Le Staff de Terra Nova vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d'année Nous sommes début Avril 2149 dans le RP.
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| Caresser l'espoir de nos idéaux | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Caresser l'espoir de nos idéaux Jeu 9 Fév - 19:51 | |
| Caresser l'espoir de nos idéaux. → Type de RP: Privé → Noms des participants: Sofia L. Blackwell & Nikolaï Kowalsky
→ Date et heure du RP: Avril 2149, début de soirée. → Climat: Humide
→ Intrigue en cours: ---
(c) Code par Beylin
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Jeu 9 Fév - 20:57 | |
| Après une soirée éprouvante, sa nuit fut des plus agitée qui soit, ne trouvant pas la position idéale elle mit du temps à trouver le sommeil dont elle avait tellement besoin pour recommencer son étude complexe sur la vitesse des électrons et des atomes. William lui ferait surement une crise de nerf pour tous les débris de verre au sol et les cendres de cigarette dans sa chambre… mais tant pis, elle avait passé l'âge de se faire remonter les bretelles par son colocataire. Alors que le soleil vint à se lever pour chasser le ciel étoilé de l'arc céleste, l'esprit tortueux de la jeune demoiselle prit congé pour se plonger dans le monde utopique des rêves. Son rêve fut des plus singuliers car comme à son habitude de marginalisée, elle se mit à rêver d'un monde contrôlé en intégrité par ses créations… pas une domination du monde ou une tyrannie extrême internationale juste un monde où le temps pouvait être contrôler ainsi que l'espace. Mais au fur et à mesure que les heures passèrent, son rêve se dégrada en qualité pour ne montrer que les côtés négatifs et diaboliques d'une telle société contrôlant tous les aspects de la vie, un néo-colonialisme, de nouveaux génocides, des guerres de plus grande ampleur ! En fait faire avancer le monde le mènerait irrémédiablement à sa perte en quelques sortes, alors que faire pour permettre à la société d'évoluer sans créer de nouveaux problèmes ? Cette problématique était au coeur de nombreux débats et son jeune âge et sa non expérience de la vie ne lui permettaient malheureusement pas de donner une réponse exclusive.
Il était déjà extrêmement tard, son horloge lui indiquait qu'elle se trouvait dans la période de la fin d'après midi… elle avait dormis plus de huit heures ?! Pas étonnant avec toute la charge de travail qu'elle avait accumulé précédemment et les demandes grandissantes de ses supérieures pour rendre son travail en temps et en heure avec en bonus de la qualité bien entendu car le commandant détestait avoir entre les mains un produit à moitié finis. La fatigue se fit sentir tout de même pendant quelques heures et vers 18 heures elle se décida à émerger. N'entendant aucun bruit dans sa maison et voyant toujours les morceaux de verres au sol, elle sortit de son lit pour se diriger avec un air dépité vers la salle de bain. William n'était même pas passé par leur logement en plusieurs heures, lui aussi devait être surbooké… vraiment ce commandant adorait leur donner trop de travail pour faire avancer sa foutue colonie qui commençait à la gonfler depuis un certain moment même si elle partageait les mêmes idéaux que lui, il ne voyait pas assez loin selon elle. Si monsieur Kord' voulait vraiment faire avancer la colonie il donnerait plus de moyens aux scientifiques pour faire leur travail au lieu de s'amuser à jouer à la chasse à l'homme dans la jungle avec les indigènes que représentaient les Sixers à ses yeux. Ses pensées cogitèrent dans sa tête sous l'eau chaude sa douche bien méritée, s'essuyant par la suite avant d'enfiler ses vêtements du jour c'est à dire un pantalon en toile blanc et un haut noir pour attirer la chaleur du soleil dans cette atmosphère humide propice à l'apparition de maladies liées au froid malgré la chaleur apparente de Terra Nova. L'image de Nikolaï lui revint d'un coup et elle se toucha les lèvres en fermant les yeux pour se rappeler de son contact si attrayant…
Elle se mit à siffloter sautant par dessus les débris de verre avant d'enfiler ses talons pour aller au travail car en fréquentant les milieux sociaux élevés on lui avait appris qu'elle devait être présentable en permanence pour s'attirer les faveurs des hauts placés et même si dans la colonie ce n'était pas le même contexte, elle avait admis cette façon de faire comme quelque chose de normal et après tout ce n'était pas bizarre de voir une femme se faire belle pour aller travailler avec des collègues pour le moins idiot et bestiaux comme elle le disait. Parcourant son couloir avec grâce et élégance, elle chercha dans les poches de sa veste de travail sa carte d'accès en vain… puis son esprit perspicace lui rappela les derniers mots de l'autre voleur de la nuit dernière ! Vraiment il était pas possible, il avait fait exprès de lui voler sa carte pour qu'elle vienne la chercher ! D'accord, il avait gagné !
Bouillonnante de colère, elle suivit l'itinéraire pour aller chez Nikolai avec son air vexé qu'elle avait d'habitude quand un collège était en train de critiquer son point de vue. La physicienne à l'air si distingué chercha la façon la plus terrible de lui faire regretter de lui avoir voler son accès à son laboratoire. Le pendre ne serait pas assez long pour qu'il regrette son geste. Au moment où elle fut arrivée devant sa porte, elle frappe à plusieurs reprises avant finalement de s'emporter trop vite et d'hausser le ton, attirant par la même occasion l'attention des passants.
« Ouvre cette porte connard !! Je veux récupérer ma carte !! » |
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Ven 10 Fév - 9:57 | |
| Nikolaï était allongé dans son canapé, en train de siroter une bière bien fraîche tout en pianotant quelques lignes de codes sur son Plexpad. Il avait passé la majeure partie de la journée à dormir, payant un autre chasseur pour rapporter un lot de viande à sa place. Enfin payer était un grand mot, disons plutôt qu'un collègue se chargeait ainsi de rembourser la dette de jeu qu'il avait envers le russe. Et lui évitait ainsi de devoir crapahuter dans la jungle pour la journée.
Il jeta un regard à l'horloge numérique du séjour puis à la carte d'accès au labo qu'il avait chipée à Sofia il y avait de cela quelques heures. Il l'avait copiée dès qu'il était rentré à la maison et avait intégré les codes d'accès au laboratoire sur un autre carte vierge. Ainsi, il pourrait lui aussi se glisser dans le labo s'il avait besoin de quelque chose.
Mais au-delà des bénéfices qu'il pourrait tirer en pénétrant dans le lieu ou presque toute la haute-technologie de Terra Nova était regroupée, c'était surtout la perspective de revoir la physicienne qui lui tenait à coeur. Et lui subtiliser sa carte avait avant tout été une manière de s'assurer de la revoir le plus rapidement possible. Et même s'il se doutait bien qu'elle serait d'une humeur massacrante, et même s'il en était conscient cela n'enlevait rien à son envie de poser à nouveau les yeux sur elle.
Une fois avoir soigneusement dédoublé les informations de sa carte, il était allé dormir. Glissant comme à son habitude un pistolet sonique sous son oreiller, il avait plutôt facilement trouvé le sommeil. Son corps avait été éprouvé par la torture que lui avait infligée la jeune femme quelques heures plutôt. Une journée à dormir, sans rêves notoires autre que les habituels cauchemars le menant inévitablement à la mort de sa soeur, onze ans plus tôt.
Il s'était réveillé vers les trois heures de l'après-midi, alors en pleine forme et après une douche bien fraîche s'était préparé un semblant de petit déjeuner, ainsi qu'un bon café noir. Après s'être connecté au réseau de la colonie pour se tenir au courant d'événements extraordinaires, il s'était alors affalé dans son canapé pour coder un virus qu'il comptait utiliser pour déjouer la surveillance caméra de l'infirmerie. Si tout se passait bien, il pourrait agir d'ici quelques jours, mais pour le moment l'arme informatique n'en était qu'au stade d'embryon.
Il était en train de savourer une cigarette tout en regardant l'horloge murale avec laquelle il s'amusa à compter les secondes pour voir s'il était bien coordonné. Il aurait sans doute réussi si des coups contre la porte n'avaient pas brisés sa concentration.
Il se releva vivement et écrasa sa cigarette dans un cendrier avant de courir vers la porte de la chambre d'ami qu'il verrouilla. Contenant tout son matériel informatique et ses données, il ne souhaitait pas que la jeune femme y mette le nez. Elle aurait sans doute été capable de faire un massacre comme il l'a connaissait.
Cela fait, il passa un pantalon et un t-shirt noir, coinçant une arme dans son dos à l'aide se ceinture, avant de se diriger vers la porte d'entrée. Au milieu de son trajet, la voix emplie de hargne et de colère de Sofia se fit entendre:
- "Ouvre cette porte connard !! Je veux récupérer ma carte!!" cria-t'elle
Nikolaï soupira, se disant qu'elle n'était pas vraiment discrète et que le voisinage devait se précipiter aux fenêtre pour voir ce qu'il se passait. Une raison supplémentaire pour se hâter d'aller lui ouvrir la porte, ce qu'il fit quelques secondes plus tard.
L'escroc laissa glisser son regard sur Sofia, savourant ce qui se dévoilait à sa vue. Hauts-talons, pantalon en toile blanche, haut noir. Décidément, ceux qui avait dit que les scientifiques ne faisaient pas attention à leur physique n'avaient sans doute jamais du voir Sofia.
Il s'accouda sur l'embrasure de la porte et lui fit un petit sourire:
- "Sofia!" s'exclama-t'il avec un faux air surpris. "Que me vaut le plaisir?"
Il le savait très bien et la jeune femme en était consciente, mais il ne pouvait pas décemment parler de sa carte sur le pas de porte, là ou quelques passants s'étaient arrêtés pour suivre leur discussion, sans doute en espérant voir le russe se prendre une claque ou un truc du genre. L'espèce humaine était ainsi faite; curieuse au possible...
Après un léger soupire il s'effaça de l'entrée et fit signe à la physicienne de le suivre à l'intérieur et de fermer la porte derrière elle. Cela fait il servit deux cafés bien chaud et en déposa un devant la jeune femme et l'autre devant lui avant d'en prendre une gorgée.
- "Alors, que me vaut l'honneur de te voir débarquer chez moi? Tu t'es rendues compte à quel point je te manquais ou tu voulais tout simplement tester une nouvelle forme de torture sur ton cobaye préféré?" dit-il d'un air taquin, un sourire aux coins des lèvres.
Il reprit une gorgée de café tout en faisant attention aux geste de la jeune femme, prêt à tirer son arme si nécessaire. Malgré la beauté insolente de Sofia, il gardait bien en tête à quel point elle pouvait être dangereuse...
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Ven 10 Fév - 12:12 | |
| Criminel qu'il était, il se devait d'ouvrir rapidement la porte pour éviter l'éventualité que les militaires s'ameutent pour en apprendre davantage sur leur conflit. Comme prévu, il ouvrit la porte en jouant tel un comédien un air étonné. D'ors et déjà, elle voulait le gifler et le mettre au sol pour l'humilier à nouveau… mais la violence ne menait à rien et il savait dorénavant à quoi s'attendre avec elle donc l'effet de surprise ne serait pas à l'ordre du jour, elle devait jouer finement pour récupérer son bien sans risquer d'y perdre en échange vu la mentalité d'entrepreneur de cet imbécile chez qui elle se trouvait. Dangereux et séduisant étaient des mots qui le définissaient parfaitement tout comme sa propre personne même si la nuit précédente lui avait montré une nouvelle facette de lui puisque le fait de voler son accès au laboratoire… ce n'était tout simplement pas logique pour simplement rentrer dans le laboratoire il aurait pu utiliser la même méthode que pour entrer dans son logement, il avait donc agis dans l'objectif de la faire venir jusqu'à lui… était-il suicidaire ? Sofia vint à y croire sérieusement vu que si il voulait de la tendresse il n'avait qu'à appeler des filles de joies, des filles obscènes ne cherchant qu'à assouvir le feu brulant de le chair pourri par les vices du monde et l'humanité. Rien que de penser Nikolaï avec des filles de rien fit mugir la bête sauvage sévissant dans son coeur depuis qu'elle avait posé son regard sur lui, il ne pouvait pas simplement l'oublier ? Malheureusement il avait fait le choix de la revoir soit disant parce qu'il tenait selon ses derniers propos.
Ignorant totalement le propriétaire des lieux, elle ne remarqua que l'apparition d'un café noir dont elle prit une petite gorgée pour occuper son esprit. Le désir qu'elle avait ressentis pour lui il y a quelques heures ne s'était toujours pas dissipé… sous toutes les coutures, il ressemblait à une crapule néanmoins il était devenu son obsession, son péché… si l'occasion se présentait de pouvoir le faire disparaitre de sa vie, elle l'aurait saisis depuis un bon moment déjà. La physicienne s'était toujours cru de fer contre le feu de la chair et par chance sa rationalité lui permit de se contrôler et de peser le pour et le contre si elle venait à lui accorder sa confiance. Au pire, elle pourrait le condamner à subir le courroux du commandant pour éviter de se mettre en danger or cette pensée la fit frissonner, la pensée de peut être gâcher une chance qui ne se représenterait pas de si tôt ! De toute façon en temps qu'être humain elle ne pouvait que subir ses passions et assumer la négation de ses possibilités pour les yeux d'un autre. En outre, leur accord lui permettrait de s'approprier plus facilement des éléments qu'elle ne pouvait obtenir qu'illégalement de toute manière donc il était dans son intérêt de garder en vie et en liberté le beau russe. Toujours en prise avec sa rage animale, ses pulsions la poussèrent à le plaquer contre un mur tout en soufflant de rage. Cette distance n'était vraiment pas raisonnable sachant qu'il pouvait être armé…
« Je sais que tu souhaitais me revoir, qu'est ce que tu attends de moi précisément ? Soit franc… sinon je risque de faire quelque chose que je regretterai c'est-à-dire exploser ta gueule d'ange à coup de poing… »
Consciente du danger qu'elle courait en attaquant un homme plus fort qu'elle physiquement et en plus sur son territoire, elle était tout de même allée droit au but et pertinemment elle savait qu'il ne lui ferait pas de mal. Son regard tout comme le reste de sa personne exerçait une certaine pression physique et mentale sur la personne de Sofia qui ne put s'empêcher de l'admirer malgré la rage incessante qui coulait à flot dans son esprit de sociopathe. Si seulement il pouvait simplement être franc avec elle, être clair avec elle ! Ne pas lui dire des choses qu'il changerait par la suite comme hier… qu'elle puisse enfin retourner travailler et passer à autre chose, rester trop longtemps dans la même pièce que ce magnifique homme pouvait être dangereux pour elle… les faiblesses du genre humain…
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Sam 11 Fév - 10:45 | |
| Nikolaï ne s'était pas vraiment attendu à se faire plaquer contre un mur par la jeune femme. Lorsqu'il avait rejoué ce scénario plusieurs fois dans son esprit plus tôt dans la journée, il avait envisagé à peu prêt toutes les possibilités sauf celle là. A vrai dire, il s'était plutôt préparé à une joute verbale ou une bataille en bonne et due forme.
Il hésita à tirer son arme et lui tirer une décharge sonique dans le ventre, mais à cette heure-ci le bruit attirerait sans doute des gens, curieux de venir constater par eux-même ce qu'il s'était passé. Et puis pour être honnête il en aurait sans doute été incapable; la seule idée de faire du mal à la jeune femme lui semblait insupportable.
Et pourtant il n'était de loin pas le genre de personne qui se souciait du bien être des autres, si cela avait été n'importe qui d'autre à la place de la physicienne il aurait sans doute appuyé sur la détente ou répliqué par un crochet du droit comme il savait si bien le faire. Une enfance dans un orphelinat puis quelques années dans les bas-fonds de Smolensk ne laissait personne sans défenses. Mais pas avec Sofia... Pas avec elle...
- "Je sais que tu souhaitais me revoir, qu'est ce que tu attends de moi précisément ? Soit franc… sinon je risque de faire quelque chose que je regretterai c'est-à-dire exploser ta gueule d'ange à coup de poing…" cracha-t'elle
Elle en était capable, il le savait. Pourtant l'idée de la voir lui défoncer le visage à coup de poing lui arracha un petit sourire en coin, la seule parade qui lui venait à l'esprit en cet instant.
- "C'est vrai que ce serait dommage d'abîmer un si beau visage, hein?" répondit-il avec son ton provocateur habituel.
Il la caressa du regard quelques instants, reprenant un air plus sérieux. Il ne savait pas précisément ce qu'il attendait de Sofia, enfin pas vraiment... Non! Conneries! Il le savait très bien en réalité mais les problèmes que soulevaient ses sentiments envers la jeune femme étaient légions. Ne serait-ce que pour les avouer...
Il n'était pas timide, loin de là, mais ce genre de situation était nouveau pour lui. Il s'était toujours refusé à une relation avec une femme, se contentant des filles qui vendaient leur corps pour quelques crédits ou de celles qu'il attirait avec un physique agréable. C'était du sexe, sans sentiments, sans rien en fait... Et cela lui convenait très bien.
Mais depuis qu'il avait rencontré Sofia la veille, quoi qu'il fasse il n'arrivait plus à se la sortir de la tête. Et même si son bon sens lui commandait de l'oublier son coeur, lui, semblait ne pas vouloir s'y résigner. Le russe n'avait plus spécialement envie de lutter contre les sentiments naissants qui écloraient en lui, d'ériger des barrières entre Sofia et lui.
- "Tu ne t'en doutes pas?" reprit-il en revenant à la question de la jeune femme. "Tu n'en as vraiment aucune idée?"
D'un mouvement doux mais ferme, il lui prit les épaules et la plaqua à son tour contre le mur, puis fit glisser ses mains sur sa taille. Leurs visage n'étaient qu'à quelques centimètres et il pouvait sentir son souffle chaud lui caresser les lèvres. Une promiscuité de nature à lui faire perdre la tête comme il l'aimait tant.
- "Ce que j'attends de toi? Je veux que tu sois à mes cotés, que tu m'enveloppe de ta présence, qu'à chaque fois que j'ouvre les yeux le matin je puisse les poser sur toi, que ce soit toi et moi contre le monde entier... Je te veux, toi!" murmura-t'il.
Il lui caressa la joue de sa main et savoura le doux contact de la peau de la jeune femme, ne sachant pas vraiment quoi rajouter de plus. Il ressentait quelque chose pour elle, c'était évident... De l'amour? Non.. Pas encore du moins... Mais il ne pouvait pas nier les bonds que son coeur faisait à chaque fois qu'il posait les yeux sur elle.
En même temps il n'était vraiment pas doué pour parler de ses sentiments et à vrai dire il n'appréciait pas. Mais il était convaincu que Sofia vaille la peine qu'on se brûle les ailes pour elle, tout comme du fait qu'elle aussi ressentait quelque chose pour lui... De toute façon, il serait bien assez vite fixé...
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Sam 11 Fév - 16:34 | |
| Les choses commençaient à sérieusement se faire de plus en plus difficile pour la demoiselle. L'autre énergumène avait totalement changé de position, lui qui défendait sa pauvre liberté contre le torrent des sentiments voilà qu'il se retrouvait pris au piège s'emmêlant les pinceaux dans ses propres sentiments. L'esprit rationnel de la physicienne n'arrivait plus à suivre le raisonnement de son partenaire pour le moins flou et aléatoire… les gestes qu'il fit par la suite la conforta dans sa façon de réfléchir à cette situation pour le moins ironique pour le jeune homme. Sa main passa sur la joue de Sofia qui ne put stopper un frémissement parcourant le long de son corps dont toutes les parcelles étaient déjà en train de bruler de désir. Malgré ce qu'il était en train de faire et son ressentis positif, elle se mit en tête de récupérer sa carte d'accès au laboratoire car même si elle était bien contente d'être désirée par un "bad boy" elle souhaitait avant tout pouvoir aller travailler pour ne pas prendre trop de retard dans ses projets si complexes et si malsains pour certains… d'ailleurs Nikolaï n'avait surement rien du comprendre à ce qu'elle avait écrit, car dans un soucis de protection privée de ses oeuvres elle écrivait dans un langage plus complexifié pour éviter le plagiat entre autre.
Un petit sourire se dessina sur le doux visage de la scientifique se complaisant dans son état actuel. Elle baissa les yeux pour regarder le bas du ventre du voleur en se mordant légèrement la lèvre tout en passant ses mains sur l'emplacement de ses abdominaux avant de remonter peu à peu à ses pectoraux savourant à chacun de ses gestes la forme athlétique de ce corps d'apollon. Finalement son regard revint se plonger dans celui de cette crapule désirant obtenir d'elle de la tendresse et de l'attention. Doucement mais surement le visage de Sofia s'approcha de celui de sa victime posant son front contre le sien tout en enfermant son cou entre l'étreinte de ses bras. Les passions allaient bientôt se déchainer sauf que dans cette ouragan de réactions chimiques provoquant un sentiment de besoin de l'autre, la raison de Sofia lui dicta d'utiliser son pouvoir sur lui pour le faire abdiquer jusqu'à ce lui rende sa carte d'accès… non pas de violence cette fois-ci juste le faire languir un moment pour qu'il cède et lui rende son pas d'entre dans le laboratoire où tout le monde devait déjà l'attendre de pied ferme. Elle imaginait déjà leur tête réjouit de ne pas voir le "prodige" de Terra Nova se présenter au travail à l'heure, elle qui se disait sérieuse et bornée ! Et puis tant pis, leur avis ne la ferait pas changer le moins du monde… à part si ils venaient à découvrir sa relation quelque peu spéciale avec Nikolaï, elle ne risquait rien contre ses concurrents physiciens souhaitant lui mettre des bâtons dans les roues.
« Toi qui est si beau, si grand, si fort, tu pourrais me rendre ma carte d'accès au laboratoire ? »
Au pire il ne tomberait pas dans le panneau et ne lui rendrait pas sa carte, sauf que le fait de risquer de ne plus la revoir devrait le faire réfléchir sérieusement sur cette question primordiale pour l'avancement des recherches de la jeune femme. Emplie d'une assurance soudaine, elle passa ses doigts sur les lèvres de l'homme tombé sous son charme refusant d'admettre que la réciproque ne pouvait être qu'un instant valable. Mais à quoi bon nier ? Ses lèvres frôlèrent les lèvres qu'elle avaient caressé précédemment pour tester la retenue de son coéquipier espérant le voir perdre le contrôle de lui-même et voir l'océan de passion brulant ses veines le frappant en plein coeur pour qu'il ne devienne que concentration de désirs et de passions entremélés dans le tumulte de l'action future. Fermant ses yeux, Sofia prit le temps de se projeter dans un avenir immédiat mais néanmoins incertain à cause de leur caractère respectif, unique en leur genre.
« Si tu me rends ma carte, je ferais tout ce que tu veux, je réaliserais tes désirs les plus fous. » |
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Sam 11 Fév - 17:51 | |
| Sofia semblait avoir apprécié les dires de l'escroc, du moins c'est ce qu'il estima alors que les mains de la jeune femme se baladaient sur son torse avant d'emprisonner son cou dans une étreinte douce et sensuelle. Il frissonna légèrement et attira d'une main la jeune femme tout contre lui, savourant ce contact si grisant.
- "Toi qui est si beau, si grand, si fort, tu pourrais me rendre ma carte d'accès au laboratoire?" demanda-t'elle
Niko se fendit d'un large sourire amusé provoqué par la remarque de la jeune femme. Pensait-elle sincèrement que la flatterie marcherait sur lui? En y songeant, le russe se dit que finalement ce n'était pas si mal tenté. Son ego surdimensionné lui avait valu pas mal de problème de par le passé et c'était le principal adversaire du jeune homme.
- "Toi, t'as un don certain pour me flatter... Continue, j'aime ça..." dit-il d'un air amusé.
Pour toute réponse, elle lui passa un doigt sur les lèvres, lui intimant peut-être de se taire. Qu'à cela ne tienne, Niko n'avait pas l'intention de parler d'avantage, brûlé qu'il était par le désir qui montait en lui. Il faut dire qu'avec une beauté comme Sofia dans les bras il était très difficile de rester maître de ses émotions. Et plus il la voyait, plus il avait de la peine à lui résister. Décidément...
Et lorsqu'elle frôla ses lèvres avec les siennes, dans ce qui ressemblait bien à un jeux de séduction, cela devint carrément impossible de ne pas succomber à la tentation. Pourtant, au prix d'un grand effort, il garda la tête froide et résista à l'envie brûlante qui lui étreignait les entrailles de l'embrasser. Après tout les femmes pouvait rapidement se lasser de leurs "jouets" une fois que ceux-ci avaient succombés à leurs charmes. Et il n'avait pas l'intention de se faire jeter, ho ça non...
- "Si tu me rends ma carte, je ferais tout ce que tu veux, je réaliserai tes désirs les plus fous..." poursuivit-elle
- "Ha oui?" répondit-il d'un air qui signifiait clairement qu'il était preneur.
Pour un peu il aurait sans doute été cherché sa carte qui se trouvait à présent dans son coffre-fort, ou du moins quelque chose y ressemblant. Pour un peu...
Son esprit de déduction reprit le dessus, revenant à la surface de l'océan de désir dans lequel il s'était laissé embarqué. Il fronça les sourcils, se disant que c'était décidément trop beau pour être vrai. Il connaissait pratiquement par coeur les différentes techniques permettant d'amener une personne là où il le désirait. Et la séduction faisait partie de la panoplie du parfait escroc. Et quand en plus elle était employée par une sociopathe aussi dangereuse que belle, il y avait forcément anguille sous roche. En gardant à l'esprit qu'elle était vierge, son attitude d'allumeuse ne collait décidément pas...
Ainsi donc elle pensait que le chauffer lui permettrait de regagner sa carte? En soi, c'était vrai... De toute façon il n'avait que faire de la carte d'accès de la jeune femme maintenant qu'il l'avait copié et que sa propriétaire était revenue la chercher. Mais cela ne signifiait pas pour autant qu'il devait la lui rendre dans les plus brefs délais alors qu'il pouvait s'amuser de cette situation.
Il l'attira d'avantage contre lui et l'embrassa tendrement, savourant la danse que leurs langues entamaient. Elle embrassait bien, c'était le moins que l'on pouvait dire... A regret il quitta le doux contact des lèvres de la physicienne et s'écarta un peu d'elle de manière à ce qu'il puisse déposer un baiser sur son front avant d'aller s’asseoir sur le canapé.
Il prit une gorgée de café en réfléchissant à toute vitesse. L'idée de lui faire du chantage lui avait traversé l'esprit mais il ne souhaitait pas que Sofia lui accorde ses faveurs pour récupérer sa carte. Déjà parce qu'il la respectait trop pour ça, mais aussi parce qu'il voulait que ce qu'il se passe entre eux soit sincère. Du moins, autant sincère que leurs deux caractères bien trempés et leurs occupations respectives le permettaient...
Il se passa les mains sur le visage d'un air un peu embarrassé, ne sachant pas vraiment s'il devait accepter sa requête ou au contraire la refuser. La jeune femme donnait beaucoup pour son travail qui représentait la partie la plus importante de sa vie d'après ce qu'il avait pu apprendre sur elle. Nul doute que lui refuser de la lui rendre pourrait la pousser à aller voir Kordsmeier et ses sbires pour le balancer. Voir purement et simplement de lui tirer dessus pour récupérer son bien, bien que s'il ne se trompait pas elle n'était pas armée. Cela dit, elle avait déjà prouvée n'avoir pas besoin d'une arme entre les mains pour lui faire mal...
Mais s'il lui rendait, que ferait-elle ensuite? Elle se limiterait à leur partenariat et alors il ne la verrait qu'une seule fois pas semaine? Son coeur se serra à cette pensée et cette perspective ne l'enchantait de loin pas. Mais il n'allait pas non plus lui courir après si elle n'était pas intéressée par lui. Après tout elle ne lui avait jamais clairement parlé de ses sentiments à son égard et Niko se basait sur sa propre perception pour imaginer ce qu'il en était. Peut-être qu'elle le haïssait? Logique au final après la façon dont ils s'étaient rencontrés. Sur bien des points, la jeune femme restait un casse-tête dont la solution semblait s'éloigner à chaque fois qu'il s'en approchait.
Il termina son café et se leva, lançant un regard à Sofia:
- "Soit.. Je vais te rendre ta carte! Je reviens... Et ne touche à rien d'accord? Je te surveille!" dit-il en désignant une petite boule au plafond.
Avec le travail qu'il faisait, en marge de la légalité, il fallait mieux surveiller ses arrières. Si quelqu'un s'introduisait chez lui, il tenait absolument à savoir qui et pourquoi. Pour le moment personne n'avait eu l'audace de pénétrer dans son logement, sans doute parce qu'il avait une réputation peu fréquentable et que les gens n'avaient pas envie de vérifier par eux-même. Mais la il s'agissait de Sofia, il fallait s'attendre à tout comme il l'avait douloureusement appris la veille.
Il l'abandonna quelques instants pour aller déverrouiller son coffre et en retira la carte d'accès au labo de la physicienne avant de revenir dans le séjour. Cela fait, il la fit glisser sur la table jusque devant la jeune femme tandis qu'il reprenait place sur le canapé avec un visage neutre.
- "Voila, tu as ce que tu étais venue chercher..." dit-il. "J'imagine que maintenant plus rien ne te retient ici?"
Il espérait que la physicienne serait surprise par son apparente docilité alors qu'elle s'était sans doute attendue à batailler ferme pour récupérer son bien. Après tout c'était peut-être le meilleur moyen de la déstabiliser sinon le seul...
Il jouait un jeux dangereux, il le savait. Mais c'était également la seule façon d'être au clair sur ce qu'elle ressentait pour lui? S'était-il lourdement trompé et s'était bercé d'illusions ou au contraire avait-il vu juste en croyant déceler l'intérêt particulier que la jeune femme semblait lui porter? Passerait-elle le pas de porte sans un regard derrière elle ou au contraire resterait-elle avec lui parce qu'elle en avait envie? Autant de questions sans réponses, comme cela semblait la règle avec la jeune femme.
Il l'observa de ses yeux bleus, guettant la réaction de la jeune beauté, pariant mentalement sur ce qu'elle allait faire...
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Dim 12 Fév - 13:51 | |
| Encore un baiser échangé… décidément il ne pouvait plus se passer d'elle à son plus grand plaisir. Elle ne le comprenait pas vraiment, elle lui avait lacéré le torse avec une sauvagerie et une brutalité sans égale et lui trouvait le moyen d'avoir du plaisir à l'embrasser ? Quoique il était vrai qu'il n'avait pas été le seul à l'embrasser puisqu'elle ne l'avait pas repoussé bien au contraire alors que cette énergumène avait pénétré son royaume scientifique pour y prendre des informations qu'il n'était pas censé voir. Au pire, elle n'aurait qu'à changer sa façon d'écrire certaines informations si par malheur il avait réussit à déchiffrer son système car même si il y avait 1% que ça ne se produise, elle préférait mettre toutes les chances de son côté pour ne pas avoir de mauvaises surprises au final. Il semblait troublé par la présence de la physicienne près de lui, alors voilà à quoi ressembler un homme fondant pour les yeux de sa belle ? Intéressant… voir fascinant… qu'une telle chose lui arrive était encore plus incroyable que tout ce qu'elle avait vécu dans sa vie même la prise d'otage n'était rien dans son esprit à côté du fait qu'un homme s'intéresse à elle et cherche à lui prendre une partie de sa liberté pour qu'elle ne le voit plus que lui et personne d'autre. Pour avoir un talent particulier pour débusquer le mensonge dans le coeur des gens, elle savait qu'il n'était pas en train de lui mentir et c'était peut être le plus effrayant… comment pouvait-elle régir face à ça ? On ne lui avait pas appris à être tendre ni douce et passionné avec son entourage ; la seule chose qu'elle connaissait était l'extermination de ses concurrents par tous les moyens possibles. En clair, elle allait devoir innover.
Une fois qu'il fut revenu, il fit glisser la carte d'accès de la jeune femme sur la table jusqu'à elle. Prenant sa clé d'accès au laboratoire entre ses mains, elle vérifia d'un vif coup d'oeil si une modification n'avait pas été faite par le voleur car avec lui il valait mieux s'attendre au pire en matière de falsification. De toute façon, elle n'était pas née de la dernière pluie et avec perspicacité elle en vint à se dire qu'il avait du faire une copie de la carte pour ses propres besoins donc nouvelle règle pour éviter les ennuis, ses affaires concernant le travail resteraient dorénavant chez elle même si il y avait beaucoup de matériel à transporter elle le ferait pour ne pas qu'il ne s'accapare ses possessions. Puis contre toute attente, Nikolaï lui demanda presque de débarrasser le plancher ! Non mais il était vraiment tordu ! Tout d'abord il l'embrassait et après il voulait la jeter comme une de ses pauvres filles qu'elle voyait dans l'Ancien Monde faisant les trottoirs ou pleurant leur fiancé disparut ? Non non ! Ca n'allait pas se passer comme ça et elle ne comptait pas partir de si tôt, pourquoi partirait-elle ? A part si il la jetait violemment de chez lui, elle ne comptait pas s'échapper de son repaire aussi facilement.
« Pourtant… je t'ai promis quelque chose n'est ce pas ? Répondre à tout tes désirs et je pense savoir ce que tu veux. »
Sans crainte, elle laissa sa carte sur la table avant de s'approcher tout en caressant le bord de cette dernière observant le russe avec un regard plein de diverses promesses sur le futur proche. Le feu intérieur de la demoiselle prit de l'ampleur jusqu'à faire réagir toutes les cellules de son corps avec excitation. Doucement elle prit place sur le beau blond de façon à ce qu'elle puisse le dévorer du regard tout en gardant son postérieur contre le bas de ce dernier avant de passer ses bras autour de son cou. Consciente qu'elle se mettait en danger, plus rien n'avait d'importance à part lui et elle pour le moment… pouvant s'échapper pour une fois des méandres sinueux du travail, elle saisit sa chance tout aussi conscient qu'une telle occasion était à saisir de toute urgence. Ses lèvres croisèrent de nouveau le chemin de celles de son partenaire pour l'embrasser langoureusement et longuement tout en se collant toujours plus à lui pour sentir son contact si réconfortant avant qu'elle ne se décide finalement à rompre le baiser pour lui dire tout en lui caressant le torse en passant sous son haut.
« Plus rien ne me retient ici c'est vrai ! A part si tu as un argument pour me faire rester ? »
Avant qu'il ne se décide à répondre elle entreprit dans l'embrasser dans le cou avant de commencer un suçon pour lui laisser un bref temps de réflexion. |
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Dim 12 Fév - 17:35 | |
| - "Pourtant… je t'ai promis quelque chose n'est ce pas? Répondre à tous tes désirs et je pense savoir ce que tu veux." répondit-elle.
Niko se retint de lever un bras un signe de victoire tout en poussant un cri de satisfaction mais il se contenta d'un léger sourire. Il ne souhaitait pas qu'elle croit qu'elle avait une emprise sur lui, même si il semblait évident que c'était le cas.
La jeune femme laissa sa carte sur la table et s'approcha de lui tout en caressant le bord de cette dernière tout en lui lançant un regard des plus affriolants. Il lui répondit de la même manière, la regardant s'approcher avec un léger sourire, des pensées diverses lui traversant l'esprit. Souhaitait-elle réellement rester ou, consciente de l'effet qu'elle lui faisait, voulait lui extorquer des informations en jouant le jeu de la séduction? De toute façon, que ce soit l'un ou l'autre, Niko ne comptait pas résister. De toute façon, il lui semblait bien qu'il n'en avait pas les moyens. Tout rusé et méfiant qu'il était, il restait un homme...
Il lui passa une main derrière la taille et l'autre sur le haut de son dos alors qu'elle se mettait à califourchon sur lui afin de mieux profiter de son étreinte et de son corps. D'une certaine façon ce qu'il se passait lui semblait irréaliste, en marge du temps. Comment se pouvait-il qu'elle soit attirée par lui après qu'il l'ait cambriolé? Il l'avait menacée, brutalisée mentalement comme physiquement, et pourtant elle semblait avoir également de l'affection pour lui...
Son questionnement fut remis en arrière-plan quand leurs lèvres se frôlèrent à nouveau puis rentrèrent en contact dans un baiser passionné. Du genre de ceux qui vous font perdre la tête et le sens des réalités. Le russe ferma les yeux durant toute sa durée, savourant le doux contact avec la jeune femme.
Il fit glisser une main sous son haut noir et lui caressa le dos tandis qu'elle faisait de même avec son torse une fois que leurs lèvres se furent séparées à regret.
- "Plus rien ne me retient ici c'est vrai! A part si tu as un argument pour me faire rester?" poursuivit-elle.
Niko fit mine de réfléchir avant de lui lancer un sourire éclatant qu'elle ne vit pas vu qu'elle l'embrassait dans le cou avant de s'appliquer à faire un suçon. Il fronça les sourcils, se disant que ce n'était pas une si bonne idée que ça. Après tout quelqu'un souhaitant se rapprocher de lui pour quelque obscure raison y verrait la le signe qu'il avait une relation. Et dans les milieux disons... heu... malfamés, ceux qui auraient après lui chercheraient à l'atteindre, là ou cela faisait mal. A savoir en s'en prenant à Sofia.
Pour cette raison, il la repoussa gentiment avant qu'elle n'ait pu laisser son empreinte sur son cou, prétextant vouloir répondre à sa question:
- "Ho et bien j'en vois une bonne dizaine à vrai dire... Le premier étant simplement la chance de profiter de ma présence..." répondit-il avec sa modestie habituelle, un petit clin d’œil à la clef.
Il se leva en la gardant contre lui, glissant un bras sous ses fesses pour la soutenir, puis l'amena dans la chambre, ouvrant la porte d'un coup de pied. Pour un esprit de déduction comme celui qu'avaient Sofia et Niko, il semblait évident que la pièce était trop propre. Et pour cause... Sachant qu'elle viendrait, il avait planqué toutes les cartes de données et autre affaires "sensibles" pour éviter qu'elle ne les subtilise ou les vole.
Après tout, même s'il était très attiré par elle et que l'idée de vivre une histoire avec elle le séduisait, il ne lui faisait pas pour autant confiance. A vrai dire c'était plutôt tout l'inverse et c'était sans doute pourquoi l'étrange relation qui se nouait entre eux avec ce petit côté si.... piquant?
Il la déposa doucement sur le lit et délaissa son étreinte quelques instants le temps de retirer son haut et de le jeter négligemment dans un coin puis de s'allonger à ses côtés. Il se débarrassa à son tour du haut de la jeune femme qui subit le même traitement que le tient puis dégrafa son soutien-gorge d'une main habile.
Il l'embrassa une nouvelle fois avant de descendre sa bouche dans son cou puis sur sa poitrine, qu'il caressa d'une main douce avant de remonter son visage vers le sien:
- "Ca te semble correcte comme argument? Non parce que sans ça on peut toujours boire un autre café en parlant de tes trucs de physiques ou quelque chose dans le genre, hein?" dit-il avec un large sourire.
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Mar 14 Fév - 20:48 | |
| Son sens de la déduction fut brouillé par la présence du russe, et elle ne réfléchit même plus à la suite des évènements… elle ne le voyait que lui pour l'instant. Longtemps sa famille l'avait empéché de partager sa personne avec autrui, trop longtemps on l'avait empéché de vivre des histoires qui lui auraient permis de se construire dans un environnement sain et jamais elle n'eut l'occasion de se sentir désirée comme elle l'était aujourd'hui par l'anti-héros même de l'idéal dont le patriarche Blackwell avait caressé l'idée pour garantir un avenir à sa fille. Sauf que malgré l'intelligence et les nombreuses "qualités" de son père, ce dernier n'avait pas vu venir le changement de personnalité de sa fille "adorée" qui prit les devants de sa vie voyant qu'elle ne pouvait compter que sur elle même au final pour se trouver une façon de vivre, une éducation de qualité et des objectifs à atteindre. Pour une fois, elle avait l'occasion d'avoir un homme pratiquement fou d'elle… n'ayant jamais connu de réelles relations avec une personne du sexe opposé, elle se dit que ce n'était pas si mal ce qu'elle était en train de vivre en ce moment et qu'elle en ressortirait peut être plus forte comme tant d'autres femmes étant passer dans les bras d'un homme avant de se battre pour une cause qu'elles pensaient juste avec plus de persévérance et d'habilité grâce à l'amour qu'on leur portait vraisemblablement.
Sous les assauts de Nikolaï, elle perdit entièrement son haut avec le sien observant son torse musclé avec envie. Comme elle l'avait déjà remarqué avec pertinence son corps de malotru ou de blafard selon les termes avait été construit à la dure, dans l'esprit de la demoiselle son corps athlétique était surement du à sa vie difficile qu'il avait eu auparavant. Simplement par sa manière de réagir ou bien de se comporter, elle arrivait à trouver des signes d'une vie beaucoup plus ingrate que la sienne en quelques sortes car toute la richesse dans laquelle elle baignait ne l'avait pas aidé à se construire mentalement et moralement. Contrairement à elle, elle l'imaginait bien dans les rues d'une petite ville russe flânant sans aucun objectif faisant des clins d'oeil à ces espèces de trainées dont elle pouvait presque voir les formes généreuses et sentir l'odeur excessive de leur parfum bon marché. L'odeur de la transpiration et de l'effort était inscrite dans sa façon de réagir si agressive et inconsciente tout comme elle. Or on pouvait juger quelqu'un sur son physique néanmoins elle avait une impression de déjà vu avec ces choses grelotantes qu'elle voyait dans les rues des villes polluées où elle avait eu le "plaisir" de se promener dans une voiture sécurisée ne voyant que brièvement des formes sombres recroquevillées sur elles même. Pour en revenir à leur acte si passionné, Sofia prit la peine de lui caresser son buste qui n'était pas du tout désagréable à regarder et intéressant au toucher… comme tout objet désirable elle en prit en soin en l'embrassant à plusieurs reprises.
« Tu ferais mieux de ne pas me donner de mauvaises idées Nikolaï… ou bien au lieu de passer un charmant moment, on parlera de la relativité ! » ajouta-t-elle dans un rire.
Ceci dit, elle se colla à lui écrasant sa poitrine contre son torse tout en changeant son regard du tout au tout pour un regard plus tendre et doux qu'auparavant avec tout de même une dose de folie ayant remplacé la lueur de la haine et de l'intérêt matériel qu'elle lui portait lors de leur première rencontre. Devenait t-elle faible ? Surement. Mais cette faiblesse était tellement agréable à ressentir qu'elle était prête à tout pour se sentir apprécier à sa juste valeur pour une fois, sentir qu'une personne avait besoin d'elle pour continuer sa vie sans encombre. Ce sentiment d'euphorie l'envahit de part en part jusqu'à ce que ses lèvres scellent de nouveau un baiser passionné sur celles du beau russe dont elle pouvait plus se passer à cet instant précis. Ses deux mains passèrent dans son dos glissant tout doucement sous son bas pour atteindre une partie plus sensible. Un petit sourire se dessina sur le visage d'ange de la scientifique qui frotta doucement son nez sur celui de son amant avec une certaine innocence avant qu'elle ne lui murmure.
« Je pense que tu es quelqu'un de bien… »
Phrase inutile ? Non, pas réellement. Lors de leur première interaction il s'était présenté comme quelqu'un de détestable et de dégoutant… elle lui prouvait simplement le contraire. |
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Sam 18 Fév - 16:07 | |
| - "Tu ferais mieux de ne pas me donner de mauvaises idées Nikolaï… ou bien au lieu de passer un charmant moment, on parlera de la relativité!" répondit-elle en rigolant. Niko se laissa aller à un sourire tout en dévorant du regard le visage délicat de la jeune femme. Sofia avait ce petit quelque chose qui faisait toute la différence entre le beau et le sublime. Tout était parfaitement agencé en elle, de son caractère de feu à son regard de braise, en passant par la douceur de ses traits. Le genre de femme qu'on ne croisait qu'une fois dans sa vie, voir pas du tout. Un bonheur fugace qui ne nous laissait que très peu de temps pour tendre la main et s'en saisir. Il fit mine de réfléchir à la relativité, ce remémorant ce qu'il savait à ce sujet. Sa formation scolaire avait été des plus hachée, grandir dans un orphelinat dans un coin reculé de Russie ne favorisant de loin pas une éducation décente. Pour la plupart, les cours qu'on lui avaient dispensés s'étaient résumé à de vagues introductions aux mathématiques et à la langue russe. La majorité de ce qu'il savait, il l'avait appris dans la rue, dans les bars ou dans des cabarets. Des connaissances qui lui permettaient de survivre dans un environnement hostile, dénué d'affection, enveloppé de la souffrance et de la méchanceté humaine. Bref, ce qui ressemblait de plus à un enfer sur terre. Ses connaissances en informatique et son don pour l'arnaque étaient la conséquence d'une enfance passée à survivre du mieux qu'il le pouvait et il était de loin un as dans ces domaines. Mais en revanche beaucoup de disciplines échappaient à sa compréhension, la physique en faisait bien entendu partie. Au contraire de Sofia... Avec l'environnement dans lequel elle était née elle avait reçu sans doute parmi les meilleures formations possibles et sa seule présence témoignait de ses capacités mentales. Une génie sans doute ou quelque chose s'en approchant. Comment le jugerait-elle une fois qu'elle se serait rendu compte de ce gouffre les séparant? Elle le jetterait, c'était pratiquement certain. Et il était évident aussi que son ego vivrait très mal la chose... En résumé il avait l'impression de foncer contre un mur avec un large sourire béa sur le visage, victime de son attraction pour la jeune femme. Il lui caressa les jambes tandis qu'elle lui embrassait le torse, revenant à son affaire et décidant de laisser ce genre de questionnement à plus tard. - "La relativité hein? Connaît pas... Je préfère celle de la gravitation, le truc comme quoi deux masses s'attirent..." dit-il amusé. Joignant le geste à la parole il l'attira plus à lui, remontant sur ses fesses pour accentuer la pression tout en savourant les caresses de la jeune femme. Décidément cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas ressenti pareil bien-être, un peu de tendresse lui qui se bornait à vivre dans une certaine marginalité. Son corps témoignait d'ailleurs de son penchant pour la violence, de multiple cicatrices témoignant de son passé striant sa peau. En Russie ce petit produit miracle qui permettait de cicatriser instantanément les coupures et autres étaient très rares, et en aucun cas réservés au "bas peuple". Il y en avait au marché noir bien sûr, mais des à des prix qui défiaient l'imagination. Et de toute façon vu le train de vie que l'escroc avait mené à l'époque, il aurait presque du s'en procurer deux par semaine. Impossible donc... Il avait appris à apprendre que ses blessures cicatrisent "à l'ancienne", avec des compresses et du cannabis ou de l'alcool pour oublier la douleur. Au moins cela avait-il eu l'avantage de l'endurcir, de lui faire apprendre à vivre avec la douleur et non lutter contre. Fort de cette constatation, il en était sorti grandi, endurci... Protégé contre toute sorte d'agression, du moins le croyait-il. Il posa le regard sur Sofia qui avait vraiment l'air d'un ange, innocente et pure. Niko sourit en repensant à ce qu'ils avaient vécu depuis qu'ils se connaissaient.. Pour dire que c'était la veille il n'y avait pas à dire, à chaque fois qu'ils étaient ensemble la physicienne et l'escroc vivaient à cent à l'heure. Niko adorait ce mélange d'ange et de démon qu'était Sofia. Il ne se départit pas de son sourire et ferma les yeux lorsqu'elle s'approcha de lui pour frotter son nez contre le sien. - "Je pense que tu es quelqu'un de bien…" lui murmura-t'elle. Il perdit son sourire et rouvrit les yeux pour lui lancer un regard mi-frustré, mi-amusé: - "Et moi je crois que je peux facilement te trouver une centaine de personne qui témoigneraient volontiers du contraire... " lui murmura-t'il en retour. Il l'embrassa dans le cou, se demandant si Sofia soupçonnait les emmerdes qu'il avait depuis qu'il s'était mit la mafia russe à dos. Et encore, certains ricains ne lui voulaient pas du bien, loin de là. Il était pratiquement certain d'avoir mit fin à leur traque en se faisant passer pour mort et en s'octroyant un accès à Terra Nova après avoir piraté les serveurs de Hope Plaza. Ce qu'il n'avait pas prévu en revanche, c'était qu'en rejoignant le sixième pèlerinage il avait infiltré une bande de dégénérés qui voulaient prendre le contrôle de Terra Nova. Et quand ils s'étaient rendus compte que Niko n'était pas qui il était prétendait être, il lui avait fallu tout son talent "diplomatique" pour ne pas se faire tuer. Son seul employeur, c'était lui-même. Hors de question qu'il travaille pour une bande de bureaucrates qui le prendrait pour de la chair à canon. Ici, ce serait lui le boss, à un moment ou un autre. Peut-être pas officiellement, Kordsmeier tenant les rênes fermement. Mais en sous-main, Niko prendrait peu à peu le contrôle de la colonie, ce n'était qu'une question de temps.. Restait juste en plus à se débarrasser des Sixers... Il remit ce genre de pensées à plus tard et se concentra entièrement à la jeune femme, qu'il débarrassa de ses derniers habits. - "Bon alors allons-y pour la première nuit de Mademoiselle Blackwell, héritière richissime et petite génie de la physique.. Que cette soirée soit marquée d'une pierre blanche dans l'histoire de Terra Nova!" clama-t'il d'un air théâtral. Puis il scella un baiser sur ses lèvres et entreprit de l'embrasser dans le cou avant de descendre vers sa poitrine tandis que de sa main libre il s'attarda sur l'intérieur de ses cuisse avant de remonter vers son entrejambe qu'il entreprit de découvrir avec douceur. Niko était de plus en plus absorbé par le désir qui montait en lui au fur et à mesure qu'il découvrait le corps de la jeune femme et sa véritable identité à mesure qu'elle s'abandonnait à lui. Tant et si bien qu'il ne remarqua pas ce qui en temps normal lui aurait sauté aux yeux. =============== Dans la pièce fermée à clef qui renfermait tout le matériel informatique de Niko, une lumière rouge se mit à clignoter suivit d'un petit bip d'alarme qui alla en s'accentuant. Mais le russe et l'américaine étaient très loin et trop absorbés par leur témoignage d'affection pour remarquer qu'une intrusion était en cours. A l'arrière de la maison, donnant sur des arbres et arbustes, une fenêtre fut brisée et une ombre se faufila à l'intérieur de la maison une arme à la main... |
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux Jeu 1 Mar - 16:17 | |
| Oui… il n'y avait pas de doute pour elle. Elle avait beau avoir un caractère compliquée, même si elle ne voulait pas encore se l'avouer elle avait eu ce qu'on appelle le coup de foudre pour le russe. Sans même qu'il puisse en prendre conscience, il avait réussit à le sortir de la misère de son coeur en quelques instants seulement. Néanmoins elle savait qu'il était tout aussi complexe qu'elle et que des simplets mots comme "Je t'aime" le feraient surement rire vu qu'il n'y était pas habitué tout comme elle. La scientifique fut parcourut par un certain sentiment de dépit de ne pas pouvoir lui combien il était important même si il ne se connaissait pas encore bien et que cela faisait peu de temps… rien de tout cela n'avait d'importance pour elle à ce même instant. Il n'y avait que lui et encore lui dans son esprit. Jamais elle ne souhaiterait le partager avec quiconque, pour la simple et bonne raison qu'elle souhaitait tout comme lui vivre une osmose parfaite avec l'être aimée. L'amour était un sentiment incontrôlable et Sofia en était bien consciente, il avait toujours eu l'habitude de vivre une vie de débauche et d'excès dans tous les domaines alors pourquoi se rationnerait-il avec elle ? Pourtant la physicienne avait besoin d'être sure qu'il ne serait rien qu'à elle car était tout de même humaine malgré son obsession pour les explosions et les tests sur les êtres organiques, elle possédait encore un coeur tout à fait sensible à toutes les blessures émotionnelles se gravant profondément en elle avec le temps. D'ailleurs elle ne comprit pas pourquoi il aimait perdre du temps avec une demoiselle comme elle alors qu'il pouvait avoir tellement mieux qu'une sociopathe cherchant des réponses dans la destruction d'autrui et qui vivait pour accomplir un idéal impossible à atteindre.
Enfin bref, les gestes de Nikolaï furent de plus en plus doux et elle ne put s'empêcher de fermer les yeux et de pousser des petits gémissements de plaisir tandis que son doigté magique fit en sorte de la mettre à l'aise avec cette même douceur qui le caractérisait depuis le début de cette journée. Elle se demandait si le plaisir aurait été le même avec un homme différent, avec un homme qu'elle ne portait pas dans son coeur. Elle adressa une pensée silencieuse à toutes les femmes n'ayant pas la chance qu'elle avait d'être tombée sur l'homme "idéal" en quelques sortes. Il était parfait à ses yeux à ça près qu'il était légèrement trop hors la loi et que pour bâtir une relation durable avec un type de ce genre il fallait avoir beaucoup de cran et de patience ainsi qu'une envie de rattraper toutes les erreurs de son compagnon. Vivre dans le risque n'était surement pas la meilleure façon de vivre sa passion et son amour avec une personne mais ce n'était pas non plus la pire vu que certains couples trop las de la face redondante des interactions liées à l'amour allaient chercher du plaisir ailleurs selon ce qu'on lui avait dit. La race humaine était vraiment complexe et Sofia l'était encore plus ! Sauf qu'à ce moment précis, elle décida de mettre toutes les chances de son côté pour le garder le plus longtemps possible avec elle pour que personne d'autre ne puisse profiter de lui, plus jamais… oui le côté extrême de la demoiselle la caractérisait pour une grande partie.
Peu à peu elle se laissa envahir par les gestes plus entreprenant de Niko à son égard sans même entendre le bruit d'une fenêtre brisée, préférant plutôt tenir dans ses bras le corps musclé de son homme en train de lui faire découvrir le plaisir charnel sous toutes ses coutures. Or après quelques temps tenant toujours le russe dans bras, le corps légèrement en train de transpirer à cause de la chaleur de leur deux corps, elle tourna son regard vers la porte de la chambre et d'une petite voix elle s'exprima tout en tentant de reprendre son souffle.
« Niko, tu n'as pas entendu quelque chose ? T'es sur que ton chez toi est bien sécurisé ? Je voudrais pas qu'on me voit faire des galipettes avec toi mon bel apollon. » ironisa t-elle.
Comme pour confirmer ses propos, elle put entendre sans mal des bruits de pas ainsi que des bruits d'objets déplacés… une blague du russe ? C'était bien son genre de tenter de lui faire peur pour qu'elle reste un peu plus longtemps dans ses bras, pour que rien ne puisse les séparer. Cette idée fort alléchante disparut de son esprit au moment où elle se dit qu'un voleur de son calibre devait surement travailler en solitaire et que personne ne devait avoir la clé pour entrer chez lui… |
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| Sujet: Re: Caresser l'espoir de nos idéaux | |
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| | | | Caresser l'espoir de nos idéaux | |
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