suis vraiment… vraiment nulle pour ce genre de chose. »

La jeune femme le regardait avec un sourire tendre et doux. Exagérée ? Oui, évidemment. Elle pouvait s’occuper de sa blessure toute seule, mais elle avait envie qu’il reste. Elle lui ouvrait la porte de la maison. Il pouvait rester ou repartir dormir je ne sais où la jeune femme le regarda un moment. S’il était là… Cela voulait dire qu’il n’avait pas profiter de son lit…

« Attends, tu dormais où pendant que je me coltinais le rover ? Je t’ai laissé libre accès à l’endroit… Ne me dit pas que tu t’es casser à dormir sur cette chaise ? »

Ah ah ah. Savannah était parti dans un fou rire. Il fallait l’avouer. La jeune femme préférait les situations comme celle-ci que les autres. Ses joues prirent légèrement des couleurs rougeâtre. Les pensées d’une douche ensemble la faisait tournée en bourrique. Elle était sur la sellette. Il lui dit alors qu’elle avait de la chance qu’il soit médecin et qu’elle l’avait salie. La jeune femme avait complètement oublié ce détail. Elle était vraiment une sauvageon comme ça. La honte était presque au rendez-vous. C’est alors que je lui demandais s’il avait dormi à l’infirmerie. Raphaèel lui répondit que oui, cela avait bien été le cas. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement. Il ne s’était pas vu dormir après leur dispute chez elle. La jeune femme n’y avait pas pensé sur le moment. Il lui posa une question par rapport au faite qu’elle aurait peut-être dormi chez sa sœur. La jeune femme se retint franchement de rire. Elles étaient en froid. Imaginez sa réaction si elle serait venu après une dispute et elle n’avait pas envie inquiéter Taylor. Elle tenait énormément à elle et elle n’avait pas envie de lui faire de la peine avec si peu… Savannah secoua la tête en soupirant. Son regard n’avait pas quitté le sien.

« Non, je préfère le rover à la sympathie de ma sœur… De plus, j’ai fait deux journées de missions. Je me reposais quand je le pouvais et je repartais quand je le pouvais. »

Elle fit une légère grimace, comme si elle venait de commettre l’impensable. La jeune femme avait l’habitude. Un temps, quand elle s’était vraiment bien disputer avec sa sœur, quitte à ce qu’elle ne veuille plus voir Savannah, même en tableau. Elle avait déménageait chez Taylor. La jeune femme restait juste le temps de discuter avec celle-ci et de se reposer un peu. C’était hallucinant, mais elle fuyait toujours les problèmes. Elle ne voulait plus en reparler, ne supportant pas le fait de se faire rejeter. Savannah n’avait pas envie de parler de sa sœur. C’était pas un sujet des plus faciles. En plus, elle fuyait toujours cette conversation. Elle déplaça ses main pour l’embrasser. Oh mon dieu, ces lèvres lui avait terriblement manqué. C’était inconcevable. Elle l’embrassait tendrement, puis avec douceur et avec un mélange des deux. Elle rompit le baiser pour le regarder avec un fin sourire, avec sa main non blessé. Elle la mit dans ses cheveux, pour le recouvrir de poussière.

« Oh non… La maladresse. »

Elle ne put se retenir de rire à nouveau. C’était vraiment horrible, mais cela la faisait rire et de plus. Elle se sentait vraiment sale et elle avait envie de partager à nouveau sa vie avec lui. Une douche, ça se partage pas. si ? Elle n’en savait trop rien. C’était comme ça et pas autrement. Son sourire s’étira sur ses lèvres, pour reposer à nouveau ses lèvres sur les siennes.

Un sourire aux lèvres, il la prit comme une mariée pour la poser à l’intérieur de la maison. Elle eut peu de temps à remarque que Taylor n’était pas là, pas là du tout. Où avait-elle été passée ? Une question, qui disparut très vite avec son nouveau baiser. Il était vraiment pressé ? La jeune femme souriait. Il la poussait pour se rendre dans sa chambre. La jeune femme s’amusait à cette situation. C’était vraiment n’importe quoi. Il recula d’elle pour remarquer que son joli t-shirt blanc était complètement brun. Elle haussa ses épaules avec un regard qui lui disait : « Je te l’avais dit ? ». Il passa ses mains sur son corps pour rechercher du matériel. La jeune femme le sentait mal très mal. Il envoya son communicateur sur son lit. Là, elle comprit plus ou moins. Non, il n’allait pas lui faire ce coup. Il la prit dans ses bras pour la chatouiller. Elle se courba pour éviter la torture. Il la traîna dans la salle de bain pour aller avec elle sous la douche. Il alluma l’eau pour l’enfermer dessous. La jeune femme le regarda en rigolant. C’était vraiment une blague ? La jeune femme ne put résister de rire à la plaisanterie. Le salaud. Il l’avait foutu habillé. Elle éteignit pour regarder l’état de ses vêtements, puis elle leva la tête le regardant. Il se fichait d’elle. Elle enleva son t-shirt pour se retrouver avec sa clé de soldat et en soutien gorge. Elle fit de même avec son pantalon. Elle ouvra la porte pour le lancer dans le lavabo.

« C’est toi qui nettoierais après, charogne de gamin. Tu vas voir ça comment je vais te punir ! Vengeance ! »

La jeune femme s’approcha de lui pour lui faire enlever son t-shirt. Elle le prit par son pantalon pour le traîner dans la cabine de douche et refermait derrière elle pour allumer l’eau. L’eau chaude coulait sur lui. Elle s’approcha pour mettre sa main sur son torse et l’embrasser à nouveau. La jeune femme le poussa en arrière pour le collé au mur et l’embrasser. Innocente ? Chaque moment passait avec lui… La changeait. Elle était de plus en plus dépendante et plus libre. Son esprit était tourné pour venir dans ses bras et pour être avec lui. Il l’avait changé. C’était dans des moments rien qu’avec lui qu’elle se rendait compte qu’il l’avait complètement perverti à lui. Soumise, maladroite, elle ne le voulait que lui. Elle s’en fichait de ces défauts. L’eau était principalement sur lui, sa main pendant le baiser changea l’eau pour la mettre froide, reculant avec un sourire.

« Revanche. »

C’était un jeu. Un simple jeu. Pourtant la jeune femme y prenait du plaisir. Il fallait l’avouer. Il était beau et sexy. Raphaël était l’homme idéal et parfait. Elle n’avait rien à redire là-dessus. C’était sûr. Savannah le regardait avec un sourire. Il la plaqua tout d’un coup contre la vitre pour poser ses mains sur sa peau. Ses lèvres l’excitaient en un plus haut point. Il la souleva, la jeune femme en profita pour mettre ses jambes autour de lui. Ses mains arrivèrent à lui donner des décharges électriques. Elle avait le pouvoir de la corrompre au plus profond de son être. Tout son corps l’appelait le demander. C’était une sensation horrible. Il lui avait manqué. Sa simple présence est encore ça, qui était si nouveau pour elle. Le plaisir… La jeune femme ne l’avait jamais connu avant lui. Il lui refroidit les idées. Elle se resserra contre lui pour prendre de sa chaleur. Mon dieu, comme elle avait horreur de ça. La jeune femme se réfugiait du mieux qu’elle pouvait. Déjà qu’elle était frileuse… Elle avait une envie de le fusiller du regard, d’ailleurs elle ne se gêna pas de le faire. Il la laissa sa remettre sur pied la jeune femme leva la tête pour l’eau pour augmenter la température. Elle avait besoin de se sentir dans un cocoon. Elle le vit revenir avec du shampoing. Il lui adressa une remarque où elle le regardait avec un regard : « tu te fous de ma tête, là ? ».

« Toi, chaste. C’est toi qui m’as perverti, oui. Ne t’en fais pas. Je trouverais un jour la vengeance parfaite. »

La jeune femme avait envie de refermer la porte sous son nez, mais elle n’était pas aussi diabolique. La jeune femme se vengerait aux moments où il s’y attendra le moins. Elle avait concocté une vengeance, mais elle ne l’appliquerait que dans un moment, un long moment. Elle le regardait avec un de ses sourires aguicheurs. Elle mit ses mains sur ses cheveux pour les mettre d’un côté. Elle le regardait avec un commentaire qui concurrençait sa bêtise.

« Oh mais oui. Ma toilette ! Je suis tellement incapable de la faire moi-même. Ma main a tellement été blessée.»

La jeune femme sentit la pièce devenir plus chaude, comme un sauna. Elle s’y sentait bien et en plus de ça. Elle était accompagnée d’un charmant jeune homme. Elle s’approcha de lui pour sortir de l’eau, en faisant une légère pause, avant de le voir s’approcher vers elle. Instinctivement, elle noua ses bras autour de son cou pour l’embrasser. La jeune femme se laissa aller et le laissait faire. Elle avait hâte de voir ça.

Est…Est-ce que c’était normale qu’elle pensait à ses choses ? C’était fou. Si on lui aurait dit une année en arrière qu’elle serait complètement accroc à une personne à le désirer sans arrêt ? Elle vous aurait ri au nez, en disant qu’il y avait pas besoin de le faire avec le prince charmant. C’était une pure histoire de romance à l’eau de rose. Ben enfaîte, la réalité était autre chose. Elle n’aurait jamais cru que son cœur aurait pu battre de cette manière. Il était devenu le centre de son monde. La jeune femme en était complètement folle. Elle avait envie de lui. Quand il commença à la laver, ses mains et ses baisers sur son corps la remplissaient de bonheur et de plaisir. Elle en avait envie. La jeune femme se laissait faire. Son léger massage dans ses cheveux la détendit à vitesse grand V. Il laissa ses mains baladaient sur son corps pendant que l’eau leur tombaient dessus. La jeune femme entrouvrit les lèvres pour respirer avec les yeux fermé. Il la rinça en mettant sa main pour caresser la surface de son bas de ventre. Il l’embrassa sur son cou. Elle devenait dingue. Elle n’y tenait plus. Il avait appuyé sur la bonne combinaison de boutons pour ouvrir ce qu’elle contenait. Il se retrouvait en face d’elle. Elle leva les yeux pour regarder son regard. Savannah était incapable de faire quoi ce soit. Elle lui appartenait. C’était peut-être horrible de dire ça. Elle était encore trop naïve pour elle une personne, quand elle aimait une autre. C’était comme dans un conte de fée. Ça allait toujours durer. Oui, elle était sotte de penser comme ça. Mais c’était Savannah. Ses lèvres rencontrèrent les siennes à nouveau, pourtant à chaque fois… Elle avait l’impression de les redécouvrir. Elle aimait se sentir contre lui. La jeune femme rompit après sa remarque pour embrasser son cou et passer ses lèvres sur son oreille pour lui murmure sensuellement. La plus grosse absurdité, qu’on puisse entre d’une femme, est qui était pourtant vrai…

« Je suis incapable de me prendre par moi-même. »

La jeune femme laissa sa main et mit un peu de courage pour la poser sur le tissus du garçon. Il fallait pas croire que tout était facile. Rien ne l’était. Elle n’avait pas encore l’habitude, mais elle avait envie de lui faire plaisir, comme il le faisait avec elle. Sa main glissa après quelques caresses pour aller la prendre, en faisant venir et repartir sa main comme quand il l’avait fait avec elle. Sa tête se pencha à nouveau à ses oreilles, en voyant que cela ne le laissant pas indifférent.

« J’ai envie de toi, là, maintenant. Je te désirerais toujours. »

C’était dans ses cordes de la servir, corps et âme ? La jeune femme cligna des yeux délicatement. Il était vraiment l’homme parfait, le mec idéal, que toutes femmes rêvent. Savannah étira son sourire sur ses lèvres pour répondre à son baiser. Il la rendait folle, impulsive et et… Savannah se rendait compte qu’elle changer petit à petit. Elle avait attendu ce moment et elle ne pouvait pas décrire à quel point cela lui faisait bien. Il sortit de la cabine pour revenir avec une pièce qui serait fort utile en effet. Savannah rigola à la vue de la protection. Elle n’allait pas poser de question. Il valait mieux pas. C’était sûrement un hasard. Il joua avec ses sous-vêtements pour la rendre nue à ses yeux. C’était la deuxième fois et pourtant, elle ressentait toujours la même impression que la première fois. La gêne ? Peut-être. Elle avait passé tellement de temps à se cacher qu’elle ne s’était pas rendue compte à quel point le regard d’un homme pouvait changer une personne. Il se déshabillait pour l’être à son tour. Ses yeux ne purent se retenir de baiser et de remonter à son visage avec un sourire fin et exquis. Savannah se rendit compte qu’elle le désirait à un point qu’il n’était pas permit d’aimer. Il s’approcha d’elle, en profitant de rajouter l’eau chaude. Ce n’était pas une mauvaise idée, malgré son envie qui lui brûlait déjà ses ailes. Il l’embrassa en le repoussant contre le mur. Il la souleva pour lui laisser le temps de se mettre à califourchon sur lui. Elle noua ses jambes autour de lui. Elle sentit leur lien se resserrait petit à petit. Ils devinrent une personne, unis, un seul être. Savannah sourit à Raphaël. Il embrassa le sommet de sa poitrine avant de lui dire ces mots qui firent que son cœur battait à tout rompre. Elle se pencha en avant pour nouer ses bras autour de ses épaules. Ses lèvres se posèrent sur les siennes. Entre chaque baiser, elle lui prononça un mot.

« Je…T’…aimes… »


C’était idiot et enfantin, mais elle ne voulait pas changer. Elle avait envie d’être comme ça que leur relation reste comme elle est pour ne pas s’aggraver et pour ne pas qu’elle soit déçu. Son cœur lui chantait la mélodie de l’amour. Elle était vraiment avec lui. Elle ondula son bassin pour le sentir en elle. Elle prit appui sur ses épaules pour bouger légèrement de haut en bas. Une de ses mains se nouèrent dans ses cheveux pour le tenir pour sentir ses cheveux passer à travers ses doigts. Elle ondulait. Ses lèvres se posèrent. Son front se colla au sien, ancrant ses yeux dans les siens. Son souffle était irrégulier et assez fort. Elle sentait le désir monté. L’envie de lui dire avait été trop forte.

« Je t’aime tellement. »

Savannah avait le droit de redevenir sienne. Son corps le réclamait en entier et allait le chercher. C’était plus fort que elle. Comme si son instinct recherchait son plaisir, c’était vraiment incompréhensible. La jeune femme bougeait son bassin de plus en plus. Les sensations augmentèrent à devenir de plus en plus incontrôlable. Sa bouche laissait échapper des plaintes. Son souffle avait de plus en plus de mal à se retenir. La jeune femme sentit la jouissance arrivée. Un long soupir sortit de sa bouche. Elle sentit son front contre son épaule. Sa main passa sur sa nuque. Savannah reprit sa respiration et ses esprits. Il se sépara d’elle pour lever son regard en passant ses mains dessus. Son dos rejoignit le mur pour s’adosser, laissant son regard l’observer avec un sourire. Il lui fit remarquer qu’il était venu pour une simple douche ? Comme si leur relation était simple. La jeune femme rit à cette phrase, un rire qui s’effaça en le voyant revenir, pour poser ses mains dans le creux de ses reins. Elle répondit à son baiser amoureusement. Il reprit la parole pour dire que c’était assez sympa ? Juste assez ? La jeune femme le vit sortir. Elle passa sa tête sous l’eau encore pour se rincer. Puis, elle sortit à la douche quelque seconde plus tard, en ayant pris soin d’éteindre la douche. Elle prit un linge pour le nouer autour de son corps pour en prendre un deuxième pour ses cheveux. Mes yeux se relevèrent vers Raphaël, pour l’interroger du regard. Elle secoua la tête en soupirant de lassitude. Il rigolait. Elle s’approcha de lui pour mettre ses bras autour de son torse et poser ses mains dans son dos. Elle le regardait avec une léger sourire et un regard qui semblait dire : « Tu me désespères. ».

« Ben oui, je te laisse pas récupérer tes vêtements. Ce serait drôle de te voir parcourir la colonie en serviette, non ? »

La jeune femme le regardait avec un air des plus sérieux. On ne pouvait pas savoir si elle était vraiment sincère ou si elle plaisantait. Un léger rictus trahis son sourire. Son sourire s’accentua pendant une seconde. Son visage se rapprocha de sa joue pour poser ses lèvres dessus. Puis, elle se détacha de lui pour ramasser quelques vêtements pour les pendre dans la douche pour qu’il puisse sécher sans transformer la salle de bain en piscine, avec les vêtements de Raphaël. Savannah sortit de nouveau de la cabine pour regarder Raphaël avec un sourire angélique.

« Plus sérieusement, je ne vais pas te mettre à la porte. Je te pardonne entièrement. J’espère juste que… Qu’on ne se fera plus souffrir comme la dispute précédente. Mais si tu veux tu peux dormir dessus… Je ne vais pas te laisser aussi partir avec tes habits mouillés. »

Savannah se rapprochait de lui pour se retrouver juste devant lui. En se levant sur sa pointe des pieds, elle posa ses lèvres sur les siennes. Elle tenait sa serviette d’une main pour mettre l’autre sur son épaule. Son baiser était doux et tendre. Il lui transmettait ses sentiments. La jeune femme s’en voulait d’être autant accro à lui.

Chaque moment avec lui était unique. Savannah aimait être sienne. Il l’avait fait devenir une femme et, à chaque fois qu’il posait ses mains sur elle, Savannah avait l’impression qu’il échangeait quelque chose, quelque chose d’indescriptible. Leur baiser, cet échange était magnifique et grandiose. Un large sourire revint s’installer sur ses lèvres. Son regard ne le lâcha pas. Il l’entraîna avec elle pour l’amener dans sa chambre. Ils basculèrent dans le lit pour se retrouver blotti l’un contre l’autre. Savannah rit un moment. Cela l’amusa rien qu’un moment, avant de se blottir contre lui. Sa joue contre son torse, elle arrivait à sentir son rythme cardiaque. Son odeur l’enivrait de plus en plus. Le calme s’était installé dans la pièce. La jeune femme profitait de ce moment pour sentir sa présence. Elle sentit à un moment les lèvres de Raphaël se posait sur son front. Il lui posait une question. La jeune femme leva la tête pour le regarder en réfléchissant à la question. Cela la surprenait et elle ne savait pas quoi répondre. Sa naïveté fit qu’elle posa une question pour répondre à la sienne.

« C’est une question piège ? »

Oui, débile comme réaction, le jeune homme était son modèle. Le fait, qu’il lui pose cette question, voulait dire qu’il ne savait pas très bien sur ses sentiments, soit il exposait une pensée en demandant son avis. Elle se remit normalement, sentant son cœur battre un peu plus vitre. Elle était légèrement déstabilisée et cela la faisait légèrement stresser. Pourquoi ? Si elle répondait quelques choses qui étaient à côté de la plaque ? La jeune femme le sentait venir. Elle devait prendre son courage à deux mains. Sa voix prit de l’ampleur, telle un murmure pour une réponse non sûre.

« Oui, non. Je ne sais pas. J’essaie toujours d’évaluer un sentiment, si il est bon ou néfaste. Ça m’est déjà arrivé de sentir de l’incertitude ou de la crainte par rapport à un nouvel événement ou encore une nouvelle impression qui fait que je sens que je change petit à petit. Mais au finale, je me laisse vivre pour voir où il me mènera. »

La jeune femme était entrain de changer petit à petit au contact de Raphaël. La jeune femme le savait très bien. Il était important. Elle se doutait qu’elle ressentait des sentiments très fort à son égard, qui ressemblait à de l’amour. Mais elle ne se savait pas si c’était le cas. Si elle se basait sur les romans, les films ou encore les témoignages de ses proches, elle était effectivement amoureuse de Raphaël. Cela expliquait pourquoi elle était autant jalouse, comment elle pouvait être blesser avec un seul de ses mots. Il avait maintenant le monopole de sa vie. C’était horrible de se dire qu’elle avait envie d’être sienne, d’être autant accro à une personne. Savannah leva à nouveau la tête pour le regarder longtemps d’un regard doux et interrogateur.

« J’espère que j’ai répondu à ta question ? Je me demande juste pourquoi tu l’as poses ? Tu as des doutes ? »

Savannah se demandait s’il avait des doutes sur le fait de lui avoir dit un je t’aime. La jeune femme avait pris conscience de ça, avant lui ? Il leur avait valu une dispute pour faire réaliser qu’il était bien plus proche que de simples amis. Ils étaient amants et ensemble ? La jeune femme avait encore un peu de peine à le réaliser et elle doutait de sa décision. Et s’il regrettait sa déclaration ?

« Tu ne regrettes pas ta lettre ? Ni ce que tu m’as dis ? »

La jeune femme était tellement heureuse de le savoir là contre elle, pourtant elle avait l’impression de le voir déjà partir son rêve de calme et de sérénité. La jeune femme releva sa tête pour pouvoir regarder. Savannah lui avait posé cette question par une crainte irrationnelle, ne voulant pas entendre qu’elle s’était fait rouler dans la farine. C’était hors d’elle, hors de ses compétences. Cela la dépasser énormément. Elle avait de la peine à comprendre pourquoi il lui avait posé une telle question pourtant son sourire la réconforta. Il avait le don de réussir à jouer sur ses sentiments. Un mot ou un geste de sa part pouvait lui apporter un bien-être. Savannah l’écoutait. C’est vrai qu’elle devait être compréhensive. La jeune femme l’avait trouvé dans la jungle et il était revenu pour sauver son ami. La jeune femme avait apprit à ses côtés et cela lui avait fait énormément plaisir de pouvoir être avec lui, mais cette dispute qui avait éclaté… Avait été très douloureuse pour elle… Pourtant, il était de nouveau là. La jeune femme ne savait pas quoi lui répondre. Elle déplaça sa main pour la mettre sur son visage et lui donner une fine caresse, avant de se déplacer pour l’embrasser passionnément, voir tendrement. Elle écarta son visage légèrement du sien. Elle prenait conscience qu’il devait peut-être en arrêter là… Savannah le regarda fixement dans les yeux.

« Tu sais… Je comprendrais si tu restais pas à la colonie. Cela fait tellement d’année. Je peux pas t’obliger à rester parmi nous ou faire quoi ce soit de ce genre. Profitons juste du moment présent qui nous est offert. »

La jeune femme lui souriait d’un sourire calme et compréhensif. C’était une grande vérité qu’il soit dans ce monde. La jeune femme l’aimait malgré son amour. Elle n’avait pas envie de le perdre ou faire quoi ce soit dans ce genre là. Ces mots lui avaient laissé comme un sous-entendu. Il ne savait pas ce qu’il pouvait ressentir exactement, peut-être que ses sentiments pour elle était éphémère. La jeune femme ne voulait pas le croire intérieurement. Savannah se pencha légèrement pour l’embrasser dans le cou, pour ensuite l’embrasser sur le coin de ses lèvres et finalement sur celle-ci. Sa langue dansait avec la sienne. Elle passa ses mains sur son torse pour profiter de la sensation de sa peau nu sous ses mains. La jeune femme se déplaça pour se retrouver à califourchon sur une de ses jambes pour coller une d’elle contre sa partie sensible. Savannah désirait profiter du moment présent. Le futur était vraiment incertain qui sait ce qu’il allait se passer. D’ailleurs, elle rompit le baiser pour le narguer légèrement.

« Bon après, le seul problème, si tu décides de retourner dans la jungle, c’est que tu n’auras plus ce genre de faveur. Dilemme, non ? »

Un de ses sourcils écarquilla pour pouvoir le regarder avec un sourire à croquer. La jeune femme avait changé à son contact. Elle était moins innocente, pourtant elle pouvait toujours rester extrêmement maladroite et faire des choses qu’elle ne voulait pas faire forcement, pourtant pour la première fois. Elle le faisait pleinement de sa personne. Elle avait envie de vivre un moment inoubliable avec lui, au fond d’elle… Elle priait pour pas le voir repartir. C’était un sentiment de culpabilité qui l’attachait. Elle s’en voulait d’être tombée amoureuse de lui et d’être tellement accrochée.

Raphaël était vraiment incorrigible. Elle aimait tout chez lui, son visage, son corps, son être, son sourire ou encore sa manière de la regarder. Elle l’adorait vraiment. C’était une chose inscensée. Il prononça de mots qu’elle avait envie de lui retourner. Un sourire en guise de sourire lui répondit avec un petit regard levé au ciel pour lui faire comprendre que c’était pas une nouveauté. Elle était aussi accro à lui. Il se rallongea pour reprendre une conversation plus sérieusement. La jeune femme avait presque oublié qu’il avait aussi une vie dans la jungle, enfin. Il précisa qu’il ne pouvait pas l’abandonner non plus. C’était sûr. Il ne le pouvait pas. Après un de ses soupirs, il lui proposa une chose. La jeune femme ne savait pas trop. C’était un bon compromis. De toute façon, elle était aussi très prise dans ses tours de gardes et son travail. Il avait le droit de s’absenter pour s’occuper de ses patients. C’était son devoir. La jeune femme reprit sa concentration pour le regarder. Elle était vraiment heureuse de le voir là et elle le regarda d’un regard interrogateur sur ses menaces de tortures. Un regard remplit de défit le scruta pour prendre la parole après.

« Je sais que je suis nocive pour ta santé, mais à me faire des menaces. T’es incroyable. »

Elle se baissa pour poser ses lèvres sur les siennes pour remonter sa main sur son torse pour la mettre sur son visage. Celle-ci carressait sa joue de son pouce. Elle remonta légèrement en le narguant légèrement. Elle murmura une phrase qui était en même temps un défi et une réalité sur sa réponse.

« Tu sais, il y a des risques… Et si tu devenais dinophile, tu me reviendras pas. Je pense qu’il faudra me torturer un peu. »

Un rire sortit de sa bouche pour le regarder amoureusement et tendrement. Savannah n’allait pas lui demander de changer et d’abandonner tout pour elle. C’est vrai qu’elle le voulait pour elle, mais ce n’était pas ça qui allait faire qu’elle allait penser cas elle. Elle devait le laisser partir quand il le voulait pour retourner dans la jungle. La jeune femme l’attendrait toujours.